Seules quelques associations ont le droit de cité à Vannes !

L'association Bemdez a quitté l'inauguration du Celti'Vannes à travers le vernissage de l'exposition “Les Celtes et l'origine de la Bretagne”, proposée dans ce cadre, après un bref et vif échange avec M. Gabriel Sauvet, maire-adjoint chargé de la culture. A la grande surprise des membres des associations arrivées en avance sur les lieux, seuls 3 représentants associatifs étaient invités à la conférence de presse précédant l'inauguration. Parmi eux, des absents depuis plusieurs années dans les réunions.

Cette petite opération mesquine et sournoise est dans la droite ligne de la politique culturelle menée depuis de longues années par la municipalité, plus motivée à satisfaire le parisanisme local et à organiser un favoritisme diviseur que d'oeuvrer sérieusement pour la culture de notre pays.

Plusieurs d'entre nous ont proposé des événements ayant connu un vif succès ces dernières années. A titre d'exemple, le centre aéré en breton, les concerts (parmi les plus populaires on compte Carlos Nuñes, spectacle sur Glenmor, Nolwenn Leroy...), le salon du livre de Bretagne furent des événements phares de la réussite de notre entente inter-associative. Nous ne méritons donc pas d'être invités !

Enfin, rappelons qu'à l'initiative de Bemdez, le festival devait s'élargir à la communauté d'agglomération. Or, le centre aéré en breton de Plescop a dû être annulé, faute d'informations de la part de la municipalité qui s'était engagée à faire le lien entre les organisateurs du Celti'Vannes et Vannes Agglo, communauté d'agglomération de Vannes.

A ceci, le maire-adjoint répond sans vergogne que nous n'étions pas à la dernière réunion ! En effet, nous nous sommes excusés de ne pas être représentés à la dernière réunion, extrêmement tardive et au mois d'août, mais sommes restés néanmoins en constant contact avec la mairie et les associations.

Plutôt que de suivre servilement la cour des élus de Vannes, l'association Bemdez a préféré quitter la salle.

Pour Bemdez,

Bertrand Deléon.