Réunification : les candidats à la primaire écologiste s’engagent
Communiqué de presse publié le 15/09/21 22:53 dans La réunification par pour
Dans le cadre de l’élection présidentielle, l’association « A la bretonne ! » va solliciter l’ensemble des candidats.
La première étape a eu lieu ce mardi 14 septembre. Les cinq candidats à la primaire écologiste, Delphine Batho, Jean-Marc Governatori, Yannick Jadot, Eric Piolle et Sandrine Rousseau se sont engagés en faveur d’un référendum.
En 2018, 105 000 électeurs de Loire-Atlantique ont signé une pétition pour voter sur la réunification de la Bretagne. Selon un sondage Ifop de mai 2021, 80% des habitants du département sont favorables à un tel vote. Dans une période où notre démocratie est en panne, cette mobilisation citoyenne d’une ampleur inédite en France doit trouver un débouché. L’enjeu est civique et démocratique !
Selon Christophe Prugne, président d’A la bretonne !, « la première étape est franchie : nous avons obtenu un engagement clair de tous les candidats à la primaire écologiste. Notre association se projette déjà dans l’étape suivante. Aujourd’hui, nous avons écrit à Anne Hidalgo pour lui demander de se positionner à son tour sur cette demande citoyenne d’un référendum en Loire-Atlantique. Nous espérons qu’elle suivra la position de sa directrice de campagne, Johanna Rolland, qui a fait voter un vœu en faveur de ce référendum en février dernier. »
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Vos commentaires :
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Un tel référendum n'existe pas dans la Constitution. Comment un Etat aussi centralisé que la République française pourrait-il le permettre ?
En revanche, une consultation est possible et la pétition demande toujours au CD 44 de l'organiser.
jakez Lhéritier de St Nazer de Bretagne
Vendredi 22 novembre 2024
La Loire Atlantique a été détachée sans votes du peuple breton.
Réunification sans «référendum » impossible à organiser et qui ne sera pas respecter comme ceux de 1969,2005 ainsi que la consultation de NDDL.
Pas de perte de temps et d'argent!
Que toutes les structures politiques syndicales etc de Loire Atlantique se structurent sur l'ensemble de la Bretagne historique?C'est possible immédiatement.
Aux actes
Contre le «grand ouest» que certains préparent...
Michel bernard
Vendredi 22 novembre 2024
Qui croirait les promesses de ces menteurs pathologiques qui font 3 ou 4% des voix et avec 70 % d 'abstention, popularisez votre combat pour la Bretagne sans ces partis sans electeurs en reconstruisant une identite bretonne forte qui ne rejette pas,n 'impose pas et partage un pouvoir regional sans rompre avec ses voisins.
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
La Bretagne a été découpée en cinq, puis remontée à quatre. Deux raisons principales à cela :
1. La raison d'Etat. Paris a une peur bleue de la Bretagne. Le peuple breton, qui ignore tout de son Histoire, de sa géographie, de ses langues, me semble le peuple le plus acculturé de la Terre, mais il y a tout de même un curieux
«effet péninsule» qui se prolonge jusqu'à Clisson.
2. La folie des grandeurs propre aux élites nantaises. Le CD 44 refuse la consultation car, si le oui l'emportait, la région administrative recouvrerait vraisemblablement son intégrité historique et c'en serait fini du grand ouest. Et si le non l'emportait, la fracture administrative en sortirait renforcée, ce qui ne ferait pas non plus l'affaire des tenants de la fusion des deux régions.
La Loire-Atlantique, c'est la Bretagne, il ne peut en être autrement. Ce n'est pas l'Anjou, ni le Poitou. Aussi, même si la consultation venait à être perdue, en aucun cas «le sujet serait clos», n'en déplaise à Monsieur Le Teuff. L'avenir est caché : les consultations alsaciennes avaient été un échec, l'Alsace avait ensuite été engloutie dans un grand machin, puis l'espoir est revenu !
Rafig
Vendredi 22 novembre 2024
Un breton demande la Réunification directe et sans passer par un référendum.
Nous n'avons pas à voter pour nos droits confisqués.
Amis militants posez la bonne question march plij
Killian Le Tréguuer
Vendredi 22 novembre 2024
Personne n'y croit à ces balivernes.
Lesur
Vendredi 22 novembre 2024
Opala !
Un référendum commandité par Johanna Rolland et A la bretonne. Ça sent le coup fourré à plein nez, pour qu'on soit amené, après modif de la loi permettant de le réaliser, à choisir entre la peste ou le choléra (fusion ou statu quo). Et là, c'en est définitivement perdu d'une possible réunification de la Bretagne.
Rejetons, par pitié. Et l'idée, et les commanditaires.
Thomas
Vendredi 22 novembre 2024
Ce qu'il est le plus comique avec cette nouvelle arnaque, c'est le couplet sur la nécessité d'avoir des études d'impacts....ou comment grappiller les futurs budgets de campagnes électorales.
Yann
Vendredi 22 novembre 2024
Ce jeudi 16 décembre sur Télénantes : émission politique
«pas de blabla» en coopération avec Ouest-France. Vidéo.
Voir le site Première partie à partir de 3 min 33 Julie Laernoes ELLV 2ème adjointe à la ville de Nantes explique :
« Yannick Jadot est venu en tant que député du grand-ouest» Tout est dit. Les Verts de Nantes, d'Anjou, de Sarthe sont donc en phase pour reconnaître une entité Grand Ouest.
kryd44
Vendredi 22 novembre 2024
Les Bretons acculturés ? C'est le cas pour toutes les «régions françaises» et les outre-mers . L'histoire dite «de France » et enseignée comme telle , n'est qu'un roman national !
Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
Un mensonge n'est jamais un engagement! Un engagement que l'on sait ne pas pouvoir ni vouloir tenir est une trahison anticipée,en conscience.
Quelqu'un disait:
« Ta bouche peut mentir , mais sa grimace dit cependant la vérité! »
Les théories sociales, sociétales, leurs parcours, leurs prétentions aux écologistes politiciens, nous commanderaient de voter pour le moins nocifs, pour ceux qui voudraient y participer, et c'est là sans aucun doute que l'on découvre, que se trouve notre dilemme! Pour survivre.
Bien sûr ceux-là qui se disent «écologistes» ne sont pas les seuls, mais je dois dire, qu'ils sont ceux qui m'inquiètent le plus!
Comme nous sommes plus qu'habitués aux «engagements» qui sont dans les faits de ne jamais s'engager, sauf auprès des simples d'esprit qui en acceptent la rêverie, vous pouvez donc vous faire une idée des interrogations que je me pose sur ceux qui veulent contre vents et marées de ces engagements évanescents.
Et puis vouloir à tous prix un référendum pour la BRETAGNE, alors qu'un petit décret parisien du démembrement breton en est la cause, c'est tout bonnement vouloir organiser de multiples façons que ce soit le NON qui l'emporte. La démographie dans l’est de la BRETAGNE devrait bien retenir l’attention des Bretons, et des politiques qui sont perpétrées, par des Rolland et Appéré… Je pense que la capitale et conseil régional doivent être établis sans trop tarder en Cornouailles (KERNEV) ! Pour qu'en BRETAGNE le mot capitale ait encore un sens!
Alors d'accord avec beaucoup d'autres ici, je dis et maintiens que ce qu'un décret a commis, un autre petit décret doit décommettre!
Un NON à un référendum imposé ne sera jamais par moi reconnu, il n'aurait rien de l'esprit démocratique qu'ILS voudraient ensuite, toujours, faire valoir « contre » toutes manifestations politiques ou culturelles!
Pour conclure je dois dire que l'état de Nantes et de Rennes (pour ne citer que ces villes) de l'est BRETAGNE, me pose beaucoup d'autres questions! Notamment sur le rôle de capitales bretonnes de Rennes et de Nantes!
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Pourquoi refuser l'idée d'un vote en Loire-Atlantique? Certes, la sincérité du scrutin ne va pas de soi, vu la puissance de feu des pouvoirs publics.
Mais les Corses ont bien voté, eux, en 2003. Et cette consultation a même repoussé le projet de création d'une nouvelle collectivité territoriale qui serait née de la fusion de la région et des deux départements. Pourtant, cela n'a en rien compromis son avènement 15 ans plus tard, avec un statut particulier. J'imagine d'ailleurs que certains ont cru bon de dire en 2003 que le débat était clos...
Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
Que je sache Anne Merrien ce n'est pas un «morceau» seulement de la Corse qui a voté sur la question qui les occupait . Ensuite Ils avaient bien compris eux,qu'ils avaient fait une connerie qu'ils n'ont pas manqué de rectifier. Je ne ne me souviens pas bien mais j'ai l'impression à l'époque du refus, les électeurs n'avaient pas été correctement informés.
Quelqu'un pourrait peut-être donné une information là-dessus?
Lesur
Vendredi 22 novembre 2024
Julie Laernoes adjointe EELV auprès de Johanna Rolland parle de Yannick Jadot. Edifiant. Voir TéléNantes :
Voir le site
Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
Par le décret du 6 Décembre 1956 signé dans le cadre des «pouvoirs spéciaux» qui lui avaient été attribués par un vote de l’AN afin faire face à la question insurrectionnelle algérienne - et pas autre chose - Guy Mollet profita de la situation exceptionnelle et temporaire pour instituer une Région Bretagne à 4 départements.
A ce décret abusif, imposé à la hussarde, doit simplement répondre un nouveau décret annulant le premier.
Tous les référendums, les consultations, les votes que l’on voudra ne ferons que retarder la solution en noyant le poisson tout en permettant à des formations insincères de faire traîner les chose en ménageant la chèvre et le chou.
Ce n’est plus possible. Vous êtes pour la Réunif : militez pour un nouveau décret abolissant celui de 1956 en rétablissant la Bretagne dans ses droits historiques millénaires au lieu de la laisser végéter dans les limites - une fois de plus imposées - du «réduit breton» de la 2me guerre mondiale.
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Le seul fait d'être consultés, ce serait déjà une victoire. Il faudrait étudier comment les Corses ou les Alsaciens ont réussi à faire évoluer leur situation. Ils ne se sont pas avoué vaincus. Prétendre que le débat serait clos, comme le fait FLT, c'est une faute politique. On croirait entendre la Présidente de la région PdlL, à l'issue du vote sur la réforme territoriale. Curieuse dénomination «adjoint aux enjeux bretons». L'enjeu, c'est ce que l'on peut gagner ou perdre. Mais il est hors de question de perdre ! Jamais nous ne renoncerons à la Bretagne à cinq.
thomas
Vendredi 22 novembre 2024
@Alter Écho & Ego machin
La fusion avait été surtout refusé car la création de cette collectivité avait de forte chances de se faire au détriment de bastia pour ajaccio. Tout comme une réunification bretonne pourrait avoir des conséquences néfastes pour rennes si nantes prend le dessus. Exemple simple: actuellement la gestion des données des collectivités bretonnes est à rennes si il y a changement de capitale, cela peut impliquer un changement d'entreprises (42millions/an).
Les capitalismes ayant un problème avec le principe de non centralisation.
@Lesur
Merci pour le lien, une découvert étrange du néologisme -écofeminisme- et le fait que le vélo électrique c'est écologique^^.
jo charruau
Vendredi 22 novembre 2024
Ce qui devrait toutes et tous, nous réjouir c'est que notre demande justifiée de la réunification de la Bretagne a commencé par s'imposer dans l'agenda politique 2022. Nous devons maintenir la pression.
Il suffirait d'un décret, certes, mais, nous le constatons tous les jours, les décideurs formatés au centralisme parisien jouent la montre depuis 40 ans ! Que faut-il donc pour éviter ce statu-quo qui nous est préjudiciable ?
Il reste la voix populaire ( ric, rip) pour les habitants du 44 dont je suis. La consultation nddl , qui a eu un franc succès auprès de la population nantaise, a coûté 100 000 € . Je fais partie des 105 000 signataires de la pétition initiée par Bretagne Réunie qui aurait dû demander 1 ou 2 € à chaque pétitionnaire. C'est une leçon pour l'avenir pour éviter d'être tributaire de tous ces notables qui pensent d'abord à eux et à entretenir leurs chapelles. Et les Pdl courent toujours après une idendité...
De ma campagne nantaise, je pense que l' organisation d'un vote 44 semble être aujourd'hui la moins mauvaise des solutions pour retrouver la B5. Heureux suisses avec leurs votations.
François
Vendredi 22 novembre 2024
Alors je comprends mieux l'engagement des écologistes et de Julie Laernoes pour un référendum afin de répondre à la pétition des 105 000 électeurs de Loire-Atlantique-
En avant donc avec Anne Hidalgo.
Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
@ Anne Merrien :
« Curieuse dénomination »adjoint aux enjeux bretons".
Cela ressemble à s'y méprendre au secrétariat aux affaires indiennes etats-unien ou un commissariat aux questions juive français avec Pétain.
Le plus incompréhensible c'est la participation de bretons à cette mascarade !
La Région Bretagne est peu endettée, ce sont des terres attractives contrairement au Centre-Val-de-Loire ou Poitou-Charentes.
Les Pays-de-la-Loire se font petits depuis 2014.
Petillon p
Vendredi 22 novembre 2024
Pour paraphraser Staline : bretons combien de divisions ?
l'État français, peu importe ça forme et ses dirigeants, ne comprend que le rapport de force.
Hors sur ce dossier, une fois de plus, nous n'en avons aucun ! Demander l'aumône, à de potentiels candidats de partis politiques français, à une élection française, n'est pas un projet politique pour la Bretagne !
Aux dernières élections régionales, le seul parti politique breton n'est pas parvenu à faire un score honorable. Donc on est très loin du poids des natios en Corse ! On a le droit de rêver mais à un moment il faut mettre ses divisions de côté et proposer un projet d'avenir pour notre pays. Surtout quand l'on voit les dérives nationalistes et revanchardes chez nos voisins français ! (Avec l'appui de certains politiques bretons supplétifs des partis français...)
Référendum ? Nann trugarez !ce que décret à fait, décret doit défaire !
Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
Ok Thomas, Bastia contre Ajaccio ! J’ai lu quelque part que les nationalistes corses, (nationalistes du Sud et nationalistes du nord du Nord défendant deux bouts de gras différents???) avaient entériné le vote de refus de 2003. ( ?...)
Par ailleurs, il ne faut surtout pas accepter, une seule tentative, par des malveillants et malhonnêtes, d’établir une profonde confusion entre « RÉFÉRENDUM » et une « consultation » dans l’esprit des Bretons, comme dans celui des Français d’ailleurs ! Il ne faut aucune tolérance envers ces « vicieusetés » et escroqueries politiciennes.
Sur Wikipédia j’ai lu concernant la Corse «.., un référendum non contraignant… », l’on se moque décidément du sens et signification des mots.
C’est la « consultation » qui n’est pas contraignante, qui n’est qu’avis demandé à une population, à une communauté sur une question ou une autre. Par contre le résultat d’un « RÉFÉRENDUM » est la question apportant décision qui tranche ou apporte la réponse au problème (par un peuple souverain) en principe!
Et justement c’est ce à pourquoi je me suis toujours opposé à un « RÉFÉRENDUM » sur «notre» ré-unification. Après au moins sept à huit décennies de propagande des PdlL, de léthargie complice des élus bretons ( ?), et de modification démographique, ainsi que la négation de l’Histoire plus que millénaire elle, de la BRETAGNE, il n’y a pour moi aussi, qu’un décret qui doit annuler le décret scélérat de la séparation.
Toutes les propositions politiques diverses, d’aménagements ou autres pouvant concerner la BRETAGNE, exigent que le préalable de ré-unification soit d'abord réalisé ! Non reconnaissance d’un résultat quelconque d’un pseudo référendum-consultation, qu’un coup je vois, et que de l’autre je ne vois plus ?
Laisser planer l’imprécision entre les deux termes, voire la cultiver et « amalgamer » les deux en utilisant indifféremment l’un et l’autre terme dans une même discussion n’est pas, pour le moins, une preuve de sérieux ! Comme pour la « consultation » sur Notre Dame des Landes !
Voir le site
Pour l’Alsace une petite réflexion. Des Alsaciens qui ont aussi refusé une possible « réunification » des deux départements Haut et Bas Rhin…
« Un sondage Ifop réalisé en février 2018 révèle que 82 % des personnes interrogées seraient favorables à l'organisation d'un nouveau référendum sur la fusion des deux départements, et 67 % favorables à la sortie de la région Grand Est29. Plusieurs personnalités politiques alsaciennes ont milité pour un retour à l'existence administrative de l'Alsace. »
Trop tard ! Ou pas ?
Loïc
Vendredi 22 novembre 2024
A Killian Le Tréguer,
Qu'entendez-vous par «les PDL se font petits depuis 2014» ? Le flux de nouveaux arrivants est supérieur à celui de la Région administrative Bretagne. Il faut dire qu'ils se démènent pour être «attractifs».