Statu quo, réunification, grand ouest... Quel avenir pour la Bretagne ?
Conference debat publié le 17/03/09 18:45 dans La réunification par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
debat-rennes-of.mp4
Ouest France, le Mensuel de Rennes et Radio Campus Rennes organisaient ce soir un débat sur la réunification de la Bretagne à l'espace Ouest France de Rennes.
Le panel comprenait Jean-Yves Bourriau, président de Bretagne Réunie, Caroline Ollivro, conseillère municipale MoDem de Rennes, Jacques Lescoat, président de Géographes de Bretagne ; Loeiz Laurent, ancien directeur régional de l'INSEE Bretagne ; Honoré Puil, vice-président Parti Radical de Gauche de Rennes Métropole ; Emmanuel Danielou, chef de rédaction du Mensuel de Rennes ; Stéphane Vernay, chef de rédaction d'Ouest France Rennes, et était animé par Bertrand de La Mettrie, rédacteur en chef de Radio campus Rennes. ABP-TV présente l'intégralité du débat en format mp4.
Philippe Argouarch
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Vos commentaires :
Tristan
Lundi 25 novembre 2024
M. Puil se trompe totalement! Il ne discute qu'en égoiste typiquement rennais, avec un background jacobin. C'est justement avec nantes en région bretagne que Brest et la bretagne occidentale arrêteront leur érosion démographique et économique et que sera rétablie l'équilibre est oust! Car rennes est finalement la ville la moins bretonne (dans son sens maritime). Elle est bien trop terrienne comme capitale et ne comprend pas finalement son hinterland cotier! nantes quant-a elle a la capacité de le faire et d'etre le moteur de la bretagne. C'est depuis les années 60 et les résultats de la partitions puis du poids politique accordé à rennes par Paris, que Brest est aujourd'hui moins peuplée que Rennes. Brest a toujours été plus peuplée que Rennes, c'était une réalité! Rapelons le! Mais c'est ausi grace au pouvoir jacobin que rennes n'est plus aujourd'hui la vulgaire bourgade terreuse qu'elle aurait surement été si la destabilisation de Nantes n'avait pas eut lieu au cours des derniers siècles (perte d'université, partition...). Il semblerait donc que la mémoire des institutions politiques rennaises soient tennasses et qu'elle s'expriment au travers de la voie de M. PUil mais aussi le maire Delaveau, car Rennes finalement joue perso, et ne joue pas sa carte Bretonne. Donc vive nantes en Bretagne, car peut etre pour les rennais ça ne change rien, mais pour moi finistérien j'en attend un réél dévelopement! Kenavo
PRIGENT Michel
Lundi 25 novembre 2024
Finistérien moi-même (région Brestoise), je partage totalement l'opinion de Tristan. J'ai habité à Rennes de 1968 à 78, et je vois qu'à part les «beuveries du jeudi» elle n'a guère changé tout au moins dans sa mentalité. C'est toujours Rennes la «Bourge», Rennes la «terrienne», Rennes «ma G.... d'abord» (comme St Malo, Quimper...). Confirmant les propos d'un voisin de table à Camaret disant «Ils sont pas bretons, les rennais !», Rennes n'a pas conscience de sa responsabilité vis à vis de la Bretagne, et pourtant le conseil Régional s'y trouve. Je dirais même que les rennais répugnent à se dire Bretons, d'ailleurs on les voit très peu à nos cotés lors de manifs pour défendre la Bretagne, même quand elles se font chez eux pour défendre leur cours d'appel menacée de «dégraissage» ! En Loire Atlantique et Nantes où je suis depuis 30 ans, la ville parait plus ouverte, plus dynamique, plus «maritime» et plus «bretonne». La légitimité historique désigne sans conteste Nantes comme Capitale de la Bretagne «Bretonne» d'avant 1532, indépendante, Rennes est la «Capitale» de la Bretagne «Française» annexée d'après 1532, c'est un statut octroyé par le nouveau maître de la Bretagne: le Roi de France. C'est peut-être ce qui explique la vassalité et le «repli sur soi» de cette ville. Nantes «Capitale» de BZH et accessoirement métropole du «Grand Ouest», c'est la Bretagne dans son ouverture au Monde et en particulier au monde Maritime qui fit sa richesse par le passé. Et plutôt que de perenniser le «Mur de Pétain» entre LA et B4, nos 2 seigneurs Ayrault et Delaveau, passant outre leur «localisme étroit» feraient bien de collaborer, que dis-je, de s'unir pour promouvoir l'INTERET GENERAL d'une Bretagne B5.