Sylvain Delfau, délégué des radios libres pour la Bretagne

Dépêche publié le 25/09/12 17:07 dans Cultures par La Rédaction pour La Rédaction

Le Syndicat National des Radios Libres (SNRL) vient de nommer Sylvain Delfau délégué régional pour la Bretagne. Il remplace Gabriel Aubert (Radio Rennes).

Syndicat professionnel, le SNRL a pour objet de regrouper les radios associatives, opérateurs de radiodiffusion de catégorie A, au titre de la Loi de 1986, en France et les collectivités d'outremer, de permettre leur coopération et leur solidarité et de développer leurs moyens d'action. Son secrétaire général est le nantais Pierre Montel.

Les radios associatives sont en grande majorité conçues comme un moyen d'expression, un outil de transformation sociale organisé à l'échelle locale. Les motivations de leurs promoteurs sont multiples : constituer un contrepoids au monopole audiovisuel, agir pour une minorité spécifique, promouvoir et participer à la reconnaissance d'une identité particulière, œuvrer en faveur de l'avancée de revendications et de luttes propres à un groupe social. Les radios associatives peuvent être qualifiées de radios de rendez-vous et non pas de radios de flux. Elles représentent près de 50% des emplois dans le secteur de la radiodiffusion privé.

Sylvain Delfau est journaliste radio et co-fondateur de Radio Laser à Guichen (sud de Rennes).


Vos commentaires :
Duvernet Loic
Samedi 23 novembre 2024
Félicitations !
Un fidèle auditeur des radios libres et bretonnes

Ar Vran
Samedi 23 novembre 2024
Ok, s'agit-il encore une fois de la Bretagne croupion, c'est à dire la région programme Bretagne ou de la véritable Bretagne, celle regroupant les 5 départements historiques ?
Dans le cas où l s agirait de la région administrative, quels sont les plans et objectifs pour arriver à intégrer comme il se doit la Loire Atlantique ?

Didier R
Samedi 23 novembre 2024
Comme sur beaucoup de posts sur ce média (cf Voir le site il est assez intéressant d'observer le sabotage intélectuel des initiatives et actions généreuses de nos concitoyens. Comme si le fait de n'être pas intègre dans la vision bretonne versus le système administratif en place, faisait que l'on était suspect. Suspect de quoi au juste? Qui est suspect?Nous les connaissons, oui! D'une paranoïa entretenue, d'une incapacité certaine à construire et d'exister quelques terroristes de l'avenir plombent les esprits, sèment la discorde, montent des complots fantômes. Ce type de posture est odieuse, lorsque l'on ne passe pas outre. De grâce!


Toutes mes excuses pour ce message sans rapport avec le contenu de l'article.

Ar Vran
Samedi 23 novembre 2024
@Didier R.
Je ne vous comprends pas. Qui vous parle de sabotage systématique associé à une paranoïa ? Ce n'est pas parce qu'une association se crée en région programme Bretagne qu 'elle défend forcément la Bretagne historique. Si vous n'avez pas compris cela, je ne peux rien pour vous. La défense de la Bretagne ne se comprend que si on intègre tous le départements bretons sans tenir compte des découpages administratifs.
Selon ce schéma, on ne peut que féliciter la création de d'associations bretonnes qui osent défendre ou représenter un domaine particulier, mais cela doit pouvoir s'accompagner vers la prise en compte de la Loire-atlantique, d' où le sens de mon précédent commentaire. Cela n'a rien à voir avec une quelconque opposition à la création d'une association bretonne sous prétexte qu'elle n'inclut pas dès sa création la Loire-Atlantique.
Donc pour revenir au sujet, bravo pour la création de cette association mais n'oubliez pas de penser à y intégrer le plus tôt possible les radios libres du 44 de façon à avoir une organisation réellement bretonne.
Je pense exactement la même chose au sujet de l'association qui s'est créée pour défendre l'agriculture bretonne.

Didier R
Samedi 23 novembre 2024
@Ar Vran

Certe. Mais on ne peut enlever le qualificatif de «breton» sous prétexe qu'il n'y a pas de représentativité du 44 ... ou du 56, ou du 22, ou du 35! Et le 29!
Il serait plus facile de créer une association bretonne à Paris ou New-York? C'est certain.

De fait, il y a une véritable paranoïa, nous le savons tous, et la solution n'est certainement pas dans l'entretiens de ce mal-être, certe compréhensible.


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