Certains voudraient un «service après-vente», une fois la charte «Ya d'ar brezhoneg» signée. D'autres font confiance, et quelques années ou mois plus tard, se rendent compte qu'un comité de vigilance citoyen ne serait pas de trop pour éviter des oublis regrettables...
Le répondeur devait être en breton, et il revient en français quelques mois plus tard. Le beau papier glacé bilingue des bulletins municipaux, autrefois bilingue, revient monolingue. On s'adresse aux touristes ? Alors, parlons anglais, et négligeons la langue parlée depuis mille ans sur ce territoire dont sont curieux justement, les touristes...
Cet été, lecteurs de l'ABP, n'hésitez pas à envoyer des photos à la rédaction de vos lieux de vacances, pour féliciter les communes, ou les encourager à employer trois langues au minimum, éveiller la curiosité des estivants comme de ceux dont leurs familles parlaient cette langue au quotidien, il n'y a pas si longtemps. Ce «very old language» doit avoir une place dans la vie publique.
Il faudra aussi inciter l'association «Les Pavillons bleus» qui édite le panneau de la photo, à respecter les droits linguistiques des territoires sur lesquels elle s'implante. Elle n'a pas signé la charte, et il serait intéressant de voir ce qu'il en est sur la côte basque, ou catalane...
■Si signer la charte sert à se donner bonne conscience, il vaut mieux arrêter, l'argent ainsi dépensé servira ailleurs.
Si les militants passent leur temps à se donner bonne conscience, où allons nous?
Regardons la vérité en face: notre langue est , et sera de plus en plus , dans une phase critique, et joue sa survie. Il nous faut donc : plus d'écoles Diwan et bilingues, plus d'élèves dans des cours du soir structurés, une chaîne de télé bilingue,des avancées politiques pour soutenir ce qui a été créé,...
La revendication linguistique est devenue trop molle ou inexistante. La réflexion politique est au stade d'agonie: comment se fait-il qu'il n'y ait pas plus de débats à la suite du résultat plus que catastrophique des dernières élections? Je dis bien débat, et non pas insultes ni propos désobligeants. Il y a une solution quelque part, et il faut la trouver ! Une partie de la solution passe par l'UNITE,l'UNITE et encore l'UNITE ! !
Est-ce qu'on en a pris le chemin ?....
Cette signature qui va au-delà de l’assemblée signataire originelle, doit être considérée comme définitive ! Ne pas la respecter rend ces élus peu crédibles dans leurs fonctions, ce sont leurs paroles, leurs propres statuts et la valeur des décisions de l’élu, ainsi qu’à l’occasion leur identité de Breton, qu’ils bafouent honteusement et qui sont désormais sujets à caution !!!
Je trouve que l’après engagement (signature) considéré comme un vulgaire SAV (Service Après Vente) me dérange beaucoup ! Mais je pense que de Fanny cela relève d’une certaine ironie corrosive…
Je trouve un peu tardif que cette question «émerge» maintenant sur ABP. J’avais fait cette remarque voilà déjà quelques années lorsque à Douarnenez, l’équipe municipale du sénateur Philippe Paul(Ump) avait «conquis» la mairie, sur l’équipe de Madame Provost (Ps)…
Les nouveaux supplétifs forts de leur victoire ont liquidé rapidement toute présence du breton, je dois le dire pas très développée auparavant. J’avais même à l’époque (Ps-Pc)compté le nombre de mots en breton que contenait ce bulletin municipal de Douarnenez qui était distribué régulièrement chez les « Pen Sardin ». pas de quoi attraper un mal de tête, ni être informé dans sa langue. Sauf qu’avec le nouveau staff (Ump), ceux qui voulaient en avoir du breton sur le bulletin, n’avaient qu’à aller se faire voir sur internet! …
J’avais dû faire la même remarque une deuxième fois sur ABP, sans que jamais aucun commentaire ne soit écrit…de qui que ce soit.
Comment s’appelait (ou s’appelle) déjà la présidente de Ya Ar Brezhoneg, ou plutôt d’OFIS AR BREZHONEG? Oui vous savez celle, avec ceux, qui officiaient au conseil régional ?... Je vois que des commentaires et de l’article il n’y a que « jiler» pour citer l'Ofis ar brezhoneg .
Là encore nous voyons, et se confirme, que le «militantisme breton» fait plus que fausse route en s’associant et se soumettant aux organisation jacobines…Quelles qu’elles soient !!!
Le Service Après Vente est laissé aux ferrailleurs et recyclages parisiens, et leurs succursales régionales!
En Bretagne, il n'y a aucun élu nationaliste (breton), mais nous avons à profusion du PS, du PC, parfois de l'UMP/LF ou FN... ou même pour être cool... de l'écolo (bien rouge, evel just...).
Depuis 60 ans, le militantisme breton a viré à gauche et à l'extrême gauche, sans jamais constituer une force politique mais en récoltant toujours des voix pour le PS (PS un parti jacobin pratiquement disparu aujourd'hui... d'où la futilité de la démarche).
Les militants bretons ont préféré contribuer à un «peuple de gauche» aussi artificiel que la prétendue nation française et s'opposer à un peuple/une nation bretonne bien réel au titre que cela faisait fascho... (ben oui...)
Aujourd'hui, on vient nous dire que nos élus signent des chartes et s'assoient dessus....???
Mais il est où le problème...?
Nos élus sont des gens «éclairés» et «ouverts sur le monde», s'ils font une telle chose c'est qu'il doit y avoir une raison....
On nous dira que les élus Corses ne font pas pareil... oui, mais les élus Corses sont des faschos (je veux dire des nationalistes...).
S'ils soutiennent la langue corse, l'identité et la démocratie corse, c'est à l'évidence pour de mauvaises raisons....
Si on ne comprend pas ce que je veux dire, le mieux est de s'adresser à Kevre Breizh.... (Un truc regroupant les associations bretonnes, attention ça ne rigole pas... il y a du monde derrière...).
Depuis des années, on n'entend parler de Kevre Breizh que pour faire des articles anti-FN dans un espoir à peine dissimulé de soutien au PS jacobin....
Et de langue bretonne ou la démocratie bretonne, la belle association ne perçoit plus trop le sens... (peut-être un truc fascho qui nous aurait échappé...?) Dernièrement pour avoir osé évoquer une fête de la langue bretonne, Kevre Breizh s'est précipitée pour dire qu'elle était «international»... (Ouf, on a échappé de peu à un acte fasciste...!)
Maintenant, comme moyen d'action, il nous reste le fait de «féliciter les communes» et nous «renseigner» sur ce que fait le «pavillon bleu» au Pays Basque...? Et tout ça pour le plaisir des.... «estivants»...! (ben oui, le plaisir du Breton, c'est fasciste...)
Franchement, j'ai pas envie.... (à vrai dire, cette proposition ressemble à une humiliation supplémentaire... et si comme je le crains elle est sincère je n'ose en tirer une conclusion...)
Si en Bretagne nous voulons vraiment voir les choses changer, c'est pas ainsi que l'on procède mais en changeant nos élus pour des élus vraiment bretons (nationaliste comme en Corse).... et tant pis si on passe pour des fascistes....
(Après tout un sympathisant des écoles bilingues et grand amoureux de la langue bretonne n'évoquaient-ils pas sur ABP un «Diwan uber alles».... Ben oui, apprendre aux enfants leur langue comme partout ailleurs dans le monde, en Bretagne c'est fascho... enfin nazi pour le cas présent!)
Donc en Bretagne, si on résonne en démocrate ou en respectueux des droits de l'homme ou de l'enfant... on est fasciste...!
Et ce n'est pas le bilan sur «l'avancée démocratique» suite à 15 années de socialisme triomphant (souhaité par l'ensemble du milieu militant breton qui n'est pas fasciste comme on le sait...) qui viendra nous démontrer l'inverse...
Donc, maintenant qu'on le sait... En Bretagne nous avons 2 mots :
Fasciste : Pour définir ceux qui font avancer la démocratie (ex: Corse, Ecosse, Catalogne, Iles Féroés et Kurdistan pour la touche exotique)....
Socialiste : Pour définir ceux qui comme en Bretagne.... font avancer................ «?» (....peut-être le mépris de soi et la haine du démocrate, je veux dire du fasciste...)