Réunification de la Bretagne: non, Mme Morançais, le débat n’est pas clos !

Communiqué de presse publié le 1/06/18 16:12 dans Politique par Le Touze Jacques-Yves pour Le Touze Jacques-Yves
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Nantes

François de Rugy, président de l’Assemblée nationale, député de Nantes, vient d’affirmer récemment que la réunification devait se faire au plus vite,

évidence partagée par nombre d’habitants de Loire-Atlantique et du reste de la Bretagne. Ce à quoi répond Mme Morançais, présidente de la région administrative “pays de Loire” que “la région a toujours eu à cœur de défendre l’identité de ses territoires…” “des Marches de Bretagne jusqu’à la vallée de la Loire”……

Pour en rester aux domaines de l’histoire et du patrimoine qui sont la raison d’être du Comité Anne de Bretagne, nous souhaitons apporter les précisions suivantes :

– les Marches de Bretagne marquent la frontière historique de la Bretagne grosso-modo de Saint-Malo à Clisson en passant par Fougères ou encore Ancenis, la Loire-Atlantique est donc bien en Bretagne

– contrairement à ce que dit Mme Morançais, la région administrative ne favorise en rien le développement harmonieux de la culture et de l’identité bretonnes des habitants de Loire-Atlantique : pire par sa communication et ses actions, cette région tente de gommer la dimension bretonne de ce département en faisant disparaître le nom même de la Bretagne, en utilisant systématiquement l’adjectif “ligérien” à la place de “breton” dans ses politiques en Loire-Atlantique, en promouvant dans les lycées une délirante “histoire des pays de Loire” là où les lycéens devraient apprendre l’histoire de la Bretagne. Pour tout un chacun, il est clair que l’action de cette région factice a pour but en Loire-Atlantique de construire une “identité ligérienne” en gommant toute référence à la Bretagne. Ce qui est un véritable non-sens et un vrai scandale démocratique. Sans oublier la langue bretonne qui, du fait de cette partition, subit une véritable discrimination en Loire-Atlantique par rapport au reste de la Bretagne.

Alors non, Mme Morançais, le débat n’est pas clos bien au contraire et il trouvera sa conclusion dans la réunification de la Bretagne que nous souhaitons la plus rapide possible à l’instar de François de Rugy. C’est une question de démocratie, c’est une question de respect des de l’identité et de la culture des habitants de Loire-Atlantique.

Personne ici n’a demandé à faire partie des pays de Loire (et d’ailleurs on ne le leur a jamais demandé …. ) alors que nombreux sont ceux qui souhaitent ardemment la réunification de la Bretagne.


Vos commentaires :
Léon_Paul Creton
Vendredi 15 novembre 2024
Militer pour la Réunification de la Bretagne a mille facettes, qui ont toutes leur importance quand elles regardent, en vérité, toutes dans la même direction ! Écrire c’est aussi agir …et militer !

Voilà, dessous ce que j’écrivais dans un commentaire à Gilles Denigot il y a quelques semaines (2 ou 3 ?).
«De Rugy serait-il capable de reprendre et affirmer, du haut de son perchoir à l‘Assemblée Nationale, dans les mêmes termes qu’il a utilisés pendant des années sur la réunification, la régionalisation ?… De se servir de sa position pour les défendre ?»

Donc, « si » François de Rugy s’informe, ou prend la température régulièrement sur ABP, et que par ce passage il s’est senti obligé, ou l’a décidé de réaffirmer cette position sur la réunification de la Bretagne, alors je peux répondre à Gilles Denigot qu’écrire, s’est toujours une possibilité, au moins d’informer quelqu’un qui peut prendre ainsi conscience d’un problème, et de participer à sa résolution… C’est aussi militer librement là, ou de là où l’on se trouve. Que ce soit intellectuellement, ou bien physiquement. Et puis pour les hâbleurs, il est toujours totalement inutile d’exposer des faits d’armes (s'il y en a) qui n’ont servi à rien, ou si peu ! N’est-ce-pas ? Sans avoir même l’oreille fine, l’on entend très bien les ratés, dont certains autres que l’on peut même observer.

« Si » par contre, François de Rugy ne lis pas ABP, alors c’est que j’ai eu la prescience qu’il allait faire ce discours, libérer sa parole . Et que donc cette Réunification est/était depuis l’origine dans « l’air du temps » ! Qu’elle est donc inévitable ! N’en déplaise à Madame Morançais, qui doit, elle aussi aimer le casque colonial, comme couvre-chef ! Quoi d’autre ? Je suis donc satisfait, dans les deux cas, que François de Rugy ait fait cette déclaration, s’il l’a faite.

Quant à Madââme la Présidente de la factice Région des Pays de la Loire, elle a eu de bons et beaux, et aussi moins beaux « top-modèles », pour qui le port du casque était d’une élégance ! Comme Madame de Fontenay, elle sera dorénavant, et toujours reconnue à son chapeau dès qu’elle rentrera quelque part !
Un jour il faudra bien que tous ceux et celles-là,mangent leur bibi. La tablée de ces convives « porte-casques » sera grande…et huppée comme savent ou savaient être, ou se comparer les coloniaux de tout poil dans les soirées chaudes et moites des tropiques, entre Capricorne et…Cancer


Lucien Le Mahre
Vendredi 15 novembre 2024
N'ayant jamais eu lieu, le débat ne risque pas d'être clos avant d'avoir été ouvert, les Bretons ayant toujours subi les décisions les concernant en tant que tels, sans qu'ils aient leur mot à dire ! (1532, 1789,1941...1956 et les suivantes).

Or, toute modification - notamment territoriale - opérée de façon autoritaire sans consultation des populations concernées, est frappée de nullité en droit démocratique européen et international. Et ce ne sont pas les votes des apparatchiks bretons de 2014 qui vont faire illusion.

Celles et ceux qui défendent ces oukases tombés d'en haut, doivent avant tout s'interroger sur la dérive clairement contre-nature du «débat démocratique» auquel ils s'imaginent participer... Ou font semblant d'y croire, pour un nombre limité de raisons que nous pensons pouvoir aisément recenser.


Fañch
Vendredi 15 novembre 2024
de Rugy et la réunification :

le débat s'ouvrira peut-être en 2032 ? ou quand les poules auront des dents,

il parait que les dinosaures avaient des dents et d'autres les avaient perdus, ils sont devenus des poules et des oiseaux ... tel le coucou français qui fait son nid dans celui des autres.


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