Paul Molac, député apparenté Union démocratique bretonne (UDB) retient trois éléments prégnants du sondage sur la réforme territoriale publié ce jour-même dans la presse régionale :
- Les Bretons, avec 90% d'entre eux attachés à leur région, le plus haut taux des régions françaises, sont clairement contre l'idée de toute disparition de celle-ci. On peut donc se demander quel est le désir réel de fusion qui verrait disparaître la Région Bretagne ?
- Avec 77% des habitants de la région Bretagne et 70% des habitants de la Loire-Atlantique pour la réunification de ce département à la Bretagne, il s'agit d'un véritable plébiscite qu'il convient de prendre en compte dans le projet de loi. La fusion, souvent confondue avec la réunification par beaucoup de Bretons et même par certains journalistes, n'est qu'un choix par défaut, moyen envisagé pour parvenir à une réunification qui est actuellement niée par le projet actuel du Gouvernement. Avec 67 % des sondés se disant favorables à la mise en place de référendums auprès des habitants de chaque département pour qu'ils déterminent la région à laquelle ils souhaitent être rattachés, on ne pourra pas se passer de cet outil de démocratie locale.
- Avec 58% des habitants des Pays de la Loire en faveur de la réunification ; avec un sentiment d'appartenance des habitants à cette région le plus faible de France après celui de l'Ile-de-France ; avec 46% des habitants des Pays de la Loire favorables à une dispersion de leur région, taux le plus élevé de France, le mythe des Pays de la Loire qui veulent rester unis ne satisfait que quelques élus. Les habitants eux-mêmes comprennent que l'aménagement cohérent du territoire à l'ouest de la France passe par la constitution d'une région Val de Loire avec le Centre et une partie des Pays de la Loire. On regrette que ce choix n'ait pas été proposé dans le sondage alors que la Région Centre y est très favorable.
Ces chiffres montrent clairement que le choix plébiscité par les Bretons est une Bretagne à cinq départements que Paul Molac défendra avec vigueur à l'Assemblée nationale.
■Personne n'en parle, alors que c'est là si ahurissant qu'on est obligé de s'interroger.
Quoiqu'on en pense, Une pétition contre le mariage fourre tout avait récolté plus de 700 000 signatures. Quelle attention lui a été donnée ?
Votre avis, ils n'en ont rien à faire.
Ceux qu'ils veulent ceux sont des consommateurs standardisés, dociles, prévisibles, dont les seules préocupations sont d'assouvir leurs envies, d'avoir des centaines de chaines TV d'abrutissement inclus dans leur abonnement tripleplay, de conduire éternellement une voiture au supermarché pour acheter toutes les merdes vantées par ces mêmes chaines TV. En résumé : un tube digestif muni d'un sexe.
Tout ça pour dire que si les 70%, 80%, 90%, peu importe, ne se bougent pas, leurs avis n'a aucune importance.
Aujourd'hui les états comme les entreprises sont dirigés par des portes serviettes aux ordres des financiers. Le zèle produit par ces serviteurs repose sur la servilité de leurs populations.
Au Royaume-Uni, les écossais réclament leur indépendance ? Pas de problème, on organise un référendum.
En France, la Loire-Atlantique veut rejoindre son pays breton ? Oui, mais vous comprenez, c'est une affaire compliquée, vous ne pouvez pas comprendre, nous allons réfléchir à votre place, cela sera mieux, nous allons vous créer une région « ouest » très cohérente sur le plan humain ( !), économique ( !!), culturel ( !!!), historique ( !!!!)… et puis (comme dit Emilie Le Berre), retournez au supermarché acheter les merdes proposées par des fournisseurs avec qui nous savons parler le même langage à travers d'intéressantes man½uvres de lobying….
Au Royaume Uni, les britanniques veulent sortir de l'Europe ? Pas de problème, référendum avant 2018 !
En France, en 2005, les citoyens votent non à 54 % au traité établissant une constitution européenne ? Ne bougez pas, bande de tocards, nous allons ratifier au parlement ce que vous n'avez pas été capable de faire dans les urnes….
Bref, en haut (GB) un pays démocratique, en bas (F), un pays oligarchique.
Et ensuite, tous ces déconnectés qui se mettent à geindre parce que le petit peuple ne va plus voter, ou lorsqu'il va, c'est pour viser les extrêmes….
J'avais aussi noté ce rigolo 104 % ... Maitre jacques est prêt à faire voter les morts pour la fusion paysdeloire Bretagne
A l'évidence le Télégramme milite pour le Grand-Ouest.
Coudurier - Auxiette même combat?
Si l'on prend le numéro du 3 juillet, on peut remarquer que:
. la Une est faussement neutre (Régions: ce que souhaitent les Bretons«)
. le chapeau de Une annonce la couleur: »que es frontières bougent«. Or justement, ce sont les opposants à la Bretagne qui utilisent le terme de »frontière«, tout en accusant bien sûr les défenseurs de la Bretagne de »repli«, etc... Je pourrais affiner et porter l'estocade en analysant plus finement cette Une frelatée, mais il faut être bref.
On continue? Page 2 et 3:
. la favorise confirme clairement ou insidieusement (selon le degré de vigilance ou de maturité médiatique du lecteur) le camp dans lequel le rédacteur en chef du Télégramme (H. Coudurier) assisté de René Perez pour cet article, place leur journal: celui du Grand-Ouest (la fusion).
Rappelons, au passage, à ces messieurs que l'un des grands challenges de l'humanité (tout siècle et civilisations confondus) est de sortir de la situation fusionnelle originelle. Là-dessus l'Evangile et les psys sont d'accord.
Mais au Télégramme, on semble plutôt avoir un pied à l'Elysée, et l'autre à Morlaix.
En tout cas, le numéro 21.459 du Télégramme, daté du 3 juillet 2014, fait l'éclatante démonstration d'un acte de vassalité qu'aucun journaliste sérieux n'est tenu de faire.
Il fut un temps où la presse était un quatrième pouvoir. Plus aujourd'hui.
On devrait pourtant pouvoir fréquenter les réseaux de pouvoir, sans faire la courbette.
»S'ils te mordent Morlaix" dit la devise de la ville. Ce n'est pas avec des Coudurier et des Lebranchu que la Bretagne va s'ouvrir un avenir pérenne dans l'histoire en cours...
La partie est plus que jamais politique.
Ha koulskoude... Bevañ a raio Breizh! Forz penaos!
Et cependant...la Bretagne vivra!
. la maquette confirme clairement ou insidieusement (selon le degré de vigilance ou de maturité médiatique du lecteur) le camp dans lequel le rédacteur en chef du Télégramme (H. Coudurier) assisté de René Perez, pour cet article, placent leur journal: celui du Grand-Ouest (la fusion).
Avec mes excuses! Ma tigarezit, tudoù!
L'assemblée Nationale devrait dès ce mardi 8/7 donc, reprendre l'affaire que voulait proposer Didier Guillaume au Sénat.. Ci-après le communiqué AFP.
Si j'ai bien compris, des raisons techniques (impossibilité de changer le cadre des élections de décembre 2015 après décembre 2014) nous imposeraient
- d'attendre 2015 pour voter dans et pour une région inchangée (pays de la Loire et B4)
- de procéder à un référendum de changement à compter de janvier 2016
- de réunir l'accord des PdL comme de B4 et du département 44 pour avoir le droit de la faire.
En clair perdre encore 4 ans et passer par de nouvelles chicanes !
Réfléchissons : Si ceci est accepté, un droit nous est reconnu…dans l'avenir, et si….et sauf si...
Pratiquement à supposer que l'on fasse cela :
Acte Un : la première session 2016 des assemblées régionales et du département 44 seront consacrées à cette question . Donc les campagnes politiques des deux régions intégreront la perspective de réunification (dans B4 = pour et dans PdL= contre).
Au cours de la même période , donc, les futurs Conseillers Régionaux feront, selon, un acte de foi et de doute, et seront donc en contradiction avec eux-mêmes.. Comment espérer que les électeurs se déplacent !
Acte deux : A supposer que les conditions soient réunies et que le oui au déplacement de 44 l'emporte, de quel poids pèseront, pendant 4 ans, des assemblées régionales dont les administrés (et les élus) sauront qu'elles sont en sursis ?
Conclusion : Il faut autoriser les délibérations correspondantes TOUT DE SUITE et ne rien demander aux Pays de la Loire – Et pour faire bon compte, on serait bien aises que la Mayenne fasse la même démarche que 44 (rejoindre une Région appelée Bretagne…)
Yves Lainé
J'en ai la conviction.
Par ailleurs l'amendement du PS ne vise absolument pas à accorder un droit d'option, c'est tout l'inverse : il construit un mur.
Aucune région n'acceptera de se délester de ses départements, encore plus si il faut atteindre le quota surréaliste et antidémocratique de 3/5ème du Conseil régional concerné. Par ailleurs ce dispositif existe déjà, il n'y a rien de nouveau sauf qu'actuellement il faut également un référendum (après tout c'est démocratique et peut permettre aux assemblées de mois se braquer au préalable).
Enfin, il faut bien préciser que ce «droit» qui n'a rien de nouveau serait valable de 2016 à 2020, et plus après...c'est une régression par rapport à la réglementation actuelle !