Réunification : manifestation devant la préfecture le 30 juin à 14 h 30

Communiqué de presse publié le 26/06/12 19:42 dans La réunification par Angèle Jacq pour Angèle Jacq

Les élections passées, le combat continue pour une Bretagne entière.

Car parmi les soixante propositions de François Hollande, il y avait une promesse : une autre décentralisation. Laquelle ? Elle n'était pas très précise et surtout gênée aux entournures du découpage administratif. Cela s'est précisé avec la nomination de Jean-Marc Ayrault à Matignon, grand pourfendeur d'une éventuelle réunification.

D'où, pour un meilleur respect de la démocratie – dite, participative, au parti socialiste - les rappels suivants :

- Les deux assemblées bretonnes, région administrative et département de Loire-Atlantique, ont l'une et l'autre voté des vœux en faveur de la réunification. Constitutionnellement, dès lors, le président de la république Nicolas Sarkozy aurait dû organiser un référendum sur ce territoire historique. Il ne l'a pas fait. Car il fallait satisfaire les jacobins de droite et de gauche concernant la géographie de cette consultation. Ces deux tendances centralisatrices, gauche et droite confondues, s'entendant sur l'élargissement de la consultation aux Pays de La Loire. Historiquement, non concernés. dont 4 départements sur 5 ne sont pas historiquement concernés. Rappelons que le découpage actuel a été fait sans consultation de l'ensemble de la population bretonne ni même celle de Loire-Atlantique.

- Lors de la remise du rapport Balladur, on se rappelle les sombres tractations, qui y ajoutèrent l'impossibilité d'un découpage entre régions. Nouveau verrou antidémocratique, en puissance, spécialement pensé pour la Bretagne.

Alors qu'allaient devenir et que valaient les votes de ces deux assemblées représentatives des citoyens de ce territoire ? Question qui fut posée tant à Jean-Yves Le Drian, président de la région administrative qu'à Patrick Mareschal, président du conseil général de Loire-Atlantique Leur réponse fut invariable, en résumé : “ la balle est dans le camp de l'Élysée”… puis Philippe Grosvalet, successeur de Patrick Maréchal, fut plus explicite : il était contre !

Néanmoins ces votes sont et demeurent et un minimum de démocratie oblige à respecter la loi.

Cela dit, normalement la question ne se pose plus puisque les deux assemblées sont d'accord quant à la réunification. L'Élysée, le sénat, la chambre des députés, la région administrative Bretagne et la Loire-Atlantique, les grandes villes bretonnes etc… le parti socialiste y dispose de tous les pouvoirs. Alors enfin, et sans langue de bois pour se défausser : “ce n'est pas moi, c'est l'autre !”, vont-ils respecter la loi et permettre – non seulement cette réunification souhaitée par la population – mais aussi une gestion au plus proche du citoyen dans cette Bretagne “rose". Le vote du département de Loire-Atlantique identique à celui du reste de la Bretagne démontre, si besoin en était, que nous sommes un même territoire et une même communauté de pensée

La manifestation devant les préfectures de Bretagne le 30 juin, jour anniversaire de la coupure arbitraire de son territoire en 1941, veut rappeler aux élus que la constitution française doit être respectée.


Vos commentaires :
Pierre CAMARET
Lundi 23 décembre 2024
Bonne Chance.
Certains bretons ont la reputation d' etre tetus . Dans le cas present , c'est une qualite .

Michel Prigent
Lundi 23 décembre 2024
L'année dernière, on était bien une soixantaine devant la préfecture à Nantes.
Nous sommes de ceux qui privilégient la démocratie à la République, fusse t'elle française, voire même «une et indivisible» !

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