Société bloquée par refus, mensonges et leurres

Communiqué de presse publié le 12/10/16 18:15 dans Elections par Angèle Jacq pour Angèle Jacq

Dans un autre pays que l'Hexagone Tricolore, des manifestations depuis une quarantaine d'années auraient amené une recherche de réformes… au moins a minima, à force d'entendre les incessantes demandes des diverses couches sociétales de ces régions si riches d'originalités et de cultures.

Mais en France, non !

Car pour une poignée de hauts-fonctionnaires qui se reproduit sur elle-même et ferre sa chasse-gardée si précieuse de gauche ou de droite, d'une élection à une autre, il n'existe et ne peut exister qu'une pensée unique qui tombe depuis ce cercle restreint au coeur de Paris. Et fondus dans la mouvance politique du moment au fil des déceptions et… des déficits abyssaux, les Haut-Fonctionnaires tirent les ficelles de cette gouvernance mais ce sont les politiques qui en font les lois ! Donc responsables : ah, non !

Ce sont les prédécesseurs qui les ont mis devant cet état de fait. Une législature, dans laquelle ils se sentent si bien, n'en fait ni des responsables encore moins des coupables… ils assurent la liberté républicaine… bien sûr, la meilleure du monde, et donc ne veulent pas réformer l'État. Un État ruiné qui creuse sa dette un peu plus chaque jeudi de la semaine grâce à la garantie apportée par les comptes en banque et bas de laine des citoyens de l'Hexagone.

Un domaine où les Bretons tiennent le haut du pavé et payent. Mais pour quel retour dans une Bretagne tronquée sans jamais demander leur avis !

Or, ils tiennent - rappelons-nous le référendum sur Maastricht - dans le pourcentage de leurs votes, la force de faire basculer les idées d'un côté ou de l'autre.

Enfin pour la première fois pour cette élection, un candidat s'est levé parmi eux. La pensée unique et jacobine aura un contradicteur régional.

Christian Troadec porte la différence des Régions dans cette pantalonnade indigne et le besoin d'autonomie à l'image des autres régions d'Europe. N'en déplaise à ceux qui nous gouvernent – mal - nous savons compter et nous exigeons le transfert des compétences à la Bretagne historique.

Et enfin ne plus s'entendre dire : “ citoyens, soyez contents de posséder la liberté de pensée, de l'exprimer, de l'écrire et de la publier. Et bientôt vous allez pouvoir voter ! Quelle chance ! ”

En écartant de dire :

“ Ce sera dans un scrutin sans proportionnelle, où seuls ceux, dits “majoritaires,” obtiennent des élus. Et être légitimement élu avec seulement 10 à 15 % de votes exprimés à partir des inscrits sur listes électorales ! Car les citoyens sont détournés du vote par les mascarades hollywoodiennes  des politiques !

Enfin, quelle place pour les peuples minoritaires ? Ils ont exprimé leurs idées que les majoritaires, après promesses fallacieuses, se dépêcheront d'enterrer sitôt les urnes ramassées.

Après ? Les citoyens retourneront au « taf »… s'ils en ont un. Ou vers le chômage : “nous y pourvoyons,” dira-t-on Là-Haut… jusqu'au jour où il faut bien rayer ces chômeurs des listes… Ainsi, après, ils n'existent plus. Mais participent à la baisse des statistiques… promise par Hollande.

Ainsi va l'utopie dans l'Hexagone et tue la démocratie.


Vos commentaires :
Hoel
Lundi 23 décembre 2024
C'est une erreur d'attendre l'homme providentiel. Quels que soient les mérites de Christian Troadec, et en souhaitant qu'il fasse les meilleurs scores possibles à toutes les élections auxquelles il se présentera, on ne peut pas attendre un éventuel succès en se contentant de se croiser les bras et de croiser les doigts.

« Les prétendus sauvages d’Amérique sont des souverains qui reçoivent des ambassadeurs de nos colonies transplantées auprès de leur territoire, par l’avarice et par la légèreté. Ils connaissent l’honneur, dont jamais nos sauvages d’Europe n’ont entendu parler. Ils ont une patrie, ils l’aiment, ils la défendent ; ils font des traités ; ils se battent avec courage, et parlent souvent avec une énergie héroïque. Y a-t-il une plus belle réponse, dans les Grands Hommes de Plutarque, que celle de ce chef de Canadiens à qui une nation européenne proposait de lui céder son patrimoine ? « Nous sommes nés sur cette terre, nos pères y sont ensevelis ; dirons-nous aux ossements de nos pères : Levez-vous, et venez avec nous dans une terre étrangère ? »

Voltaire - Essai sur les mœurs et l'esprit des nations

«Ils connaissent l’honneur, dont jamais nos sauvages d’Europe n’ont entendu parler.»

L'histoire de la Bretagne n'est pas enseignée dans le système scolaire parce que si elle l'était, les Bretons apprendraient qu'ils sont une nation.

« J’ai dit que ce n’était pas un privilège, que les corporations avaient des privilèges (elles en avaient à cette époque), mais que les nations avaient des droits… »

Le Chapelier (1788)

Les nations ont non seulement des droits, mais elles sont souveraines, et leur souveraineté est inaliénable.

Voilà historiquement la réalité politique de la Bretagne : une nation, souveraine en droit (à défaut de l'être dans les faits)

Les révolutionnaires français ont décidé non seulement de violer nos droits, de violer notre souveraineté, mais, bien plus encore, de nous faire disparaître, purement et simplement.

Nous ne devons pas attendre que l'Etat français reconnaisse nos droits, il ne le fera jamais de son propre mouvement, nous devons affirmer nous-mêmes nos droits, notre souveraineté, et refuser de nous soumettre à un Etat français avec lequel nous ne sommes liés par aucun traité et par aucun contrat.

Nous devons refuser la «domination» française.

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