Sondage sur la réforme territoriale : Les Bretons contre la disparition de leur région, plébiscit

Communiqué de presse publié le 3/07/14 15:14 dans La réunification par Paul Molac pour Paul Molac

Paul Molac, député apparenté Union démocratique bretonne (UDB) retient trois éléments prégnants du sondage sur la réforme territoriale publié ce jour-même dans la presse régionale :

- Les Bretons, avec 90% d'entre eux attachés à leur région, le plus haut taux des régions françaises, sont clairement contre l'idée de toute disparition de celle-ci. On peut donc se demander quel est le désir réel de fusion qui verrait disparaître la Région Bretagne ?

- Avec 77% des habitants de la région Bretagne et 70% des habitants de la Loire-Atlantique pour la réunification de ce département à la Bretagne, il s'agit d'un véritable plébiscite qu'il convient de prendre en compte dans le projet de loi. La fusion, souvent confondue avec la réunification par beaucoup de Bretons et même par certains journalistes, n'est qu'un choix par défaut, moyen envisagé pour parvenir à une réunification qui est actuellement niée par le projet actuel du Gouvernement. Avec 67 % des sondés se disant favorables à la mise en place de référendums auprès des habitants de chaque département pour qu'ils déterminent la région à laquelle ils souhaitent être rattachés, on ne pourra pas se passer de cet outil de démocratie locale.

- Avec 58% des habitants des Pays de la Loire en faveur de la réunification ; avec un sentiment d'appartenance des habitants à cette région le plus faible de France après celui de l'Ile-de-France ; avec 46% des habitants des Pays de la Loire favorables à une dispersion de leur région, taux le plus élevé de France, le mythe des Pays de la Loire qui veulent rester unis ne satisfait que quelques élus. Les habitants eux-mêmes comprennent que l'aménagement cohérent du territoire à l'ouest de la France passe par la constitution d'une région Val de Loire avec le Centre et une partie des Pays de la Loire. On regrette que ce choix n'ait pas été proposé dans le sondage alors que la Région Centre y est très favorable.

Ces chiffres montrent clairement que le choix plébiscité par les Bretons est une Bretagne à cinq départements que Paul Molac défendra avec vigueur à l'Assemblée nationale.


Vos commentaires :
Ewenn M.
Vendredi 15 novembre 2024
Quelqu'un aura-t-il l'intelligence de rappeler que le même sondeur, LH2, a réalisé la même étude sur la fusion et qu'en avril, les Bretons étaient 61% à dire «non» à toute fusion avec une autre région ? Comment expliquer pareille inversion, en deux mois ???

Personne n'en parle, alors que c'est là si ahurissant qu'on est obligé de s'interroger.


marc iliou
Vendredi 15 novembre 2024
Sondage lu aujourd'hui dans le Télégramme : 41% des Bretons sont pour le statut quo donc B4 et 63% des Bretons sont pour une fusion avec les PDL : soit un échantillon dit «normal» de 104% ! à méditer ce pourcentage bizarre quand le même sondage donne 77% en B4 et 70% en Loire Atlantique pour la réunification ! cet organisme de sondage doit en faire un le matin avant l'apéro et un autre dans l'après-midi après avoir bien bu sans doute pour nous sortir de telles inepties !

Emilie Le Berre
Vendredi 15 novembre 2024
Lors des sondages sur la sauvegarde de la langue bretonne, ils sont aussi 80% favorable. Combien font l'effort ?
Encore un sondage par ci et une pétition par là qui ne serviront à rien, sauf à donner bonne conscience à quelques uns qui auront l'illusion d'avoir fait quelque chose devant leur écran plat sans y avoir décollé leur fondement.

Quoiqu'on en pense, Une pétition contre le mariage fourre tout avait récolté plus de 700 000 signatures. Quelle attention lui a été donnée ?
Votre avis, ils n'en ont rien à faire.

Ceux qu'ils veulent ceux sont des consommateurs standardisés, dociles, prévisibles, dont les seules préocupations sont d'assouvir leurs envies, d'avoir des centaines de chaines TV d'abrutissement inclus dans leur abonnement tripleplay, de conduire éternellement une voiture au supermarché pour acheter toutes les merdes vantées par ces mêmes chaines TV. En résumé : un tube digestif muni d'un sexe.

Tout ça pour dire que si les 70%, 80%, 90%, peu importe, ne se bougent pas, leurs avis n'a aucune importance.
Aujourd'hui les états comme les entreprises sont dirigés par des portes serviettes aux ordres des financiers. Le zèle produit par ces serviteurs repose sur la servilité de leurs populations.


langevin
Vendredi 15 novembre 2024
ce qui a de bien avec les sondages, c'est qu'on retient ce qu'on veut et qu'on demande ce qu'on veut.
puisque les ligériens sont assez favorables à accepter et souhaiter le démantèlement de leur région, pourquoi n'ai-je pas vu de question sur la possibilité d'un rapprochement avec le Centre et surtout un rappel de ce qu'avait été le projet du comité Balladur, qui créait une Bretagne avec le 44, un Val de Loire avec le Centre + 53, 72, 49 et un Poitou Charentes Vendée.
quant au dossier du Courrier de l'Ouest de ce jour, rien de nouveau : on écoute bouche bée Auxiette et Gillet du CG 49 resservir la même soupe, infâme et froide. quid d'un dossier de fond avec une interview croisée desdits politiciens et de quelques géohistoriens ? et pourquoi ne pas aller voir nos amis du Centre qui nous réclament (enfin, certains d'entre nous) et prendre acte de leurs arguments ? est-ce trop compliqué à faire ? pas assez de moyens ? pas de route, trop loin ? dangereux ou alors ils ne parlent pas français ? ce qui est certain, c'est qu'il s'agit là d'un travail de petit journalisme. c'est sûr qu'en cas de referendum, suite au matraquage médiatique, à nos frais, du conseil régional, on ne prend guère de risques avec la réponse que l'on souhaite voir donner par les habitants des PDL ! et après on s'étonne des résultats des élections ?

Péri Loussouarn
Vendredi 15 novembre 2024
Ce qui devient inadmissible, c'est cette idée qu'ont les élus jacobins à nous faire comprendre par métaphores et circonvolutions de langage que nous, pauvres citoyens, ne pouvons comprendre les grands enjeux de la société…
En démocratie, la politique est l'art de faire croire au peuple qu'il gouverne. (Louis Latzarus)
Et les énarques français sont maîtres en la matière… ou du moins ils le pensent… car le peuple commence à se lasser…

Au Royaume-Uni, les écossais réclament leur indépendance ? Pas de problème, on organise un référendum.

En France, la Loire-Atlantique veut rejoindre son pays breton ? Oui, mais vous comprenez, c'est une affaire compliquée, vous ne pouvez pas comprendre, nous allons réfléchir à votre place, cela sera mieux, nous allons vous créer une région « ouest » très cohérente sur le plan humain ( !), économique ( !!), culturel ( !!!), historique ( !!!!)… et puis (comme dit Emilie Le Berre), retournez au supermarché acheter les merdes proposées par des fournisseurs avec qui nous savons parler le même langage à travers d'intéressantes man½uvres de lobying….

Au Royaume Uni, les britanniques veulent sortir de l'Europe ? Pas de problème, référendum avant 2018 !

En France, en 2005, les citoyens votent non à 54 % au traité établissant une constitution européenne ? Ne bougez pas, bande de tocards, nous allons ratifier au parlement ce que vous n'avez pas été capable de faire dans les urnes….

Bref, en haut (GB) un pays démocratique, en bas (F), un pays oligarchique.

Et ensuite, tous ces déconnectés qui se mettent à geindre parce que le petit peuple ne va plus voter, ou lorsqu'il va, c'est pour viser les extrêmes….


Mikael
Vendredi 15 novembre 2024
J'ai du relire 2 fois le Télégramme de hier jeudi 03/07 pour être sûr d'avoir bien vu qu'en 1ère page, il annonçait une majorité d'habitants des PdL mais aussi de Bretons étaient pour une fusion pour dire le contraire en page intérieure !
Coudurier semble s'être fendu encore d'une tribune via Louis Harris en faveur de la fusion.
Choquant de chercher à formater l'opinion comme cela !

Yvon Bordiec
Vendredi 15 novembre 2024
Pour comprendre comment il peut y avoir inversion des résultats entre deux sondages concernant la fusion,je pense qu'il faudrait savoir comment est introduit le sondage et quelles sont les phrases exactes des enquêteurs lorsqu'ils proposent la fusion Bretagne PdL aux sondés téléphoniques. Si on leur propose par exemple «A défaut de réunification de la Loire Atlantique avec B4, êtes vous Très favorable, favorable etc.... avec la fusion qui permettrait de réunir quand même LA et B4 dans une région plus grande?», beaucoup de bretons ne voient pas le piège.
Ils coient naivement que cela ne changera pas grand chose à la culture bretonne et évidemment ils se trompent lourdement.

Niko Penn-bazh
Vendredi 15 novembre 2024
La Bretagne a survécu à tout, elle survivra aussi à cet épisode centralo-jacobino-parigot insupportable. J'ai le préssentiment que la maladresse et la nullité politique dont fait preuve ce PS est un fier service rendu à la France en général. Je pense en effet que cela est annonciateur d'un changement radical de gouvernance: la 6ème République sera bientôt nécessaire et là sera notre chance, à nous Bretons, de faire valoir notre vision de la démocratie.

Olivier Carre
Vendredi 15 novembre 2024
A Marc Iliou

J'avais aussi noté ce rigolo 104 % ... Maitre jacques est prêt à faire voter les morts pour la fusion paysdeloire Bretagne


Naon-e-dad
Vendredi 15 novembre 2024
@Mikael

A l'évidence le Télégramme milite pour le Grand-Ouest.

Coudurier - Auxiette même combat?

Si l'on prend le numéro du 3 juillet, on peut remarquer que:

. la Une est faussement neutre (Régions: ce que souhaitent les Bretons«)

. le chapeau de Une annonce la couleur: »que es frontières bougent«. Or justement, ce sont les opposants à la Bretagne qui utilisent le terme de »frontière«, tout en accusant bien sûr les défenseurs de la Bretagne de »repli«, etc... Je pourrais affiner et porter l'estocade en analysant plus finement cette Une frelatée, mais il faut être bref.

On continue? Page 2 et 3:

. la favorise confirme clairement ou insidieusement (selon le degré de vigilance ou de maturité médiatique du lecteur) le camp dans lequel le rédacteur en chef du Télégramme (H. Coudurier) assisté de René Perez pour cet article, place leur journal: celui du Grand-Ouest (la fusion).

Rappelons, au passage, à ces messieurs que l'un des grands challenges de l'humanité (tout siècle et civilisations confondus) est de sortir de la situation fusionnelle originelle. Là-dessus l'Evangile et les psys sont d'accord.

Mais au Télégramme, on semble plutôt avoir un pied à l'Elysée, et l'autre à Morlaix.

En tout cas, le numéro 21.459 du Télégramme, daté du 3 juillet 2014, fait l'éclatante démonstration d'un acte de vassalité qu'aucun journaliste sérieux n'est tenu de faire.

Il fut un temps où la presse était un quatrième pouvoir. Plus aujourd'hui.

On devrait pourtant pouvoir fréquenter les réseaux de pouvoir, sans faire la courbette.

»S'ils te mordent Morlaix" dit la devise de la ville. Ce n'est pas avec des Coudurier et des Lebranchu que la Bretagne va s'ouvrir un avenir pérenne dans l'histoire en cours...

La partie est plus que jamais politique.

Ha koulskoude... Bevañ a raio Breizh! Forz penaos!
Et cependant...la Bretagne vivra!


Naon-e-dad
Vendredi 15 novembre 2024
Rectificatif.
Sans le mot « maquette », la phrase devient incompréhensible. Avantage et inconvénient du clavier !
Donc, lire ceci:

. la maquette confirme clairement ou insidieusement (selon le degré de vigilance ou de maturité médiatique du lecteur) le camp dans lequel le rédacteur en chef du Télégramme (H. Coudurier) assisté de René Perez, pour cet article, placent leur journal: celui du Grand-Ouest (la fusion).


Avec mes excuses! Ma tigarezit, tudoù!


Guillaume Caēr
Vendredi 15 novembre 2024
Effectivement la une du Télégramme manipule encore une fois les Bretons. Je ne suis pas sûre que les 63% de Bretons qui ont voté pour la fusion des 2 régions se rendent bien compte de ce que ça entraînerait Sans partir dans de grandes démonstrations politiques de ce qu'entraîneraient des décisions prisent à Angers ou au Mans, ni de ce qu'il adviendrait de notre langue déjà en très mal en point, Notre cher Gwen Ha Du disparaîtrait du fronton de nos mairies et serait remplacé par un torchon façon PdL. Symbolique me diriez vous. Oui mais notre drapeau est justement le symbole même de notre identité, clairement le perdre c'est perdre notre identité, en un symbole tout est dit.
J.ai malheureusement bien peur que nos politiciens ne retiendrons que la une du Télégramme et se serviront de ces 63% pour se justifier d'une fusion. Sans plus aucun soutien des «Bretons» du gouvernement je vois mal notre réunification aboutir. Et ce n'est pas avec 15000 manifestants qu'on les ferra plier. S'il n'est pas trop tard il faudra beaucoup plus de monde lors de la prochaine manif. Que tous ceux qui sont actif dans quelque soit le domaine associatif Breton, mobilisent le maximum de gens pour atteindre un chiffre très élevé. Continuons la lutte !
Breizh da viken

Yves Lainé
Vendredi 15 novembre 2024
Transformer l'essai ou on perd encore 4 ans

L'assemblée Nationale devrait dès ce mardi 8/7 donc, reprendre l'affaire que voulait proposer Didier Guillaume au Sénat.. Ci-après le communiqué AFP.

Si j'ai bien compris, des raisons techniques (impossibilité de changer le cadre des élections de décembre 2015 après décembre 2014) nous imposeraient
- d'attendre 2015 pour voter dans et pour une région inchangée (pays de la Loire et B4)
- de procéder à un référendum de changement à compter de janvier 2016
- de réunir l'accord des PdL comme de B4 et du département 44 pour avoir le droit de la faire.

En clair perdre encore 4 ans et passer par de nouvelles chicanes !
Réfléchissons : Si ceci est accepté, un droit nous est reconnu…dans l'avenir, et si….et sauf si...
Pratiquement à supposer que l'on fasse cela :
Acte Un : la première session 2016 des assemblées régionales et du département 44 seront consacrées à cette question . Donc les campagnes politiques des deux régions intégreront la perspective de réunification (dans B4 = pour et dans PdL= contre).
Au cours de la même période , donc, les futurs Conseillers Régionaux feront, selon, un acte de foi et de doute, et seront donc en contradiction avec eux-mêmes.. Comment espérer que les électeurs se déplacent !
Acte deux : A supposer que les conditions soient réunies et que le oui au déplacement de 44 l'emporte, de quel poids pèseront, pendant 4 ans, des assemblées régionales dont les administrés (et les élus) sauront qu'elles sont en sursis ?
Conclusion : Il faut autoriser les délibérations correspondantes TOUT DE SUITE et ne rien demander aux Pays de la Loire – Et pour faire bon compte, on serait bien aises que la Mayenne fasse la même démarche que 44 (rejoindre une Région appelée Bretagne…)

Yves Lainé


Louis Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
Le but de tout cela, il ne faut pas s'y tromper est de fusionner B4 et PdlL au dernier moment, en catimini sans que nous puissions réagir.

J'en ai la conviction.

Par ailleurs l'amendement du PS ne vise absolument pas à accorder un droit d'option, c'est tout l'inverse : il construit un mur.

Aucune région n'acceptera de se délester de ses départements, encore plus si il faut atteindre le quota surréaliste et antidémocratique de 3/5ème du Conseil régional concerné. Par ailleurs ce dispositif existe déjà, il n'y a rien de nouveau sauf qu'actuellement il faut également un référendum (après tout c'est démocratique et peut permettre aux assemblées de mois se braquer au préalable).

Enfin, il faut bien préciser que ce «droit» qui n'a rien de nouveau serait valable de 2016 à 2020, et plus après...c'est une régression par rapport à la réglementation actuelle !


jacques-yves mouton
Vendredi 15 novembre 2024
Aujourd'hui a paru un article dans OF sur Ayrault : il revient à la charge avec son grand ouest! langage performatif, rentabilité, productivité, petite mise de côté du côté identitaire et culturel (de la rigolade) : bref le parfait langage d'un technocrate, d'un oligarque fleurant bon les années Tapie, les années quatre-vingt où la valeur d'un individu se mesurait à son degré de réussite. Vibrant plaidoyer pour la métropolisation. être «in» dans la mondialisation. Et bien, monsieur Ayrault, tout cela n'est guère engageant! Les jeunes Bretons qui ont voté PS se jurent bien de ne plus voter PS, où ceux qui ont voté PS regrettent d'avoir voter PS. Voilà le résultat de reniements, de volte-faces, de coups de poignards dans le dos nés de l'affaire du grand ouest. La Bretagne, un des bastions du PS, ne le sera plus. Dans cette lamentable histoire, les citoyens n'existent pas. Les Bretons veulent à grande majorité la réunification, les technocrates ne les écoutent pas. La démocratie existe-elle toujours?

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