Ce mercredi matin, les conseillers généraux du Morbihan, réunis en séance plénière, ont voté à l'unanimité un vœu proposé par le président du Conseil général, François Goulard.
La réunification de la Bretagne est un sujet régulièrement abordé dont les avancés tardent à se concrétiser.
Il parait difficile de se satisfaire du statu quo : outre l'histoire, la culture, l'identité que nous partageons et qui donnent un sens à la réunification bretonne, de nombreuses considérations très actuelles militent pour que la Loire-Atlantique retrouve son ancrage breton.
Sur le plan économique, en ce qui concerne les grands équipements structurants et pour ce qui est des grandes politiques publiques, il y a une vraie logique à adopter le cadre d'une Bretagne à cinq départements : pensons au domaine portuaire, où le grand port breton est à l'évidence Nantes-Saint-Nazaire ; aéroportuaire, où le grand équipement est l'aéroport Notre-Dame des Landes ; à la politique de l'enseignement supérieur et de la recherche, où seul le cumul des potentiels de la Bretagne actuelle et de Nantes est susceptible d'atteindre la masse critique requise par la compétition internationale, etc.
C'est pourquoi il vous est proposé d'émettre un vœu en faveur de la réunification de la Bretagne.
Ainsi, le Conseil général du Morbihan pourrait demander au Premier ministre de réunir une conférence inter-régionales, réunissant les deux Régions, Bretagne et Pays de Loire, ainsi que les 5 départements bretons, pour élaborer un calendrier et les bases d'un travail commun permettant à terme de réunifier la Bretagne.
■Mais le mensonge politicien et la bassesse façon Auxiette [ Président de la région administrative des PDL] ), ça commence à suffire.
La fin de la partition [de la Bretagne], la réunification administrative [de la Bretagne], est une nécessité historique, géographique, économique , politique.
Cet objectif est trans-partisan. Ni la gauche, ni le centre, ni la droite, ni - a fortiori - les fractions extrêmes, ne peuvent s'en arroger l'exclusivité (en terme d'objectif).
Mais le premier qui tire (théorème inverse de celui de Balladur) en sortira grand-vainqueur. En tout cas en tirera un avantage déterminant. Pour longtemps.
Ha bremañ, dav dezhe, ret eo dezhe kentoc'h, pa lavaran mat, kregiñ e-barzh hag ober, ober, kas an traoù war-raok da vat!
L'avantage, c'est que cela fait au-moins parler du sujet! C'est déjà, ça!
A nous de refuser les effets d'annonce, et d'exiger des résultats!
Nous sommes au 21ème siècle, il n'y a plus d'excuse pour ne pas résoudre une problèmatique aussi simple.
Aucun de nos hommes politiques bretons ne peut être crédible sans s'impliquer personnellement dans la réunification.
La molesse dans la réunification = la molesse dans tous les autres projets économiques pour la Bretagne.
=> A l'unanimité !
Ce n'est pas la première fois qu'il y a des voeux. Je ne sais pas de quoi avait l'air les autres mais celui-ci est présenté de manière assez ferme et avec de fortes motivations. Je ne suis pas sûr qu'un socialiste aurait formulé les choses aussi péremptoirement.
Il n'y a pas beaucoup d'hommes politiques bretons à avoir du tempérament. On émet un voeu, et puis on s'écrase. On a fait le maximum de nos possibilités : émettre un voeu.
Quand Patrick Mareschal était à la tête de la Loire-Atlantique, c'était vraime t le moment historique pour la Réunification. Il avait fait un sondage qui donnait 63% de favorables. Toutes les cartes étaient en main. Des voeux en voici en voilà, des présidents (région et départements) théoriquement favorables. Il n'a manqué que la volonté politique. On s'est contenté de mettre un gwenn-ha-du au département. Une misère.
Je pense François Goulard sincère même s'il a sûrement un intérêt politicien derrière cela mais au contraire: plus les politiciens de gauche comme de droite trouveront leurs propres intérêts à la réunification de la Bretagne plus celle-ci avancera. Soyons donc capable d'en tirer profit pour notre combat.
Ce qui contredit totalement Sarkosy, qui affirmait deux choses :
1) que s'était une chose simple à réaliser,
2) que c'était aux bretons de se prendre en main pour le faire.
Cet expert explique clairement que les bretons ne peuvent absolument rien faire, seul l'état français peut le faire en changeant les textes de lois ou en réunifiant comme il a séparé!
Mr. François Goulard, membre du même parti politique français que M. Sarkosy, devrait nous expliquer comment il pense réaliser cette réunification que l'état rend impossible!
A moins, qu'il ne soit sur la même ligne que son leader politique, et se paye tout simplement la tête des bretons?!
Faut dire, les bretons actuels se complaisent dans le statut de «bouts en train» de la république!
. la fin de la partition (ou réunification) est en stand-bye, pour l'instant, mais pourrait très vite revenir à l'ordre du jour (les mésaventures de l'Euro ne peuvent qu'encourager les Bretons à penser qu'une situation mal foutue peut amener les politiques à bouger).
. la réunification parait inéluctable si l'on raisonne en termes purement économiques. Plus l'on criera au nécessaire redressement économique (au niveau français et européen), plus la réunification se fera pressante et insistante. Il faudra bien qu'un jour l'Elysée, quel qu'en soit le locataire, y songe et s'y attelle. Pas besoin pour cela de demander l'avis de Merkel, d'Obama, ou des Chinois!...
. si l'on considère le Morbihan, maintenant, il est le seul département limitrophe de chacun des autres. Il est, par excellence, le département fédérateur en Bretagne. Application pratique: la plaque 56 (new style: Breizh / Bretagne) paraît idéale pour rouler tranquille partout dans la péninsule (Rennes, Nantes, Brest, etc...).
- Vote du Conseil Régional d'Alsace, du Conseil Général du Bas Rhin, de celui du Haut-Rhin, en faveur d'un Conseil d'Alsace unique, fusionnant les compétences des anciennes collectivités, et avec de nouvelles compétences transférées par l'Etat. Le processus tel qu'il est enclenché est prévu par la Constitution.
L'idée de suppression des départements est présente.
- La réunification bretonne d'initiative locale, a été rendu impossible par la révision de la Constitution en 2010. Il faudrait que le Conseil Régional des Pays de la Loire décide d'organiser un référendum sur le territoire PdlL pour s'auto-dissoudre.
- Elections françaises en 2012.
- Le Morbihan est grosso-modo la dernière collectivité importante en Bretagne qui est UMP.
Le Morbihan est pas loin de basculer vers le PS au vu des résultats des dernières sénatoriales.
Je pense que M. Goulard est plutot favorable à la réunification, mais il est évident que vu le contexte, l'idée est surtout de prendre l'initiative pour taquiner le PS qui controle quasi-tout sur le plan local en Bretagne, faire diversion par rapport à l'idée d'une Collectivité territoriale unique en Bretagne, et gagner quelques voix chez les sensibilisés à la cause bretonne....le tout sans se mouiller, puisque la Constitution française a verrouillé un processus démocratique émanant du vote des collectivités bretonnes.
De faire prendre conscience dans l'hexagone et surtout en Bretagne, qu'il y a une Organisation avec une détermination unitaire, de faire aboutir ces revendications et qui a la volonté de la rendre «inévitablement» visible.
Une organisation qui «exige» _et non «demande» ou «sollicite»_ l'ouverture de pourparlers avec débats publiques sur les contenus des revendications.
Créons donc «NOS» bulletins de vote! Et mettons les dans les urnes! Et faisons les compter. Et donc, il faut rapidement sensibiliser les électeur à une telle démarche
Je suis assez impatient de prendre connaissance du projet que va définir Breizh ImPact
1/ Les élus alsaciens pensent Alsace, font leur carrière en Alsace avant tout le reste. Paris les intéresse moins que nos élus bretons et leurs égaux, strapontins comptent moins également.
2/ Les élus alsaciens prennent des initiatives.
3/ Les élus alsaciens osent mais sont également pragmatiques. Ils font des votes quand c'est utile et quand cela peut déboucher sur quelque chose.
4/ Les élus alsaciens sont organisés. Pour un changement institutionnel, ils s'accordent, votent ensemble, en même temps, pour que le vote débouche sur quelque chose de concret.
Ce voeu est très clair. Calcul politique ou pas, il faut replacer les choses à l'endroit, pour tous les grincheux qui ne traduisent pas correctement le communiqué du C.G. 56 : il y a eu unanimité, et je m'en réjouis en tant qu'élu local 44. Merci donc à François Goulard, et à l'ensemble des conseillers généraux 56.