Surplace ou grand déballage sur les aéroports de Nantes ?
Dépêche publié le 14/09/13 9:33 dans Economie par Christian Rogel pour Christian Rogel
Une Caravelle, probablement construite à Saint-Nazaire, prise en 1974 à l'aéroport du Bourget
Le 10 septembre, les associations et les collectifs anti-nouvel aéroport ont eu une entrevue avec le Ministre des Transports.
Celui-ci leur a confirmé que les questions de bruit seraient mises à plat. Selon, l'association opposée au survol de Nantes, celui-ci serait maintenant plus fort, puisque le trafic aérien augmente.
A la réunion prévue le jeudi 12 septembre par la commission du dialogue, à la Préfecture de Nantes, les organismes opposants ne sont pas venus, car ils disent n'avoir pas été convaincus par Frédéric Cuvillier.
Les deux associations qui sont pour le transfert à Notre-Dame-des-Landes et qui revendiquent 4000 adhérents, ont pointé qu'il était curieux que les opposants refusent la main tendue par l'Etat et disent refuser de dépendre de leur bon-vouloir pour les discussions en cours.
Jacques Auxiette, président de la région Pays-de-la-Loire, a été, comme à son habitude, beaucoup plus tranchant dans ses appréciations.
Selon, le préfet, c'est à l'automne que l'étude sur un éventuel réaménagement de Nantes-Atlantique sera publiée. Elle confirmera ou non les appréciations négatives déjà portées par la Direction générale de l'aviation civile.
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Vos commentaires :
Naon-e-dad
Vendredi 15 novembre 2024
« [le bruit] serait maintenant plus fort, puisque le trafic aérien augmente. »
Ca alors, depuis quand le fait de faire circuler, à intervalle, deux avions générerait-il deux fois plus de bruits?
Faut-il comprendre que 1 millions de voitures font un bruit 1 million de fois supérieur à une seule voiture. C'est pourtant ce que sous-tend le discours de l'association, ici rapporté.
Comme tout le monde je suis sensible au bruit.
Dans le cas présent, il faut rappeler, que:
. Nantes est et restera un aéroport de province, c'est -à-dire une plateforme locale. Pour des raisons multiples et pérennes, faciles à entrevoir, il n'a pas vocation à devenir un «hub» (un point nodal du trafic aérien).
. il ne faudrait pas croire ou laisser-croire que les mouvements aériens sont incessants. On en est loin, très loin, très-très loin, mais vraiment très-très-très loin. En affirmant cela, je fais confiance à mes yeux, et non pas à des statistiques plus ou moins habilement sélectionnées.
. les sources de nuisances sonores dans la ville ou sa périphérie sont connues depuis des lustres. En tout premier lieu, la circulation automobile. Et cela en quasi-permanence.
. s'y ajoutent des causes liées aux «incivilités», les pétarades à toute heure du jour ou de la nuit, voire les conversations soutenues, en pleine rue et en pleine nuit. C'est sans doute amusant de réveiller tout un immeuble ou un quartier à deux heures du mat!
. je passe sur les chantiers, les bus, les rues passantes, etc...
La proximité d'un aéroport peut être bruyante - cela n'empêche pas des entreprises de service d'être installées à Bouguenais (la plateforme aéroportuaire actuelle).
Mais, si l'on veut vraiment traiter le problème du bruit avec équité et efficacité, alors il y a d'autres priorités sur Nantes et périphérie.
Encore une fois NDDL apparait comme la danseuse de politiciens en place.
Le bruit est le problème de TOUTES les villes, que l'aéroport soir proche ou plus distant! Trouz zo ur gudenn evit an HOLL c'herioù, ma vefe an aerborzh tost pe bell a-walc'h deus oute!
Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
La question précisément soulevée par l'association «Des ailes pour l'Ouest» dans son communiqué n'est pas la gêne ressentie par les habitants, mais, celle de l'extension probable de l'aire concernee par le plan d'exposition au bruit.
Cela aurait des conséquences : plus de zones non-constructibles, des activités non autorisées.
Comme indiqué, un rapport a été commandé par le ministre des transports à ce sujet.
Louis Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
Le nombre de mouvements aériens a diminué de 15% en 10 ans à Nantes-Atlantique, on se demande bien comment il pourrait y avoir plus de nuisances sonores ?
Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
@lLouis Le Bars
Sans connaître les méthodes d'élaboration des plans fixant les servitudes, on peut supposer que le nombre de vols n'est pas le critère le plus déterminant.
A la limite, un seul avion extrêmement bruyant, comme l'était le Concorde, pourrait justifier une zone de servitudes.
Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
Cessons un peu de considérer NDdL comme un simple transfert de Nantes-Atlantique ! NDdL peut devenir, si les Bretons (et les autres qui ne sont même pas concernés) ne mettent pas sans cesse des bâtons dans les roues sur base de petites visées politiciennes, un vrai aéroport international et intercontinental pour le plus grand développement de la Bretagne (B5) et de tout l'Ouest de l'hexagone français. Rien à voir avec Nantes-Atlantique, sous contrôle d'une CCIR inféodée à Paris, avec trafic contrôlé par Air-France et Aéroports de Paris ! Essayons un peu de sortir du cadre français et ses structures obsolètes ! Paul Chérel
Louis Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
Paul Chérel, vous travaillez chez Vinci ? Je ne vois pas l'ombre d'une argumentation rationnelle dans toutes vos interventions sur ce sujet. Nantes-Atlantique est un aéroport tout à fait adapté au marché régional nantais, bien situé, pas trop loin du centre de Nantes, près de la Vendée qui est en plein boom. Il manque juste la ligne de tram...
Le nombre de mouvements aériens à diminué de 15 % en 10 ans (donc la piste absolument pas saturée), le nombre de passagers augmente bien plus lentement que prévu il y a 40 ans. Les aéroports parisiens n'empêchent aucun développement de Nantes-Atlantique bien au contraire, car ils sont eux-mêmes saturés (contrairement à N-A).
Ar Vran
Vendredi 15 novembre 2024
@Louis Le Bars
Vous avez écrit la réponse dans votre commentaire, à savoir
«Nantes-Atlantique est un aéroport tout à fait adapté au marché régional nantais».
Mr Chérel vous parle national (à l'échelon de la Bretagne et de l'Ouest de la France) et vous régional (c'est à dire aérodrome nanto-nantais et département limitrophe)... Ce n'est pas le même niveau.
La véritable question est de savoir si les Bretons considèrent que le débouché unique et ultime pour la Bretagne est Paris. Dans ce cas un aéroport à NDDL et inutile et vive le TGV, aspirateur des Bretons entrepreneurs.
Ou alors s'ils pensent que Paris n'est pas que la panacée et veulent se relier au monde entier. Dans ce cas un aéroport breton international a tout son sens...
Je crains savoir hélas laquelle des 2 options va triompher. Après tout si la Bretagne est telle qu'elle est, c'est bien par la faute de sa population qui se complait dans sa position de colonisée corvéable et imposable à merci.
Louis Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
@ Ar vran, quand je parle de
«marché régional nantais» je parle de l'hinterland économique de Nantes (44,85,49, 56 pour résumer), du public concerné, et non des destinations des vols...ce qui me gêne tout particulièrement dans l'argumentaire breton en faveur de cet aéroport, c'est qu'on se croirait dans une économie planifiée de type soviétique...
«l'équipement fait la demande» !!
L'aéroport actuel n'étant pas saturé, sa dimension actuelle, ses destinations actuelles sont donc essentiellement à la demande locale réelle (qui progresse, tant mieux), au potentiel réel actuel.
Connaissez-vous une compagnie aérienne qui a renoncé à ouvrir des liaisons sur Nantes à cause de Nantes-Atlantique ?? En quoi un Aéroport plus éloigné du centre de Nantes serait plus attractif ??
Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
à Louis Le Bars
Le bassin de chalandise de NDDL engloberait la plus grande partie de l'ille-et-Vilaine et le sud du Finistère , ce que ne ferait pas NA.
Mais, l'extension de clientèle, prise en grande partie aux aéroports existants, n'est pas à elle seule suffisante pour faire surclasser l'aéroport.
C'est la dynamique commerciale qui serait déterminante.Tant que la reprise du trafic aérien européen restera modeste, la réussite exceptionnelle reste hasardeuse, à moins qu'Air France réussisse sa conversion au low cost.
L'un des paris est d'imiter Bordeaux qui a fait un terminal qui attire les low cost.
Lousi Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
Le directeur de l'aéroport de Rennes ne semble pas partager cette analyse en tous les cas. Son aéroport semble en croissance, et il craint visiblement plus l'aéroport de Paris que celui de NDDL. Est-ce du bluff ?
Voir le site
Très franchement les arguments pour justifier une telle gabegie financière me paraissent légers. Les finances publiques seraient florissantes, je ne dis pas, mais là construire tout un Aéroport dont seule l'aérogare diffèrerait réellement de Nantes-Atlantique, avec un éloignement plus important du centre de Nantes,c'est pas très cohérent. Combien de projets en Bretagne pourraient être financés avec cet argent ?
eugène
Vendredi 15 novembre 2024
La seule condition à NDDLtourne autur de si....
Aérport «hub international ,oui si'il y a réunification
Puissance économique si
Le B5 devient une force de frappe économique dans ce cas NDDL devient le pricipal (Mondial - Européen) interface.
Drainage de l'interland si B5 et départements limitrophes axent leurs ouvertures sur le Monde à partir de cet aéroport (tous les autres devenant secondaires et voué au trafic domestique..
Une première démarche est d'axer sur le »low-cost« (transport de passager en transit vers l'europe l'Asie) et surtout une démarche »fret« tout aspect.
Rennes pour moi n'est qun aéroport du tissu secondaire,NDDL doit devenir la plateforme de l'ouest de l'Europe sous l'autorité du B5,il doit donc supplanter Nantes (aéroport secondaire au même titre que Rennes.)
NDDL,en aucun cas ne doit être sous la coupe d'un CCI»nantais"
Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
Thierry Ligonnière, qui est aussi le patron de l'aéroport de Quimper, est obligé de tenir des propos lénifiants sur le devenir de Rennes, surtout à l'intention de la population.
Plus important que toutes les déclarations de techniciens habiles en politique, il y a la part financière de la Région Bretagne (propriétaire de St-Jacques) et l'adhésion de l'Agglo de Rennes dans le syndicat de construction de NDDL. Cela s'appelle miser pour voir. Parce qu'on croit qu'il est possible de gagner. Les élus refusent, par principe, les prévsisions pessimistes sur la croissance du trafic aérien.
Simplement, parce que le pessimisme n'est pas porteur.
Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
Merci a ArVran pour avoir compris le sens de mon intervention. A Louis Le Bras, je répondrai que je ne travaille pas pour Vinci. Je parle de vision d'avenir et d'INDEPENDANCE. Restez donc avec votre petit NA ! J'ai pris l'avion tout au long de ma vie professionnelle comme d'autres prennent le métro (ou le tram). Je sais de quoi je parle. La Bretagne (ou tout l'ouest de la France si vous préférez et je n'y vois pas d'inconvénient) verrait un formidable essor économique du fait de sa position péninsulaire à l'entrée de l'Europe. Il est même possible que Vinci l'ait bien vu. Souhaitons que rien ni personne ne vienne entraver son action d'investisseur ! Il n'y a que les Bretons pour ne pas y penser. C'est dommage pour eux ! Paul Chérel
Lousi Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
«Thierry Ligonnière, qui est aussi le patron de l'aéroport de Quimper, est obligé de tenir des propos lénifiants sur le devenir de Rennes, surtout à l'intention de la population».
Alors que les promoteurs de la construction d'un nouvel aéroport fortement contesté doivent être d'une objectivité monstre c'est sûr...
Lousi Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
@ Paul Chérel, je suis tout à fait d'accord avec vous : Vinci a tout à y gagner, et c'est peut-être bien ça le problème. Prenez un aéroport qui marche bien (jusqu'à être distingué meilleur aéroport européen de l'année tout récemment !), fermez-le, construisez en un nouveau en partie financé par le contribuable, et donné le marché construction puis exploitation a un grand groupe privé.
Qui est le grand gagnant de l'opération ?
Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
Exploitation à un grand groupe privé?
Cela n.'a rien de remarquable. Comme pour les bu,s, les collectivités publiques sont tenues de lancer des appels d'offres et c'est toujours des sociétés de droit privé qui les obtiennent, car, par exemple, les aéroports de Paris sont gérés par ADP, dans lequel l'Etat est minoritaire, mais, il s'en dégagera tôt ou tard.
Avant la réforme de 2004, c'était les chambres de commerce qui géraient, mais, maintenant, quand elles emportent le marché, c'est en le partageant avec un acteur privé.
Les gestionnaires d'aéroport seront toujours privés, mais, de différentes nationalités européennes et même asiatiques ou américaines.
Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
Il me semble que contrairement aux autres aérodromes de province, Vinci n'est pas dans le cas de NDdL seulement le futur gestionnaire auquel une quelconque CCI aurait refilé la gestion en régie, c'est l'investisseur principal. Ou bien Vinci est idiot d'avoir mis de l'argent dans cette aventure, ou bien, comme toute BONNE entreprise privée, il a fait ses calculs et espère en tirer des bénéfices. Oh le vilain, dira notre ami Louis Le Bars ! Paul Chérel
PIERRE CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
Qu'une entreprise Privee , prenne des risques et qu'ensuite elle gagne de l'argent :OU EST LE PROBLEME ??? pour moi il en a pas .
Je viens de lire que Bruxelles a rendu son avis sur NDDL . C'est OK sur le plan technique / ecologique .... mais le probleme reste politique ..... ce qui donne du ble a manger a cette pletore de politicards , de beaux parleurs ( pas pour moi) que la France riche entretient .
Alors redescendez , former des chaines , protestez .. vous ne savez faire que cela . Que la France et la Bretagne crevent a cause de vos interets personnels , vous n 'én avez rien a cirer .Ecolos = Minables retardes .
Lousi Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
Les autoroutes en France aussi sont privées...on en voit le résultat. Un réseau de voie rapide bien moins dense que chez tous les voisins hormis l'Espagne peut-être, des contribuables qui passent à la caisse dans la construction, puis pour utiliser l'usage de cette route, une sorte de douane féodale comme au Moyen-Age...ayant pour effet premier d'ailleurs de limiter l'usage de ces routes (anyi-économique au possible, imaginez des péages à St Brieuc ou Nantes) et d'affaiblir le réseau secondaire.
Les bénéfices OK, le libre-échange OK, mais uniquement mais quand il ne s'agit pas de monopoles institués par les autorités publiques soit un impôt déguisé qui rentre dans les caisses de groupes privés qui eux-mêmes utilisent le maximum de mécanisme pour ne pas contribuer fiscalement au fonctionnement du pays en question...
Les contribuables ont financé un aéroport qui fonctionne très bien, on va le leur fermer, ils vont encore passer à la caisse pour participer financièrement à la construction de cet Aéroport (car c'est pas VINCI qui se le construit tout seul) qui servira ensuite à des bénéfices privés.
L'aéroport Nantes-Atlantique est-il déficitaire ? Les compagnies aériennes réchignent-elle à y aller ?
Quel intérêt pour un nantais de financer un tram-train pour aller dans les champs, un aéroport alors qu'il a déjà tout cela juste à côté de chez lui ? Les rennais qui préfèrent déjà aller dans le 93 que chez eux pour prendre des avions et qui auront bientôt un train à 1h20 de Paris, privilégieraient NDDL (sans train à disposition). Ne nous prendrait-on pas pour des benêts ?
L'argument principal en réalité développé par les promoteurs du projet, c'est faire tourner le BTP coûte que coûte, ouvrir des galeries marchandes et protéger du bruit les petits oiseaux du Lac de Grandlieu. Cela fait peu !
PIERRE CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
Dans toute realisation Industrielle :Il y a un contracteur donc ,il y a un contrat. Ce contrat doit specifier les normes de maintenance .Si une Societe privee ne respecte pas ces normes de maintenance pour rabioter sur les couts d'exploitation , et bien on l'envoie au tribunal .C'est tout .
L'Aeroport je connais mal le dossier et m'y suis peu interesse , il est vrai ....... mais d'aucuns se sont crus malins d'envoyer cela a Bruxelles et cela leur revient comme un boomerang . Bruxelles ne trouve rien techniquement / environnementalement inacceptable . Que vont faire les Ecolos ... monter a Bruxelles , allez y la marche vous fera du bien et la bas vous trouverez des Moules et des frittes avec de la bonne biere ou du vin de Mosel . Allez y cela vous changera les idees
Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
@Louis Le Bars
Cela fait moins de dix ans que les autoroutes, qui sont toujours propriété publique, sont gérées par des sociétés à capitaux uniquement privés.
Le «retard» est du, d'abord à la superficie du pays, puis aux carences de l'Etat.
Vous avancez souvent le point de vue des habitants des centre ville, mais ceux-ci peuvent aller rapidement, par navettes bus ou par fer, à l'aéroport, même extérieur.
La majorité des éventuels clients de NDDL viendraient en voiture depuis les banlieues de Nantes et Rennes, car ils n'ont pas un accès facile au TGV.
Bedée-Rennes TGV-Roissy est au moins équivalent à Bedée-NDDL en voiture avec des avions à des heures convenables et la certitude d'avoir une place de parking.
Encore une fois, je ne fais que me placer du point de vue de futurs usagers réguliers, pas des vacanciers.
Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
Toujours ce vieux débat sur NDDL.
Toujours la même confusion entre un aéroport construit pour venir dans une Bretagne libre (politiquement et économiquement) et une Bretagne sous «pilotage» parisien.
Toujours ce rêve «économique» de faire venir des chinois en Bretagne grâce à NDDL pour manger des bigorneaux, avec l'idée intéressante que Nantes-Atlantique n'est pas à la hauteur de cette «ambition».
Et toujours en oubliant, que ce projet n'a rien de «privée», car c'est le contribuable breton qui paye l'addition (soit immédiatement avec le pauvre budget des collectivités, soit à retardement en étant caution du prêt de Vinci)!
Mais à coté de cela, on circule toujours aussi difficilement pour aller du nord au sud de la Bretagne, le réseau routier existant est en triste état et le réseau ferroviaire n'existe que pour favoriser l'émigration à grande vitesse vers la «Ville lumière»!
Rêve de grandeur les pieds dans la boue, rassuré que le LUR qui tombe de notre poche percée ne sera pas perdu pour tout le monde!
C'est pas comme ça que la Bretagne retrouvera sa splendeur économique d'autrefois!
eugène
Vendredi 15 novembre 2024
NDDL devient le futur joyau économique d'un pays
«La Bretagne»,libérée de tout lien d'obédience avec Paris.... c'est le rêve ultime d'une indépendance( mais comment l'arracher?)
Rêve qui ne se veut que Breton ou simple amorçage d'une hégémonie?
NDDL doit donc servir de levier!
Chriustian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
Mettre des options d'indépendance dans ce projet, c'est lui faire porter un chapeau, qui ne lui va pas.
Le premier projet a été soutenu par un baron parisien (Guichard), mais, chose remarquable il a été soutenu par le Mouvement pour l'Organisation de la Bretagne et par l'Union démocratique bretonne.
Indépendeatisme. Sûrement pas pour l'UDB. Ll'idée était d'avoir un aéroport le plus moderne possible et qui ne soit pas coincé de l'autre côté de la Loire, alors qu'il desservirait mieux une Bretagne plus active et plus dynamique démographiquement que le Poitou.
La visée des élus de gauche et de droite qui l'ont ranimé en 2004, après un coma profond, n'est guère différente.
Ne s'y ajoute que des parkings en plus grand nombre, des dessertes structurantes et un contexte de trafic aérien low cost en progression qui permettrait peut-être d'atteindre l'Europe de l'Est sans passer par des aéroports centraux dont les avions partent trop tôt.
Dans cette revendication, il faut comprendre que les entrepreneurs locaux ne veulent pas voir leurs horaires, leur vie et leur argent asservie aux habitudes des managers parisiens.
Toute autre vision géopolitique n'éclaire guère le débat. Le discours sur le déclin inévitable du transport aérien n'en est pas une, c'est seulement une prédiction non encore vérifiée.
eugène
Vendredi 15 novembre 2024
Je dis etrépète
Un levier pour la Bretagne...et non pour Paris...mais attention dans cette lutte qui s'annonce .. fraire très attention au projet «grand Ouest» projet chéri par certains malades du crayon «bleu et rouge»
PIERRE CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
GRAND OUEST c'est une tres vieille idee qui persiste .Lors de mon passage a la DATAR il y a 20 ans + ils y pensaient deja et tres fort .
Dans l'Etat d'esprit actuel et dans le renoncement des Bretons , je parie que cela se fera .
Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
On croirait à vous lire @Christian Rogel, que c’est vous l’investisseur et le futur exploitant. Laissez donc faire Vinci qui a peut-être, espérons-le, d’autres idées sur l’entreprise, ses risques, son avenir de développement que les petits mouvements ou personnages politiques que vous citez. Par ailleurs, ne confondez pas indépendance et indépentantisme. L’indéfendance en aérien, c’est se libérer de la tutelle parisienne (Aéroports de Paris) et française en sous-main (Air France/KLM). Pour le moment, TOUS les petits aérodromes de province sont sous cette dépendance à travers les CCI. Il n’est que de voir les autorisations accordées ( presque en priorité à des vols charters et low costs) et les liaisons à l’arrivée coordonnées par TGV pour se rendre où ? .... à Paris. Consultez les mouvements quotidiens de Beauvais et vous serez éberlué. Amicalement. Paul Chérel
Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
@Paul Chérel
Je suis attaché à la vérité sur les motivations des acteurs. Si le gouvernement Jospin n'avait pas souscrit aux orientations de Lisbonne, le projet ne serait pas ressorti du formol avec l'adhésion massive des élus de tous bords.
Les CCI influenceraient? Elles adhèrent, mais, elles n'ont pas gagné tous les appels d'offre des aéroports importants.
Je ne mentionne pas les plans de Vinci, mais, les désirs terre-à-terre des entrepreneurs et cadres de la région autour de NDDL : prendre des avions à 8 heures, ce que Roissy, trop loin, leur interdit.
Ils croient au volontarisme économique : une plateforme mieux placée, mieux desservie et beaucoup plus moderne leur semble pouvoir jouer dans la même cour que Bordeaux.
Les «petits acteurs politiciens» ont dans leurs mains des outils d'urbanisme efficaces et il est clair que NA n'existe plus virtuellement dans l'avenir de l'agglomération tracés par eux.
RV aux élections 2014 et 2015? Il semble peu probable que la question soit réellement traitée dans la campagne.
Lousi Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
L'aéroport de Nantes joue déjà dans la même cour que Bordeaux (?)
Les chiffres sont sensiblement proches avec une population dans l'agglomération nantaise (et l'aire urbaine) qui est légèrement moindre par rapport à Bordeaux.
L'aéroport de Bordeaux et celui de Nantes-Atlantique sont à 10 kms des centre-villes.
Celui de NDDL serait à 25-30 kilomètres de Nantes.
eugène le tollec
Vendredi 15 novembre 2024
Voir les CCI à la solde des socialiste,suivez mon regard
Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
@christian Rogel. Vos deux messages du 18 apportent de la confusion. J’espère que vous n’en êtes pas conscient.
1 ) Lorsque je parle des petits partis et mouvements bretons que vous citez dans votre message du 18 (Guichard, MOB et UDB), vous sortez l’intervention de Jospin se pliant aux orientations de Lisbonne. L’idée première vient du CELIB,(50 ans auparavant) qui aurait voulu voir cet aéroport édifié sentimentalement en Kreizh Breizh. L’Oream a préféré NDdL, Guichard(nantais PdL) a approuvé évidemment; le MOB aurait préféré le Grand Fougeray plus près de Rennes, quant à l’UDB elle est restée, il me semble assez muette. Vous dites « La visée des élus de gauche et de droite qui l'ont ranimé en 2004, après un coma profond, n'est guère différente. » De quels élus parlez-vous ? ceux de l’UMPS ou les quelques rares Bretons présents au CR B4, tiraillés un peu entre l’UDB, mi-figue, mi-raisin sur le projet, au grand dam des alliés-écolos qui ne veulent pas en entendre parler ? Actuellement les élus sont plutôt pour mais n’osent pas le dire ; ils sont même à court d’arguments et d’idées car ils ne connaissent rien au trafic aérien, passé, présent et futur. En outre, ils ne veulent pas perdre des voix. Ils sont stressés.
2 ) Je vous parlais Beauvais, vous répondez Bordeaux.
3 ) Les CCI n’ont pas gagné tous les appels d’offres tous les appels d’offres. A quel titre concourraient-elles à des appels d’offres ? Ce ne sont pas des entreprises, ce sont des chambres consulaires. Elles sont chargées par le pouvoir central de s’occuper des aéroports locaux mais se hâtent bien vite de lancer des appels d’offres pour refiler la gestion à quelq’un d’autre.
4 ) Vous êtes attaché à la vérité sur les motivations des acteurs ? Les opposants ou les partisans ? Qui ne l’est pas ? Mais pas facile de la découvrir. C’est de la philosophie avec une pointe de psychologie. Ne pas oublier non plus le côté émotionnel et sentimental (idéologique) Paul Chérel
Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
Aucune confusion de ma part. Même si le MOB a pu avoir une option différente, il ensuite entériné NDDL.
Ce dont je suis certain, c'est d'avoir lu, à plusieurs reprises; dans
«Le Peuple breton» des textes favorables au projet, jusqu'en 1970, au moins. Ce serait facile à retrouver.
C'est d'ailleurs l'explication du fait que l'UDB n'ait toujours pas pris de position claire, étant tiraillée entre les anciens qui se souviennent et les plus jeunes qui sont très opposés.
J'ai déjà écrit qu'entre 1981 et 2002 (lancement de l'étude), plus personne ne parlait de NDDL comme un projet solide.
Quand je parle des élus locaux, je parle de ceux qui ont le pouvoir et que les électeurs reconduisent invariablement.
Sur NDDL, les élus PS, UMP et UDI, sont assez unanimes et même si les électeurs le sont moins et s'ils reconduisent la prochaine fois les mêmes élus, on sera sûr de leur opinion, puisque le débat aura été remis en branle.
Vous avez remarqué que les élus ne disent rien, mais supposent que la question ne sera pas décisive pour leur élection.
Je parle de Bordeaux (4,3 M de passagers, donc comparable), car il y a des vols réguliers vers l'Algérie, le Maroc, le Portugal, la Tunisie et sur les trois-quart de l'année vers l'Allemagne, l'Angleterre, l'Autriche, la Belgique, l'Ecosse, l'Espagne et le Sénégal. Vers le Canada en mai-septembre.
Bien sûr que les CCI ont le droit de concourir aux appels d'offres et comme je l'ai expliqué ici (
«lienvoir» href=«article.php?id=28613»>(voir ABP 28613)), elles n'ont pas le droit d'en lancer, car, ce sont les collectivités publiques qui sont maintenant propriétaires et, donc, concessionnaires des plateformes. Les CCI sont sur la même ligne de départ que tous les autres opérateurs compétents. En fait, elles deviennent souvent actionnaires de sociétés spécialisées, mais, pas à Bergerac et à Ajaccio (900 000 passagers), par exemple.
L'éroport de Nice (11 M de passagers) est géré par Aéroports de la Côte d'Azur (Etat 60%, CCI 25%, Région, CG, Agglo, chacun 5%).
Schéma identique pour Bordeaux.
Pawul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
@Christian Rogel. Je veux bien que vous ayez raison sur le rôle et les missions de ces chambres consulaires inventées par Napoléon et dont la permanence prête à discussion. Qu’elles participent à un conseil d’administration, passe encore ! Reste à savoir d’où viennent les incitations et autorisations pour y participer et à quelle hauteur ! Pour l’Etat, propriétaire de la plateforme à travers ses collectivités comme vous le dites, il ne s’agit que de faire appel (partiellement) au secteur privé pour l’impliquer en cas de faillite ou mauvaise gestion d’un concessionnaire choisi par elles. Mais en quoi ont-elles les capacités, les compétences, l’organisation, l’esprit d’entreprise pour gérer une infrasrructure du type d’un aéroport, chiffre d’affaires, trafic, développement, relations commerciales, etc. ? J’aurais aimé lire votre article ABP, mais l’article 28613 parle de la grande tablée bretonne à Nantes ? ?
L’exemple de Nice est assez significatif ; il m’est arrivé de faire escale à Nice venant du Caire avant d’atterrir à Paris, ma destination finale. L’avion pouvait débarquer quelques passagers à Nice mais n’avait pas le droit d’en embarquer à destination de Paris. Triste illustration de la France et de son respect des accords internationaux !
J’ai aimé votre assertion « les élus locaux ? ce sont eux qui ont le pouvoir ?? et que les électeurs reconduisent invariablement. » C’est faire beaucoup d”honneur aux électeurs conditionnés par un matrtaquage intellectuel depuis leur naissance jusqu’à leur mort par une éducation nationale et des media aux ordres. Paul Chérel
Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
@Paul Chérel
Désolé pour l'erreur : l'article est numéroté 28613 et mentionne une thèse sur la rivalité Rennes-Nantes dans laquelle est résumée la loi de 2004, dont certains opposants à NDDL n'ont pas intégré la principale nouveauté : les plateformes, sauf exception (une dizaine) n'appartiennent plus à l'Etat, mais aux collectivités publiques, Régions surtout.
Les gestions sont remises par appel d'offres aux sociétés privées et, parfois, aux CCI (petits aéroports).
Autre nouveautés : plusieurs aéroports sont maintenant gérés par une seule société, on le voit en Bretagne, comme sur la Côte d'Azur.
C'est un moyen de baisser les coûts fixes.
Concernant l'interdiction du cabotage aérien, il me semble qu'une directive européenne a levé cette disposition qui, me semble-t-il, était purement française.
Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
@christian Rogel. Pas européenne mais mondiale. Merci de lire ou relire la page 7 «chronique aéronautique» du Dihunomp N° 69. Mais peut-être les sources de lecture que vous mentionnez par ailleurs n'en ont-elles pas parlé ?
Rivalité Rennes-Nantes : on voit que ça ne volait pas haut, si l'on peut utiliser cette boutade aérienne. International/intercontinental ou petit aéroport pour avionnettes «sauts de puce» ? Paul Chérel
eugène
Vendredi 15 novembre 2024
Christian Rogel
Christian Rogel
Va pour un CCI.
Mais ces chambres sont toutes sous obédience....(actuellement et depuis longtemps) sous l'obédience d'un parti Socialiste... et quelques unes sous la mainmise maçonnique.... Monsieur,tous ces outils de décision ou d'orientation d'économie devraient restés neutres...beaucoup obéissent aux roitelets locaux (une économie ne se met pas en place pour faire plaisir à untel ou untel!... mais pour faire fructifier un espace économquement er socialement....et promouvoir un devenir économique local ou en réseau!