Télérama : Philippe Grosvalet réagit à l'article sur Notre-Dame-des-Landes

Communiqué de presse publié le 30/03/12 20:58 dans Economie par Philippe Grosvalet pour Philippe Grosvalet

Philippe Grosvalet, président du Conseil général de Loire-Atlantique, a adressé la lettre ouverte ci-jointe à Télérama, suite à la parution de l'article «Haro sur l'Ayrault-port» sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.


Voir le texte de la lettre en PDF ci-dessous.


Vos commentaires :
Danielle DAVIET
Vendredi 15 novembre 2024
Comment osez-vous intituler cet article «enquête»? Luc Le Chatelier se contente de reprendre pratiquement mot pour mot les arguments des opposants au projet sans justement ENQUETER. Il aurait sans doute été judicieux (et plus crédible) de le faire. Il aurait ainsi découvert les intérêts particuliers qui priment sur l'intérêt général, l'aigreur (toute personnelle) de certains élus locaux, l'omniprésence de Thierry Masson, LE pilote de ligne...
Rien sur les riverains de l'actuel aéroport ; aucune pensée, en particulier, pour les habitants de St Aignan de Grand-Lieu dont le village se trouve en bout de piste. Mais, sans doute, doit on penser qu'ils ont l'habitude... Par contre des tirades ridicules sur l'aubépine et les vieux chênes, des diatribes sur les élus locaux qui le sont, quand même, parce que une majorité d'habitants de la région leur fait confiance.
Vraiment, comment peut-on appeler cela une enquête. Si c'est ainsi que vous concevez le Télérama nouvelle formule, je suis désolée mais je vais rompre une fidélité de 40 ans car je ne peux plus vous faire confiance.

MOUNIER Christophe
Vendredi 15 novembre 2024
Mr Grosvalet,

Vous réagissez que lorsque vous êtes piqué au vif par un média comme TELERAMA qui est beaucoup lu et dont la ligne éditoriale n'est pas de faire du scandale à travers ses articles, mais de traduire des faits, une réalité .
Ecoutez donc un peu mieux ce que disent LES OPPOSANTS / Répondez donc à leur demande de rencontre que vous ignorez royalement depuis des mois et vous serez déjà dignes de la confiance que doivent vous inspirer vos concitoyens à travers votre fonction politique .


Christian Grisollet
Vendredi 15 novembre 2024
Péril en la demeure et avions pour réaction :

Pour ne reprendre que deux points de la réponse de M. Grosvalet :
_ Qui affirme : « déplacer l’aéroport vers le cœur de la grande région Ouest Loire-Bretagne ».
Outre ce nouveau cru dans les appellations non contrôlées des régions, le lecteur attentif saura maintenant à quel endroit les édiles nantais souhaitent installer le cœur économique d’une Loire Atlantique-Bretagne : à la sortie Nord-Ouest de Nantes. Donc acte !

_Qui affirme : « ce faisant, alléger le trafic des aéroports parisiens ».
Que de retard dans la mise à jour du logiciel ! Monsieur Grosvalet serait bien inspiré de parler de la réunion publique du 17février 2011 au CCO à Nantes sous l’égide de la Commission Particulière de Débat Public. Elle s’est tenue dans le cadre de l’interconnexion des LGV dans le Sud parisien. Un barreau LGV sera construit ainsi qu’une gare pour TGV à l’aéroport d’Orly. Cette réalisation aura pour but de fluidifier les liaisons Est et...Ouest.
Il fut confirmé ce soir là que la politique des compagnies aériennes pour l’international est de favoriser les « hubs » (en France : Roissy et Orly). Le document officiel mentionne que le TGV sera le moyen de leur faciliter l’accès depuis les régions de la façade Atlantique.
Il n’y aura pas d’augmentation des mouvements d’avions sur Roissy et Orly puisque des créneaux seront ainsi libérés via les accès par TGV.
A Nantes, les publicités dans la presse en témoignent depuis l’année dernière. On y voyait même un avion posé symboliquement sur les rails de la gare dans un journal bien connu.

La Coordination contre le projet d’aéroport (plus de 40 associations, syndicats et partis politiques) ont adressé en mai dernier, à M. Grosvalet, un courrier lors de son installation au CG44. Ce courrier lui proposait le dialogue et la présentation de ses arguments devant tous les conseillers généraux. Le courrier est resté sans réponse.
Aujourd’hui on constate que M. Grosvalet classe ces mêmes arguments au rang de « fantasmes » et « clichés éculés ».

En matières de fantasmes et de clichés éculés, je note que depuis longtemps les porteurs de ce projet n’ont jamais été si bien servis que par eux-mêmes. Les discours délétères et les incantations convenues des porteurs du projet jalonnent l’avancement du dossier et laisseront des traces indélébiles. Parralèlement la fronde de l’opposition va grandissant, ce projet est en péril. Ça passe ou ça casse ?

M. Grosvalet aura-t-il plus de chance que son prédécesseur pour faire croire en la viabilité de ce projet d’aéroport à l’heure de la sobriété financière et énergétique ? A l’heure de la préservation des terres nourricières ? A l’heure où le social doit se conjuguer à tous les budgets ?

Ch. Grisollet


Naon-e-dad
Vendredi 15 novembre 2024
« Alléger le trafic des aéroports parisiens (…/…) de quelques centaines de milliers ou millions de passagers ». Bien sûr, depuis des lustres personne ne veut d’un troisième aéroport dans la proximité parisienne. Alors à Nantes, pourquoi pas ? On commence avec deux pistes (projet initial), non une seule (projet révisé) en attendant une extension d’ici quelques décennies. En fonction des besoins.

M. Ayrault se lamente ou feint de croire que Nantes est au bout du monde – heu… jamais entendu parler du Finistère/Penn-ar-Bed ?- , et met toutes ses forces pour profiter de cette situation très intéressante du point de vue des vols transatlantiques, par exemple. Atterrir à Nantes, un petit coup de TGV Bretagne et hop à Paris !

Qui peut croire que les agriculteurs resteront longtemps travailler sous le ballet aérien qui s’annonce ? Qui peut prédire que demain, quand l’énergie sera effectivement devenue rare et coûteuse, ces quelques milliers d’hectares de terre agricole, proches d’une métropole régionale, ne manqueront pas cruellement pour nourrir les habitants de la ville proche ?

Evit echuiñ/pour finir, juste une question encore tabou : Il s’appellerait comment le futur aéroport : Bretagne-Atlantique ? Jules Verne ?

Tiens, un mini-lexique breton/français pour nos décideurs. Ca peut servir :
. aerborzh / aéroport
. porzh-houarn / gare SNCF

Il n’y a pas que l’anglais, l’allemand ou l’espagnol en Europe. Pour ce qui est du tourisme, j’ai la faiblesse de croire que quand l’on prend l’avion, c’est pour aller quelque part. Nantes, si elle veut assumer sa responsabilité bretonne devrait s’en souvenir. Nouvel aéroport, nouvelle gare, pour Nantes nouvelle cité maitresse en Bretagne ?


Sylvain
Vendredi 15 novembre 2024
Je n'ai pas d'avis sur le sujet, mais c'est vrai que cet article est complément à charge et ne permet pas de se faire un point de vue. Dommage.

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