Réunification de la Bretagne, les électeurs doivent trancher !

Communiqué de presse publié le 15/02/21 8:05 dans La réunification par pour

La fédération UDB de Loire-Atlantique se réjouit tout d’abord du vote unanime de la majorité de gauche au Conseil municipal de Nantes le vendredi 5 février 2021. La majorité municipale, rassemblée autour de Johanna Rolland, a approuvé le choix d’un référendum sur la réunification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, conformément au programme proposé aux Nantais.

L’UDB s’étonne que les élus d’opposition, de droite comme de la République en marche, n’aient pas pris part au vote comme si la démocratie locale et l’expression des citoyens n’avaient pas de valeur.

D’autre part, dans un communiqué en réaction à ce événement, Madame Morançais, présidente de la région des Pays-de-la-Loire, affirme aujourd’hui que « la culture bretonne fait partie de l’identité de notre région ». L’UDB s’interroge pour ce soudain intérêt pour les identités locales de la région des Pays-de-la-Loire.

Si c’était sincère pourquoi n’a-t-elle pas, depuis 2014, signé de convention entre les Pays-de-la-Loire et l’État pour le développement des langues bretonnes ? Si c’était sincère pourquoi les aides aux associations bretonnes en Loire-Atlantique ont-elles baissé ? Et si « ce qui nous rassemble est […] un avenir plein de promesses », quelles sont ces promesses ?

Après le vote des habitants de Loire-Atlantique sur la réunification de la Bretagne, s’il est positif, il faudra que les citoyens de Vendée et de Maine-Anjou se déterminent sur leur avenir dans le cadre d’une réorganisation des régions françaises.

D’ores et déjà, l’UDB espère que, suite à la venue d’Emmanuel Macron à Nantes, le gouvernement de Jean Castex entendra la demande démocratique légitime des habitants de Loire-Atlantique et mettra rapidement en œuvre une consultation de sa population.

Tanguy Kermorgant, responsable fédéral UDB Loire-Atlantique

Ce communiqué est paru sur UDB


Vos commentaires :
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
A ce qu'il me semble, ce voeu demande le rattachement, et non la réunification. Ce terme de rattachement non seulement peut exprimer une idée malvenue de subordination, mais aussi ferme moins la porte au grand ouest.
Adresser un voeu au Président, soit. Mais pourquoi ne pas demander au CD44 d'organiser une consultation afin d'engager un processus législatif ? Ce serait bien plus rapide que d'attendre que les conditions d'un référendum soient remplies : vote d'une loi organique autorisant le référendum départemental, réintroduction du droit d'option sans veto des régions... Un chemin escarpé, d'après M. Urvoas. Un euphémisme. Va-t-on révolutionner la Constitution rien que pour la Loire-Atlantique?

Petillon p
Vendredi 22 novembre 2024
Comme les oiseaux migrateurs à la belle saison, le sujet de la réunification revient sur le devant de la scène avant chaque élections régionales...

Combien de temps va t on encore se «réjouir» de cette situation ??


Rafig e Naoned
Vendredi 22 novembre 2024
La Bretagne a été découpée en XXe siècle sans référendum donc l'Etat français doit corriger son erreur administrative et réorganiser l'Ouest français comme cela aurai du se faire en 2014-15.
- Une Bretagne qui retrouve sa taille historique avec ses 5 départements.
- Une région Val-de-Loire tel qu'elle est reconnue par l'UNESCO. 49+72+53+région centre.
- La Vendée qui est un département poitevin rejoint les 2 autres morceaux de Poitou.

« la culture bretonne fait partie de l’identité de notre région* ».(*des PDL)
Donc c'est clair, le 44 est bien de culture bretonne et cette identité sera toujours mieux défendue dans une région Bretagne évidement.
En fait, tous les acteurs de pouvoir (Prsdnte PDL, Préfets, Président Répub. ...) savent très biens que la Loire-atlantique est bretonne mais sont bloqués par leur idéologie verrouillé par eux mêmes.
Les «élections régionales» sont pour juin 2021, donc je vois mal un référendum s'organiser rien que pour nous ?
C'est de la fumisterie de la part de ceux qui ne veulent pas de nos demandes légitimes.


Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
@ Anne Merrien : «A ce qu'il me semble, ce voeu demande le rattachement, et non la réunification. Ce terme de rattachement non seulement peut exprimer une idée malvenue de subordination, mais aussi ferme moins la porte au grand ouest»

Il serait bon de lire le voeu tel qu'il est REELLEMENT effectivement, sans commentaires, communiqués ou articles d'OF.

Je ne partage pas votre point de vue sur le terme «réunification, »rattachement«, la réunification fait penser à l'Allemagne, l'Irlande, la Corée, la Normandie, comme si le 44 était à la tête d'une Région représentant une partie de la Bretagne actuellement, ce qui n'est pas du tout le cas ! Le terme de réunification est donc FAUX, le terme rattachement correspond bien à la situation sauf qu'il ne faut pas oublier de mentionner REGION Bretagne et non Bretagne tout court.

Ce terme de »réunification«, très ambigu, fait penser qu'une fusion »Ouest« serait une »réunification". Je pense exactement l'inverse de ce que vous dites sur les effets de cette terminologie.
Pour la subordination, dans votre esprit il y a sans doute la question de la capitale. Subordination à Rennes vous voulez dire ? Car être rattaché à la Région Bretagne ou à la Région Pays-de-la-Loire, c'est être rattaché.


Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
Assez de faux-semblants, de pernicieuses finasseries : retour à l’esprit démocratique vrai et non à ces simulacres que sont les promesses fallacieuses, les quotas de signatures impossibles mais répudiés aussitôt qu’atteints et dépassés, les résolutions farfelues aux conditions multiples et les consultations à géométrie variable, sur fond de négationnisme historique bien épais.

44 séparé par décret, sans consultation = 44 réintégré dans les mêmes conditions.
La Réunification claire et simple, sans préalable.

C’est alors le retour tardif mais paisible au bercail, la réintégration administrative enfin propre et digne après des décennies de revendications processionnaires sans effet dans les rues de Nantes et ailleurs, des milliers de panneaux exhibés et de drapeaux brandis, des millions de protestations, de suppliques, d’explications médiatiques…

Et cependant inentendues …
Déguisée ou différée, la constante fin de non-recevoir subie à travers trois générations ne peut être tolérable plus longtemps.


Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
Assez de faux-semblants, de pernicieuses finasseries : retour à l’esprit démocratique vrai et non à ces simulacres que sont les promesses fallacieuses, les quotas de signatures impossibles mais répudiés aussitôt qu’atteints et dépassés, les résolutions farfelues aux conditions multiples et les consultations à géométrie variable, sur fond de négationnisme historique bien épais.

44 séparé par décret, sans consultation = 44 réintégré dans les mêmes conditions.
La Réunification claire et simple, sans préalable.

C’est alors le retour tardif mais paisible au bercail, la réintégration administrative enfin propre et digne après des décennies de revendications processionnaires sans effet dans les rues de Nantes et ailleurs, des milliers de panneaux exhibés et de drapeaux brandis, des millions de protestations, de suppliques, d’explications médiatiques…

Et cependant inentendues …
Déguisée ou différée, la constante fin de non-recevoir subie à travers trois générations ne peut être tolérable plus longtemps.


jakez Lheritier de St Nazer
Vendredi 22 novembre 2024
Loire Atlantique détachée sans votes =Bretagne réunifiée sans votes.

Notre génération de l'UDB (1977/1984)était contre une demande de référendum proposée par un ou deux centristes bretons nantais notamment en 1983.
A quel jeu stratégique et au profit de qui,l'UDB justifie ce changement de position ?

2 référendums et une consultation n'ont pas été respectées par De Gaulle,Giscard d'Estaing et Macron
sur NDDL,alors vous y croyez au vertus d'un référendum impossible à organiser en plus?
Continuer à embrouiller les bretonnes et bretons dans un tel débat nous emmène dans une voie sans issue.

Une question quelle position va prendre l'UDB face à P Grosvalet sur St Nazer Ouest aux élections départementales?


sparfell
Vendredi 22 novembre 2024
«L’UDB s’étonne que les élus d’opposition, de droite comme de la République en marche, n’aient pas pris part au vote...» Et moi, chère UDB, je m'étonne que vous ne vous étonniez pas du vote du conseil municipal de Rennes, en date du 9 février 2021, strictement sur le même sujet (réunification), vote adopté sans la participation des socialistes, et à propos duquel Nathalie Appéré, maire, s'est abstenue! «Je me méfie des débats identitaires» a t-elle déclaré. Mais il est vrai que vous avez été longtemps les valets-supplétifs des socialos, ça ne s'oublie donc pas! Pauvre UDB,toujours aussi à la ramasse avec son idéologie de «gôche»
Pathétique! Le problème, c'est que la Bretagne et les Bretons crèvent de ce ringardisme politicard totalement dépassé. Un conseil: disparaissez ou alors essayez de réfléchir, ça ne pourra pas faire de mal à notre pays. Beugler comme des ânes qu'il faut un référendum, ça ne vous grandit vraiment pas.

Yann D
Vendredi 22 novembre 2024
Apprécions le travail passé de l'UDB sur Nantes. Cependant, maintenant, je ne comprends plus.
Le Conseil municipal nantais, maire comprise, a souhaité, et l'a répété de nombreuses fois, vouloir donner une réponse démocratique aux signatures de 105 000 citoyens du 44. Bien.
Cependant on a vu les élus, UDB en tête, allié à toute la gauche, se prévaloir de la démocratie et ne pas évoquer, une seule fois, la demande des 105 000 citoyens - à savoir «une consultation des électeurs de ce département ( le 44)» afin d'inclure le 44 en Bretagne.
Ce fut, en fait, s'appuyer sur les signatures. Dans le but de faire voter un voeu pour un référendum. Acte très compliqué, vous le reconnaissez-vous même - Maître Urvoas aussi.
C'est faire fi de l'avis du peuple.. C'est clair : le peuple est idiot. utilisons sa signature pour proposer autre chose de plus sensé. Ensuite le message a été porté à Rennes.
Une consultation a un défaut : elle ne serait peut-être pas suivi de décision. Elle donnerait pourtant lieu à des débats, à un vote, ce serait un repère pour les départements voisins et un tremplin rapide pour l'avenir. Elle constituerait une 1ère étape.
La Démocratie a été détournée par les élus, à leur profit, comme souvent en France.

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Réunifier = rétablir l'unité (rien de commun avec la fusion B4+PdlL)
Rattacher = rétablir un lien (y compris par la fusion B4+PdlL)
Si on veut vraiment utiliser ce terme, mieux vaut parler d'un changement de région de rattachement.
Quant à l'idée de subordination, elle vient d'expressions comme «le rattachement d'une province à un Etat». La réunification est une terminologie plus égalitaire.

Michel bernard
Vendredi 22 novembre 2024
L’UDB est légitime pour défendre l’unité bretonne et si elle a fait des alliance c’était pour la faire avancer ne rejetons pas nos soutiens historiques.

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
Consultation, référendum, on joue sur les mots franchement...un référendum en France, c'est national, et n'est pas forcément plus suivi d'effet qu'une consultation (cf Traité sur la constitution européenne).

Personnellement, je pense qu'un Oui à un référendum sur le rattachement du 44 à la Région Bretagne entrainerait des changements, mais je suis à prés certain que nous ne seront pas consultés, nous, bretons, si le Parlement décide ensuite de nous regrouper avec la Sarthe et le Maine-et-Loire.


penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Je constate , que lorsque d'autres organisations bretonnes interviennent sur ce site ,elles ou leurs portes parole répondent aux commentaires . Sauf erreur de ma part l'UDB ne le fait pas ,pourtant elle améliorerait sa communication , vis à vis des personnes qui se posent à juste titre , des questions sur sa stratégie depuis le début des années 1970 .

Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
Michel Bernard, vous revenez ces jours-ci d'un voyage dans le temps, d'un voyage interplanétaire, de 52 années d'absence???
Vos soutiens ne sont pas obligatoirement les«nôtres» et surtout les miens! Quant à «historiques» et «légitime», je souris un peu.

Oui penn kaled, «tout ce qui tombe du ciel est béni»! Donc indiscutable...


Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Il est tout de même intéressant de connaître l'argument de l'élu LREM Erwann Huchet pour justifier son refus de prendre part au vote. D'après le Télégramme, pour cet élu, c'est d'abord une consultation locale, portée par le CD44, qui doit être organisée. C'est d'ailleurs à peu près ce que Le Drian avait exprimé sur F3 Bretagne dans l'émission Vox Breizh. Ces propos n'ont rien de paroles en l'air, ils sont bien plus crédibles que les incantations à un référendum constitutionnellement impossible à organiser.
Que dit l'article L4122-1 actuellement en vigueur ? «La modification des limites territoriales des régions peut être demandée par les Conseils Régionaux et les Conseils Départementaux intéressés.» A ce titre, le CD44 peut organiser une consultation sur la question de la réunification. Ce serait ensuite au Parlement, seul maître du découpage territorial, d'en tenir compte, ou pas.
Il est étonnant que l'UDB, chantre de la décentralisation, préfère s'adresser au Président pour demander une refonte de la Constitution qui ne peut se faire qu'à Paris, alors qu'une simple consultation peut être organisée directement sur place, ici, en Loire-Atlantique !
Est-ce pour faire croire que le verrou ne serait qu'à Paris ?

sparfell
Vendredi 22 novembre 2024
Bonjour,
Je me demande pourquoi je perds mon temps à réagir aux les propositions de l'UDB (dernière en date : mettre en place une sécurité sociale à l'alsacienne, une proposition faire depuis longtemps par certaines formations bretonnes, et réactivée à l'époque par les Bonnets rouges), mais c'est plus fort que moi, surtout quand je lis (cf : michel bernard) que l'UDB est «légitime pour défendre l'unité et qui si elle a fait des alliances c'était pour la faire avancer, ne rejetons pas nos soutiens historiques.» Des soutiens comme ça, personnellement, je m'en passe bien volontiers, vu qu'ils sont aux ordres des partis jacobins bien ancrés sur Paris. Vissée sur son logiciel de «gauche» l'UDB n'a, depuis 60 ans, pas fait avancer la cause bretonne d'un iota, je dirais même qu'elle l'a fait reculer, avec ses rapprochements contre-nature et ses soumissions de strapontins. Par ailleurs, et je rejoins le commentaire de Penn Kaled, il est vrai qu'elle ne réagit jamais aux remarques ou commentaires faits sur sa stratégie politique sur les sites, comme celui d'ABP par exemple. Non pas que j'en attende grand chose: mais je ne peux enlever de mon esprit le fait que le silence de ces messieurs-dames s'apparente à une forme de mépris de classe, du style «la vérité, c'est nous qui la détenons, circulez, bandes de ploucs.» Heureusement que d'autres organisations, à l'image de celle de Daniel Cueff, se lèvent dans l'actuel paysage politique breton pour redonner un peu d'espoir.

Yann D
Vendredi 22 novembre 2024
L'UDB légitime. Oui mais, plusieurs associations petites ou grandes le sont .tout autant sinon plus.. Sans leurs activités depuis des années, les Voeux des Conseils municipaux ne seraient votés. La base étant une pétition.
Les façons de faire de F Hollande, de P Grosvalet qui ont tout fait pour ne pas entendre la voix du peuple n'interpellent-elles pas l' Union démocratique bretonne UDB ? .
La consultation, possible de suite, est écartée par l'UDB et ses alliés socialistes pour un référendum lointain et compliqué.
Comment l'UDB explique-t-elle ses choix ? Quelle est finalement sa priorité?

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
@ Anne Merrien «Réunifier = rétablir l'unité (rien de commun avec la fusion B4+PdlL)

Rattacher = rétablir un lien (y compris par la fusion B4+PdlL)»

Je ne comprends pas où vous voulez en venir, ni la définition que vous donnez aux mots. Vous dites que le «rattachement» serait une subordination, et qu'elle ouvre la porte à un Grand-Ouest. C'est contradictoire ! Donc selon vous les sarthois, vendéens veulent être subordinés à la Bretagne ?

Il n'y a aucun lien à «rétablir» avec les Pays-de-la-Loire, je ne comprends pas où vous voulez en venir. C'est le terme «réunification» qui évoque un rétablissement et surtout un dialogue d'égal à égal. Or le 44 est un département, pas une Région. Et Nantes n'est pas dans une Région «Haute-Bretagne» ou «Bretagne de l'Est», mais dans une majorité qui ne se revendique bretonne pour rien au monde et dont le territoire est très majoritairement or de toute Bretagne historique (même les ultra-éphémères).

On «réunifie» (même si dans les faits c'est une expansion juridique de l'Ouest), l'Allemagne de l'Ouest, de l'Est, la Haute et la Basse-Normandie.
Il n'y a pas de réunification Bretagne-Pays-de-la-Loire à effectuer. On est pas d'égal à égal justement.


Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Lorsqu'on parle de réunification de l'Irlande, personne ne pense à la fusion entre la République d'Irlande et le Royaume-Uni. De même, la réunification de la Bretagne se distingue de la fusion B4+PdlL.

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Pourquoi les personnes hostiles à la réunification B5 préfèrent-elles parler de «rattachement» du 44 à la B4?
1ère hypothèse : cela fait «pièce rapportée», c'est moins positif que le retour à l'unité perdue B5.
2e hypothèse : cela fait «subordination». Nantes serait rattaché à la région administrative de Rennes : la honte !
3e hypothèse : le grand ouest permettrait de «réattacher» la B4 et le 44, tout en dissolvant la B5 dans un ensemble plus vaste où Nantes prédominerait.

Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
...rattachement or not réunification ? That is the new question ? Ou bien ÊTRE ?

Faire glisser le débat sur un pinaillage théorique entre «rattachement» contre «réunification» est étonnant mais pas surprenant, car cela est «fondamentalement» révélateur pour ceux qui viendraient à le découvrir, toute l'étendue désertique et la profondeur abyssale des «incapacités» bretonnes, pour ce qui nous concerne, de «vouloir/ pouvoir matérialiser», une forme de «libération-émancipation», et en ayant une «conception» d’une volonté d’autonomie, ou d’indépendance !

L’indolence mentale et physico-biologique induite par la politique de coercition de politique sociale de politique culturelle française et d’assimilation forcenée, a dépouillé, vidé la population bretonne de la quasi-totalité de son énergie «vitale», de toute volonté irrépressible de libération et «d’œuvrer» résolument dans tous les sens du terme, pour se faire un AVENIR plus attirant pour le moins, que celui qui été généré par la «colonisation française de l’intérieur» … de tous les intérieurs !

De ces mots faibles que sont rattachement et réunification, seul la «RÉ_UNIFICATION» a le bon sens pour moi. Á la condition, bien sûr que l’action, réfléchie, pensée, soit transformée en «DÉTERMINATION-ACTION» ne s’arrête pas à, ou ne soit l’arbre de Mai, pris pour la forêt qu’il faut soigner d’urgence!


Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
«Lorsqu'on parle de réunification de l'Irlande, personne ne pense à la fusion entre la République d'Irlande et le Royaume-Uni»

L'Irlande du Nord est une Nation constitutive du Royaume-Uni. Elle a été crée en même temps que l'Irlande du Sud (Government of Ireland Act de 1920) qui a pris ensuite son indépendance.
Comme son nom l'indique, l'Irlande du Nord ne conteste pas son caractère irlandais.

Nous ne sommes pas dans la situation de la Bretagne.


penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Anne Merrien
Lorsqu'on parle de réunification de l'Irlande, personne ne pense à la fusion entre la République d'Irlande et le Royaume-Uni. De même, la réunification de la Bretagne se distingue de la fusion B4+PdlL.
Suite au brexit plusieurs scénarios sont possible au niveau des iles britanniques ,et même ce que l'on attend le moins .Jusqu'ici les relations entre la république d'Irlande et Londres étaient bien plus importantes ,que beaucoup de bretons ne le pensent , business oblige ,et une partie d'histoire commune .Le mouvement breton se devrait de surveiller tout çà de très près ,car il pourrait y avoir des opportunités pour la Bretagne ,ce qui faciliterait aussi la réunification .Suite à ce brexit ,les problèmes économiques aggravées par cette pandémie l'union européenne va sortir affaiblie ,ce n'est même pas certain que l'euro survive . .Je ne souhaite évidemment pas ce cas de figure mais c'est un constat .

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Ce n'est pas parce que globalement les institutions ne reconnaissent pas la bretonnité du 44 que la B5 ne pourrait être réunifiée. La B5 ne pourrait s'appeler autrement que Bretagne.

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Comment réunifier la Bretagne B5 en partant de la situation administrative actuelle, sans utiliser le retoutable mot de «rattachement» ? La consultation toujours réclamée par Bretagne Réunie visait «la modification des limites régionales, en incluant le département de la Loire-Atlantique dans le territoire de la région Bretagne.» Si consultation il y a, les termes employés seront de la première importance.

Rhys
Vendredi 22 novembre 2024
Réunification evel just !

Il suffit d'ouvrir un bon vieux dictionnaire ou d'aller sur le site du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL).

Réunifier signifie rétablir l'unité (territoriale, politique, administrative ou morale).
On peut certes rattacher – attacher à nouveau – quelque chose comme on rattache ses lacets mais cela peut aussi vouloir dire « relier à », « faire dépendre de », « incorporer » (le rattachement à la France de la Savoie) sans qu'il y ait eu préalablement division ou rupture.

Si Léon-Paul Creton a raison de se désoler du pinaillage que suscitent le choix de l'un des deux termes, les mots ont toutefois leur importance ainsi que l'utilisation qui en est faite (publicitaires, politiciens et propagandistes de tous poils ne les choisissent pas au hasard). Anne Merrien fait donc bien de souligner que certains préfèrent employer « rattachement ». Cela n'est sans doute pas fortuit ni sans conséquences.

Continuons la lutte pour le retour de la Loire-Atlantique au pays, autrement dit pour la réunification de la Bretagne !


Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
«Réunifier signifie rétablir l'unité (territoriale, politique, administrative ou morale).»

Nous parlions de la terminologie d'un référendum ou d'une consultation. Il s'agit des limites de la Région Bretagne. Le 44 doit-il ou non en faire partie ?

Réunification pour un référendum signifierait que la Bretagne a été divisée en deux Régions à un moment donné, ou que ces deux Régions se reconnaissent toutes deux comme des parties d'une ensemble breton (dans le nom particulièrement). Ce n'est pas le cas.
Il n'y a jamais eu qu'une seule Région Bretagne et le 44 fait partie d'une Région qui ne fait aucunement mention de la Bretagne et qui est (par ailleurs) composé en grande majorité ne faisant pas partie de ce que l'on appelle communément «Bretagne historique». Les Pays-de-la-Loire ne représentent pas la Bretagne, c'est très important de le souligner. Il faut bien rattacher le 44 à la Région Bretagne, tout simplement car le 44 n'a jamais fait partie de la Région Bretagne.

Il y avait une Région Haute-Normandie et une Région Basse-Normandie, les deux Régions étaient donc formellement normandes.
Il n'y a aucune chance que le terme «réunification» puisse être utilisé dans la question d'une consultation/référendum, il faut en être conscient tout d'abord, et je m'inquiète que cette terminologie que nous utilisons entre nous soit détournée à d'autres fins et par des opposants de la cause bretonne. L'Irlande était bien unifiée avant d'être divisée en 1921 (au passage on peut aussi souligner qu'elle n'était pas unifiée avant de devenir une dépendance de la couronne d'Angleterre).

Anne Merrien a évoqué une «subordination» qui serait la conséquence du terme «rattachement». C'est un élément essentiel.
Et bien, il s'agit bien que le 44 devienne une partie de la Région Bretagne, comme 4 autres départements. On ne parle justement pas d'égal à égal, il n'y a pas une Région Bretagne du Nord, et une Région Bretagne du Sud que l'on fusionne en une seule. Il faut rattacher administrativement le département 44 aux 4 autres qui sont déjà en Région Bretagne.
Croyez-vous par ailleurs que le 72, 85, 53 souhaitent un jour se rattacher à la Région Bretagne ? Non bien sûr. Le terme rattachement, outre qu'il correspond à la réalité administrative, à mon avis limite le risque d'extensions à des départements non-bretons si jamais ils étaient consultés ensuite (ce qui à mon avis n'arrivera jamais, mais c'est un autre débat).
Par contre une pseudo-«unification» de deux Régions, avec pour prétexte la ville de Nantes, c'est beaucoup moins fantaisiste.


Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
«Réunifier signifie rétablir l'unité (territoriale, politique, administrative ou morale).»

Nous parlions de la terminologie d'un référendum ou d'une consultation. Il s'agit des limites de la Région Bretagne. Le 44 doit-il ou non en faire partie ?

Réunification pour un référendum signifierait que la Bretagne a été divisée en deux Régions à un moment donné, ou que ces deux Régions se reconnaissent toutes deux comme des parties d'une ensemble breton (dans le nom particulièrement). Ce n'est pas le cas.
Il n'y a jamais eu qu'une seule Région Bretagne et le 44 fait partie d'une Région qui ne fait aucunement mention de la Bretagne et qui est (par ailleurs) composé en grande majorité ne faisant pas partie de ce que l'on appelle communément «Bretagne historique». Les Pays-de-la-Loire ne représentent pas la Bretagne, c'est très important de le souligner. Il faut bien rattacher le 44 à la Région Bretagne, tout simplement car le 44 n'a jamais fait partie de la Région Bretagne.

Il y avait une Région Haute-Normandie et une Région Basse-Normandie, les deux Régions étaient donc formellement normandes.
Il n'y a aucune chance que le terme «réunification» puisse être utilisé dans la question d'une consultation/référendum, il faut en être conscient tout d'abord, et je m'inquiète que cette terminologie que nous utilisons entre nous soit détournée à d'autres fins et par des opposants de la cause bretonne. L'Irlande était bien unifiée avant d'être divisée en 1921 (au passage on peut aussi souligner qu'elle n'était pas unifiée avant de devenir une dépendance de la couronne d'Angleterre).

Anne Merrien a évoqué une «subordination» qui serait la conséquence du terme «rattachement». C'est un élément essentiel.
Et bien, il s'agit bien que le 44 devienne une partie de la Région Bretagne, comme 4 autres départements. On ne parle justement pas d'égal à égal, il n'y a pas une Région Bretagne du Nord, et une Région Bretagne du Sud que l'on fusionne en une seule. Il faut rattacher administrativement le département 44 aux 4 autres qui sont déjà en Région Bretagne.
Croyez-vous par ailleurs que le 72, 85, 53 souhaitent un jour se rattacher à la Région Bretagne ? Non bien sûr. Le terme rattachement, outre qu'il correspond à la réalité administrative, à mon avis limite le risque d'extensions à des départements non-bretons si jamais ils étaient consultés ensuite (ce qui à mon avis n'arrivera jamais, mais c'est un autre débat).
Par contre une pseudo-«unification» de deux Régions, avec pour prétexte la ville de Nantes, c'est beaucoup moins fantaisiste.


Burban xavier
Vendredi 22 novembre 2024
@kilian Le Tréguer , vous parlez «d'Irlande du Nord » comme d'une nation en fait il faut parler de « l ' Ulster » région historique de l 'Eire , de surcroît ' l' Irlande du Nord n'est pas égale du moins son territoire à celui de l'Ulster car il y maque par exemple le Doneghal ... Jamais l'Irlande du Nord n'avait existé auparavant (un peu comme les Pays de la Loire dans l'histoire ....avant 1959 et sous Vichy en 1941) .
Cette nation est un charcutage organisé par les anglais et le gouvernement en 1920 créant un problème politique aux Irlandais quelque soit leur obédience ou confession .

Diviser pour régner . il y a une similitude en Bretagne voir au pays de Galles qui récupéra le Monmouthshire mais pas une partie du Salop , Herefordshire , Chestershire de nos jours ) , il y a eu des découpages sur le bord d'une nappe comme pour la Bretagne ...

Je regrette les divisions bretonnes sur le sujet de la réunification de la Bretagne entretenues et qui jettent le discrédit sur L'Emsav hélas .

La réunification de la Bretagne est le sujet , le rattachement est un mot décalé du problème soulevé par les Bretonne)s . A aucun moment les Normand(e)s n'ont évoqué ce langage pour parvenir à leur objectif : une NORMANDIE , il est vrai que les textes législatifs facilitaient cette opération et que les élu(e)s Normands ont travaillé de concert sur le sujet . En Bretagne du sud c'est plus difficile .... Mme Rolland sait mener les débats , il nous reste à faire aussi bien que nos voisin(e)s encore ...


Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
La question qui devrait être posée aux électeurs du 44 devrait ressembler à ceci :
Dans quelle région doit se situer la Loire-Atlantique : la Bretagne / Les pays de la Loire ?
Bien sûr, la campagne de la consultation sera animée par le thème de la réunification de la Bretagne B5, même si juridiquement il ne peut pas apparaître dans la question.

Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
Rhys, je sais également que les mots ont « un sens » mais disant cela il est impossible qu’il nous soit commun à tous dans la grande kermesse française
Il est plus qu’évident que les mots, en France surtout, n’en ont pas qu’un SEUL de sens.

Sans s’en tenir aux quelques uns définis par tous les dictionnaires (ce qui en fait déjà beaucoup trop), il faut rajouter à chacun de tous ceux-là, les sens différents que concoctent et rétorquent comme « arguties » 65 000 000 de français ou assimilés, suivant les « conversations ». Bonjour alors, la compréhension !

Mon propos était moins sur les appréciations byzantines concernant le sens convergent ou divergent de ces deux mots, que de mettre en perspective ce que les « pinaillages » dans la globalité du discours politique breton global, recouvre d’impuissance profonde, et d’illusions de « faire action ». Impuissance profonde à devenir « propriétaires » des moyens de remédier aux états et délabrements, de la ré-unification par soi-même ou de l’imposer, de la langue bretonne, de notre économie, de l’évolution et des choix de notre culture, bref d’être « mistri en hon ti » ! Maîtres dans notre maison!

L’arène de BRETAGNE est faite de mots, les armes des gladiateurs de vent, le sang de fantasmes !

Pourtant dans ces arènes, ailleurs, qui pour nous seraient nécessaires, jamais personne chez le père Ruquier, pas un « Breton » chez les Grandes Gueules ( Gégé pour les bobos bien élevés, qui s’encanaillent ainsi ! ). Pas un « Breton » à l’Heure des Pros, malgré Rioufoll, et Praud, les Nantais (?).

Ceux qui nous font des «romans» y passent rapidement comme Les Poivre d’Arvor, les Gilles Martin-Chauffier, les Irène Frain, et même les Quéffelec, ETC ! Ils n'ont jamais ont un mot plus haut que l’autre, en dehors de la promotion de leurs bouquins, et de s'épancher sur leurs misères, et sur leurs vacances en BRETAGNE. Pas un mot intéressant, pas une tête qui dépasse.La brette reste toujours au fourreau, rouillée! Quand ils en ont une!

Pas, jamais un « Breton » érudit et combatif « pour la cause (quelle cause ?), dans les grandes arènes de mots de la Rome des Vents? Pas un gladiateur au moins de l'UDB? Il est vrai que les invitations sont inexistantes!

Perak tra ? Why ? Pourquoi ?


Burban xavier
Vendredi 22 novembre 2024
Je complète mon écrit sur l'Irlande du Nord en mentionnant que L'Ulster fut un royaume indépendant de L'Irlande les Scots étant un peuple gaélique y demeurant .

Par ailleurs , je soutiens les propos et affirmations de Mme Anne Merrien qui sont justes , la réunification de la Bretagne est l'expression retenue et convenable .

Pour ma part , je préférerais un décret de Loi amenant la réunification de la Bretagne , ce serait plus simple et directe politiquement parlant mais est-ce imaginable dans le contexte ?


Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
Nos chances de progression à l’occasion des Régionales sont au fond très simples faciles à évaluer : quels sont les Partis politiques qui inscrivent la «Réunification» dans leur programme ?

En a-t’on seulement une petite idée, même floue ? Pour savoir où voter.

Non, je glisse cela au passage parce que, si on ne demande rien - comme ce sera sans doute le cas le plus général - on ne risque évidemment pas d’obtenir quoi que ce soit !


Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
C'est un dialogue de sourd.
On invoque l'Histoire, réelle ou plus ou moins mythique alors que toute consultation et référendum se contentera de la réalité froide des institutions déjà existantes, qui nous ont été imposées.
La France pour la République n'existe (au plus loin) que depuis 1793

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Si on demande aux électeurs du 44 de choisir entre Bretagne et pays de la Loire, on reste dans le cadre des institutions existantes. Mais rien n'interdit de parler de la réunification de la Bretagne lors de la campagne de la consultation.

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Malgré ma suggestion l'UDB n'a toujours pas répondu aux commentaires .Ce serait pourtant une occasion pour l'organisation de dissiper d'éventuels malentendus et d'améliorer sa communication vis à vis d'une partie de militantisme qui doute de sa stratégie .

lilian
Vendredi 22 novembre 2024
il va y avoir des déçus.. ceux qui se réjouissent actuellement de l'avancée pour rattacher le 44 avec la Bretagne, ne voient pas arriver ou ne veulent pas voir arriver une région «grand ouest» (Bretagne/Pays de la Loire" sont aveugles. Tous les élus des pays de la Loire en rêvent, sans parler des élus nantais et rennais...

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
lilian
Il va y avoir des déçus ce n'est pas impossible .Quand vous dites que les élus des pays de la Loire rêvent du grand ouest votre affirmation est complètement gratuite . Je dirais même que des voix s'élèvent dans le Maine et l'Anjou pour contester l'hégémonie nantaise .D'ailleurs ce dernier ensemble serait une région cohérente ,dont les identités permettraient d'être bien plus valorisable sur le plan économique que les PDL ou le funeste grand ouest qui est logiquement impossible du fait de la réunification normande ,or le basse Normandie devait être inclue dans ce projet grand ouest .

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
@penn kaled : «Je dirais même que des voix s'élèvent dans le Maine et l'Anjou pour contester l'hégémonie nantaise »
On ne les entend pas beaucoup alors !
La plupart des élus des Pays-de-la-Loire ne redoutent absolument pas un rattachement du 44 à la Région Bretagne en réalité (cars ils savent bien que ce n'est pas l'objectif des élus du 44), mais le débat se situe beaucoup plus entre une fusion avec la Région Bretagne (option soutenue dans le 44 et en Mayenne dirons-nous) ou le maintien du statut-quo.

En tant que bretons, nous ne devrions privilégier bien sûr la défense de la Bretagne et de la place de la culture bretonne dans le 44, l'idée d'un référendum sur le rattachement à la Région, mais aussi nous soucier du renforcement de la Région Bretagne, en suivant le modèle corse notamment ou sur certains points le développement d'une collectivité spécifique en Alsace.


lilian
Vendredi 22 novembre 2024
@penn kaled
je crains que nous ne voyiez pas bien la situation. La contestation de l’hégémonie nantaise est exacte,
cela n’empêche pas le Maire d'Angers d'inviter ces jours dernier les maires de Laval, le Mans, la Roche sur Yon et ...Nantes ! allez comprendre...

Voir le site

Pour le reste, vous avez tout faux, je peux vous certifier que les 49,43,72 et 85 ne rêvent que d'une fusion Bretagne /Pays de la Loire. Et c'est un habitant de Maine et Loire qui vous le dit, donc bien placé pour le savoir.
Personnellement ce n'est pas mon désir, mais quand est abordée cette question, les réponses vont quasiment toutes dans ce sens de fusion. Je pense que la stratégie des élus Pays de la Loire est la suivante: attendre le rapprochement du 44 avec la Bretagne pour se mettre dans la corbeille de la mariée..et là, ce ne sera pas 1 département mais 5 départements. La stratégie c'est : tout prendre ou rien !
D'autant plus que les échange s'intensifient (économique, administratif etc..) il sera difficile de se désimbriquer le moment venu !
Quant à la Normandie, elle est une et indivisible. elle a une cohérence géo-historique. C'est la seule région (avec la Corse) à avoir une pertinence. En matière de redécoupage de région, nous ne sommes pas au bout de nos peine puisque l'Europe et l'Etat ne rêvent que de ces néo grands machins, tels que Grand Est ou nouvelle Aquitaine. On risque donc d'avoir du changement.


lilian
Vendredi 22 novembre 2024
Pour le reste, vous avez tout faux, je peux vous certifier que les 49,43,72 et 85 ne rêvent que d'une fusion Bretagne /Pays de la Loire. Et c'est un habitant de Maine et Loire qui vous le dit, donc bien placé pour le savoir.
Personnellement ce n'est pas mon désir, mais quand est abordée cette question, les réponses vont quasiment toutes dans ce sens de fusion. Je pense que la stratégie des élus Pays de la Loire est la suivante: attendre le rapprochement du 44 avec la Bretagne pour se mettre dans la corbeille de la mariée..et là, ce ne sera pas 1 département mais 5 départements. La stratégie c'est : tout prendre ou rien !
D'autant plus que les échange s'intensifient (économique, administratif etc..) il sera difficile de se désimbriquer le moment venu !
Quant à la Normandie, elle est une et indivisible. elle a une cohérence géo-historique. C'est la seule région (avec la Corse) à avoir une pertinence. En matière de redécoupage de région, nous ne sommes pas au bout de nos peine puisque l'Europe et l'Etat ne rêvent que de ces néo grands machins, tels que Grand Est ou nouvelle Aquitaine. On risque donc d'avoir du changement.

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Lilian bon je reconnais que vous connaissez la situation mieux que moi ,mais j'avais eu un contact avec un agriculteur du Maine et Loire pour qui la réunification de la Bretagne était une évidence ..Justement ne serait t-il pas possible de lancer un mouvement d'opinion en Maine Anjou pour la renaissance de ces entités ,qui ont des identités historiques qui seraient bien plus valorisables ,rien que sur le plan économique que ces références à la Loire qui ne traverse ni la Mayenne ni la Sarthe ???? Mais je maintiens que la réunification de la Normandie a bloqué le concept grand ouest ,ce genre de dénomination est nul et contre productif à tous niveaux .

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
L'argument majeur en faveur d'un référendum (décisionnaire), c'est le précédent de la consultation (consultative) sur NDDL. Mais cet argument peut être retourné : c'est justement parce que les résultats de cette première consultation n'avaient pas été pris en compte, que ceux de la consultation suivante, au sujet de la réunification B5, ne pourront pas être ignorés.
La consultation a des avantages que le référendum n'a pas : elle peut être organisée sans délai, alors que le référendum nécessite une longue et incertaine modification de la Constitution. La consultation s'inscrit surtout dans la demande de la pétition : elle se limite au 44 et sa question est d'inclure, ou pas, ce département dans la région Bretagne. Le référendum, lui, est une demande du CD44 et pourrait concerner les deux régions en vue de leur funeste fusion.

jo charruau
Vendredi 22 novembre 2024
Un décret de Loi entérinant la réunification des 5 départements bretons serait l'idéal. Personnellement, ayant vu la passivité de nos différents élus des partis centralisateurs qui ont gouverné ces dernières décennies, je pense que dorénavant c'est aux électeurs de mon département - Loire-Atlantique - de trancher. Heureux suisses avec leurs votations.
Depuis le oui Nddl décidé par les électeurs, les habitants du 44 ont rejeté un peu plus les élus notamment dans les partis jacobins qui nous abreuvent à présent, de démocratie participative ou contributive... Un tiers des électeurs vont se déplacer lors des prochaines élections de juin 2021. Il y a aussi une certaine défiance de la population du milieu rural envers les métropoles qui accaparent les subsides. Les déséquilibres territoriaux s'accroissant l'on voit maintenant que 13 intercommunalités du Morbihan, de l'Ile et Vilaine et de Loire-Atlantique représentant 227 communes et 482 000 habitants ont décidé de prendre leur avenir en main. Les Bretons sont capables de coopération et de solidarité...C'est ce qui nous unit.
Pendant ce temps, L'Anjou se détermine de plus en plus et la Vendée se prend pour un pays. Les Pdl semblent sans âme.

Kerbarh
Vendredi 22 novembre 2024
Voici les régions françaises de demain: grand ouest, grand est, centre ouest, sud est , sud ouest, centre est , hauts de France, île de France Quelle imagination !!!

Michel bernard
Vendredi 22 novembre 2024
En excluant les pays de loire de la discussion ils en resteront a leur position une grande region ouest ou le statut quo ce qui comte pour les gens c est l economie pas l.histoire surtout les jeunes et appeler pedeliens les habitants des pays de loire c est irrespectueux ce sont des ligeriens

Yann L
Vendredi 22 novembre 2024
Ouest France vient de consacrer 5 pages / 5 jours (et 5 départements) à ce sujet de la réunification. C'est, à mes yeux un évènement médiatique.

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