Réunification : les socialistes portent la lourde responsabilité de l'échec

Communiqué de presse publié le 20/11/14 21:34 dans La réunification par Stéphane Sallier pour Stéphane Sallier

« Pour la Bretagne, ce débat sur la délimitation des régions est un échec sur toute la ligne » affirme le Député Marc LE FUR à l'issue de la deuxième lecture du projet de loi du Gouvernement à l'Assemblée nationale.

« C'est un échec sur le fond car nous n'avons obtenu ni la modification des limites de la région qui aurait permis de retrouver Nantes et la Loire-Atlantique dans une belle région Bretagne réunifiée, ni le droit d'option qui aurait permis à un département de changer de région sans que l'avis de la région d'origine ne soit décisif » poursuit le Député des Côtes d'Armor.

« C'est un échec sur la forme pour les députés socialistes bretons qui, à l'image de M. URVOAS, ont préféré lâcher la proie pour l'ombre et n'ont rien eu. M. URVOAS a en effet été jusqu'à voter contre l'amendement qui proposait la réunification. Il a cru qu'en étant un bon élève du Parti socialiste, il obtiendrait une avancée sur le droit d'option et il n'a rien obtenu puisque ses propres amendements ont été rejetés par la majorité de l'Assemblée. Tout est verrouillé. C'est le grand retour des Jacobins. » complète le Vice-président de l'Assemblée nationale.

« Ces journées de novembre 2014 resteront des « devezhiou du » (journées noires) dans l'Histoire de la Bretagne. Elles laissent un goût amer dans la bouche de tous les Bretons qui avaient cru que la réunification était à la portée de la main. Elles laissent une lourde responsabilité sur les épaules des ministres et parlementaires socialistes bretons qui n'ont pas su saisir cette chance historique. Pour ma part, je continuerai à porter ce combat sans mollir afin que nous réussissions un jour cette réunification. » conclut Marc LE FUR.


Vos commentaires :
SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
C'est le grand retour des Jacobins
D'ici qu'ils n'aillent pas récupérer une guillotine dans un musée ,certains en seraient encore bien capables

PIERRE CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
Alors , il faut s'
órganiser.Les Kermesses n'ont rien donne.

Je ne serrerai plus la main d'un socialiste , surtout si , il est Breton .
Le pouvoir parisien actuel est l'ennemi No1.Dans 2 ans et demi , il est vire, entre temps le harcelement .
Je viens d'avoir un dejeuner avec un membre du Gouvernement du Queensland ( Australie) Brisbane .
J'ai habille le gouvernement socialiste francais , pour plusieurs hivers .


PHILOU
Vendredi 15 novembre 2024
@ Pierre Camaret : pour serrer la main d'un socialiste, il faudrait déjà habiter Europe ;-)
Moi je vais encore serrer la main de certains socialistes. Certe, dans cette triste affaire, le PS a une lourde responsabilité et Urvoas vient de faire la preuve sinon d'une duplicité au moins d'une crédulité indigne d'un représentant du peuple. Il pensait vraiment avoir le droit d'option ? S'il avait fait son boulot il l'aurait eu en faisant rappliquer des députés pour le voter. Car l'option n'est pas passé à 7 voix. Si un présdient de commission des lois, membre d'une majorité n'est pas capable de trouver 7 députés de plus pour voter un texte, où va-t-on ??
Mais il y a aussi des socialistes qui se sont battus pour faire passer la réforme et des élus socialistes qui, s'ils ne sont pas députés, ont travaillé sans relâche pour tenter de faire passer sinon la réforme, au moins un droit d'option allégé.
Je ne crois pas que Monsieur Le Fur puisse nous affirmer que son parti était favorable et je n'oublie pas que, lorsqu'ils étaient au pouvoir, les membres de son parti n'ont pas fait mieux.
Donc, arrêtons les querelles de clochers et constatons que dans tous les partis, quelques soit leur couleur, les jacobins sont bien présents. Ca doit nous servir de leçon et nous faire changer de posture pour les prochaines échéances. J'attends de voir si les uns et les autres seront capables de choisir entre leur parti politique et leurs convictions en étant prêt à s'allier dans une liste qui mettra la Bretagne comme priorité

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