TGV : La Bretagne flouée par ses élus et par la France

Communiqué de presse publié le 4/02/18 18:50 dans Politique par Sébastien Girard pour Sébastien Girard
https://abp.bzh/thumbs/44/44247/44247_1.jpg
logo Parti Breton

Le rapport Duron, qui préfigure très probablement la position du gouvernement français, indique que la Bretagne ne sera pas mise à grande vitesse.

La Bretagne flouée par la France

Le Parti Breton a toujours dénoncé le choix technologique pour la Bretagne du TGV français (Alsthom) face à la technologie pendulaire, technologie mieux maîtrisée par les Allemands permettant - à moindre coût- de mettre à grande vitesse les lignes Brest-Paris et Quimper-Paris et non simplement Rennes-Paris, desservant ainsi les gares intérieures bretonnes.

La France a donc fait le choix de financer Alstom, avec l’argent des Bretons, au détriment du service à la Bretagne et aux Bretons.

La Bretagne flouée par ses élus

Les élus bretons ont endetté la Bretagne de près de 1 milliard d’euros sur un programme qui ne sera pas respecté et qui se situe, en l’état actuel, aux ¾ en dehors du territoire de la Bretagne, obérant ainsi les marges de manœuvre de la Bretagne.

Au moment où nous apprenons que l’abandon de l’aéroport de NDDL, pourtant encore à l’état de projet, devrait coûter plusieurs centaines de millions d’euros en compensations versées à Vinci, il semblerait que les élus bretons n’aient pas prévu de clauses similaires en engageant l’argent du travail des Bretons.

Nul doute que -comme pour le Ñ (n tildé de Fañch)- le Conseil régional de Bretagne Administrative ne devrait pas tarder à émettre un vœu unanime…

Et maintenant ?

Le Parti Breton, qui avait à maintes reprises alerté les Bretons, ne désarme pas. Il est nécessaire de mettre les axes Brest-Rennes, Brest-Nantes et Nantes-Rennes à grande vitesse et d’en assurer l’accessibilité de toute la Bretagne pour connecter l’ensemble des bretons entre eux et à l’Europe.

Pour y parvenir, il nous faudra :

- Donner des marges de manœuvre financières et légales sur –a minima- la base d’un statut proche du Pays Basque en Espagne

- Compter sur la libéralisation du ferroviaire et l’arrivée d’acteurs privés

Mais là aussi il faudra faire face à l’Etat français (via la SNCF) pour mettre des bâtons dans les roues des Bretons comme l’ont montré les freins mis au projet de fret Combiwest porté par la SICA de Saint-Pol.

Les Bretons peuvent compter sur le Parti Breton pour défendre leurs intérêts.

Pour le parti Breton

Le bureau politique


Vos commentaires :
laou ar spazher
Lundi 25 novembre 2024
Au niveau du symbolisme les Bretons vus de Paris ainsi que par nos élus inféodés aux partis français ne ressortent que du domaine de la cryptozoologie
un croisement improbable entre la vache à lait, le pigeon et le mouton. Cependant Mac Arthur disait que des moutons guidés par un lion étaient plus
dangereux que des lions guidés par un mouton, et si le mouvement breton se pensait , se voulait, agissait en lion ?

Reun Allain
Lundi 25 novembre 2024
C'était prévisible, en se laissant intimider par des minorités violentes et leurs complices qui ne voulaient pas de NDDL, l'Etat français a tranché il n'y aura ni NDDL ni rien d'autre. Réclamer après coup une rapprochement de Quimper et Brest à Paris par voie ferrée pour faire quoi ? Etre plus près de CDG-Roissy par le train pour accéder au hub monopolistique de AF ? CDG est à plus de 3h TGV de Rennes et on ne pourra pas faire plus court compte tenu des infrastructures en Île-de-France à moins que les Bretons payent. Au sud de la Loire les amis à De Villiers se flattent de conserver une aéroport proche du Puy du Fou, et les Bretons ont leurs yeux pour pleurer.! N'est-il pas un peu tard ? Qui faut-il blâmer ?

Sebgi35
Lundi 25 novembre 2024
La LGV Rennes Paris tel qu'elle a été prévu par Mr Le Drian avec l'argent des Bretons n'est pas un outil d'aménagement du territoire mais une déstabilisation de la Bretagne. Il faut créer en pendulaire les lignes Est Ouest mais aussi Nord Sud. Ce n'est pas l'abandon de NDDL qui remet en cause ces projets. C'est le manque de volonté politique en Bretagne, la suprématie de l'État et de la SNCF. On doit pouvoir exister en Bretagne en dehors de Paris et avoir des projets pour les Bretons. C'est notre volonté au Parti Breton et là il y a eu un milliards de dépenser par les Bretons et pour Paris.

Paul Chérel
Lundi 25 novembre 2024
D'accord avec Reun Allain. Le ferroviaire a fait son temps. Ce ne sont pas tellement les vitesses qu'il faut dorloter, choyer. Ce sont les itinéraires et horaires, décidés essentiellement depuis Paris et le manque quasi total d'infrastructures secondaires de transports, facilités, moyens pour rendre les gares accessibles et efficaces. Ce travail, ou plutôt cette idée, est ou devrait être du ressort exclusif de ces conseils dits régionaux. Où sont situées les gares parisiennes? Comment sont-elles reliées aux CDG, Roissy, Orly ? Pour quel coût et temps additionnels ? Il ne suffit pas d'arriver à la gare Montparnasse. Quant à l'aéronautique, les Bretons ont ce qu'ils ont voulu, c'est-à-dire, RIEN. En cela ils ont été fortement aidés (manipulés) par les écolos et par les media qu'ils lisent. Paul Chérel

laou ar spazher
Lundi 25 novembre 2024
Mister Macron est pour le bilinguisme et docteur Emmanuel s'insurge contre l'utilisation de la langue Corse. Ce même individu bipolaire ne rate pas une
occasion de s'exprimer en anglo-américain ( c'est du moins la forme de dialecte qu'il emploi pour chercher à impressionner l'électeur ) et il laisse le
dénommé Ramadan de son prénom Tariq twitter en arabe depuis sa prison. L'histoire s’accélère, gare aux secousses, plus question de descendre
en marche.
.
Ouzh piv a reer goap, tudoù ?

Anti-spam : Combien font 3 multiplié par 0 ?