366 salariés de la SEITA ont été licenciés comme des malpropres du site de Carquefou près de Nantes. Selon la tradition économique française, la fabrique sera délocalisée en Pologne. Nos compatriotes bretons de Loire-Atlantique étaient tellement efficaces qu'ils rapportaient chacun quarante mille euros de dividendes mensuels aux actionnaires. Ils aimaient leur métier si bien qu'une partie d'entre eux avait prévu de racheter les outils de production et de s'ancrer plus encore dans le paysage économique local en s'organisant en Société Coopérative de Production. Or, la Seita, après avoir bien enfumé les salariés, s'oppose à toute reprise. L'Etat est, quant à lui, conforme à défendre des intérêts qui ne sont pas les nôtres, il les a donc totalement oubliés.
Le tabac n'est pas bon pour la santé, mais ni le dumping social, ni les taxes prélevées grassement sur ces produits, ni les licenciements conséquents ne le sont non plus.
La souveraineté de la Bretagne sera l'assurance de l'accompagnement de nos entreprises. La priorité sera rendue aux femmes et hommes de ce pays et non aux profits d'une minorité : le savoir-faire, l'emploi, et la dynamique des territoires passent avant tout.
Notre Chance, l'Indépendance, salue le courage et la ténacité des salariés de la Séita de Carquefou et appelle à rejoindre toutes leurs mobilisations.
Pour Notre Chance, l'Indépendance,
Bertrand Deléon.
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