Samedi 7 janvier, le centre social du bourg de Saint-Herblain a été l'épicentre du combat pour la réunification de la Bretagne. (voir notre article)
Le collectif 44=Breizh, organisateur de cette après-midi de débats et réflexions sur la stratégie à mener pour arriver à la réunification bretonne, avait très bien fait les choses. Devant une salle comble (environ 130 personnes) le géographe Jean Ollivro a planté le décor avec une magistrale analyse sur l'état de l'opinion bretonne et les enjeux économiques, sociétaux, culturels et environnementaux de la réunification, avec sa conférence «Qu'est-ce qui bloque ? Qu'est-ce qui débloque ?».
La table ronde, animée par Jonathan Guillaume, a permis aux intervenants : Ronan Dantec (EE LV), sénateur de Loire-Atlantique et vice-président de Nantes Métropole, Christian Guyonvarc'h (UDB), conseiller régional, Yvon Ollivier, juriste (du pôle juridique de Bretagne Réunie) et Pierre-Yves Le Rhun, géographe, de donner leur point de vue sur les stratégies à mener pour faire bouger les lignes après l'amendement Le Fur – de Rugy (1).
Le débat très riche qui a suivi a montré un large consensus des acteurs du combat de l'unité de la Bretagne. Patrick Mareshal, en tant qu'ancien président du Conseil général de Loire-Atlantique, a déclaré être confiant en l'avenir car « la réunification se fera ».
L'avocat du collectif 44=Breizh Erwan Le Moigne, a rappelé, en tant qu'élu du PS en Loire-Atlantique (conseiller municipal d'opposition à La Baule / Ar Baol) qu'au sein de son parti il y avait un courant réel de partisans de la réunification. Il a appelé à la solidarité pour les six jeunes du collectif qui sont victimes d'un acharnement des services de la région dite des «Pays de Loire » pour quelques graffitis sur l'Hôtel de Région.
Hubert Chémereau correspondant ABP Sant-Nazer
(1) (voir notre article) et (voir notre article) et toutes les réactions sur la page (voir le site) de recherche “amendement”.
(voir le site) de Ouest France, article par Élisabeth Bureau.
■Ceci dit, on est encore loin de la consultation populaire, l'amendement n'est toujours pas passé en seconde lecture ni au conseil constitutionnel.