La question de la réunification administrative de la Bretagne transcende l'ensemble des échiquiers politiques breton et français.
Pour y voir plus clair, Mikael Bodlore-Penlaez a réalisé pour l'Agence Bretagne Presse une carte des forces en présence à l'aube de cette nouvelle année 2012.
Cliquer sur la carte pour l'agrandir.
Ce lourd travail offrirait l'avantage de permettre à chaque électeur de connaître la position de ses élus locaux et de leur écrire pour signifier son attachement à ce sujet.
Dans une moindre mesure pourraient aussi y figurer le sénateur Dominique de Legge (auteur d'un amendement assassin), Bernadette Malgorn, Agnès Lebrun, Alain Cadec
La question de la réunification de la Bretagne est une question trop sérieuse pour être abordée de manière passionnelle.
Ce qui manque aux régions n'est pas tant une cohérence administrative que des moyens pour mener des politiques économiques et sociales ambitieuses.
S'inviter au débat de la présidentielle est certes une bonne idée, prendre le risque de faire élire Sarkozy ou Le Pen à la présidence est une question qui demande réflexion plus qu'approfondie. Réflexion que les citoyens doivent exiger de la part du PS.
La Bretagne n'a rien à gagner, si réunie, elle n'a pas les moyens de se défendre contre l'appétit des organisations quasi mafieuses qui ont provoqué la crise économique et sociale que nous vivons actuellement.
Les groupes de pression de ce style sont en vogue en France, ils ont fait leurs preuve aux Etats-Unis et ils commencent à fonctionner en France. Reprenons le principe en Bretagne.
Un élu reste avant tout un homme politique qui cherche à se faire ré-élire, s'il reçoit quantité de courriers de ses électeurs, il sera bien plus enclin à discuter avec Bretagne Réunie ou à modifier sa position si elle n'est pas motivée idéologiquement.
Bonne idée que cette carte de Geobreizh.com
J'ai lu votre post sur le sondage pour la réunification : «Si on ne devait retenir qu'un argument pour réunifier la Bretagne, ce serait l'argument économique».
Est-il possible qu'ABP fasse un dossier sur l'argument économique que vous défendez? (PIB, population, segments industriels, poids économique en Europe, potentialités de croissance,...)
Je partage votre analyse, mais les bretons manquent cruellement d'information économique (B5), et de plus ils sont conditionnés depuis 2 à 3 générations à autodévaloriser la capacité économique de la Bretagne.
Il a fait voter un texte très étonnant au sein de l'assemblée des Départements de France (ADF), assemblée à majorité PS, juste après le vote de l'Assemblée, avec une très grande «réactivité» (zèle ?).
Il serait d'ailleurs trés intéressant de connaître le point de vue des Présidents de Conseils Généraux qui ont votés ce texte...qui sont-ils ?
Le Président du 44 y a t-il pris part ??
M. Grosvalet est actuellement très discret, au PS on se distribue les rôles actuellement de père fouettard, de père faux-derche et de la vierge effarouchée.
Un communiqué sur le vote en question ( Voir le site
Il stipule que la réunification de la Bretagne doit avoir l'aval du Conseil Régional des Pays de la Loire pour organiser un référendum à l'échelle des pays de la Loire. C'est ce que M. Lebreton appelle «consulter les citoyens», il s'agit en fait de verrouiller complétement le processus via les élus du Conseil Régional des PdlL (aujourd'hui à majorité PS).
Ce qui est étonnant en fait, c'est que ce texte remet en réalité totalement en cause le principe constitutionnel de non-tutelle d'une Collectivité territoriale sur un autre...pour un groupe de lobby départementaliste c'est trés étonnant de voter cela !
Comme quoi l'allégeance à un Parti et à certaines personnalités mène à tout, et que la partition de la Bretagne semble être vraiment cruciale...
Sinon, je m'étonne de voir M. Joncour dans les personnes favorables sur la carte...vu ses dernières déclarations sur le sujet, je me demande bien comment il peut être classé de la sorte.
Pour réagir également à l'argument de Fabien : «Si on ne devait retenir qu'un argument pour réunifier la Bretagne, ce serait l'argument économique».
Peut-être, mais tout dépend du type d'argument qu'on recherche.
Dans l'absolu, le seul et unique argument qui vaille, c'est que la Loire-Atlantique est bretonne. L'Allemagne ne s'est pas forcément réunifée pour l'économie ! quoique.
En fait, tout les arguments se rejoingnent en faveur de la réunification : une Bretagne réunifiée, c'est une bretagne plus puissante, économiquement, mais aussi politiquement, car l'économie donne de la puissance politique. Mais aussi culturellement. Et médiatiquement !
Certains rejettent l'argument historique. Mais si Nantes était histiquement ... italienne, ou espagnol, on ne demanderait pas son rattachement !
L'argument économique a le désavantage d'être ... intéressé. Ca ne doit quand même pas être une afaire de gros sous !
L'argument principal, c'est de faire cesser la propagante «ligérienne» et l'aliénation qu'elle cherche à faire subir à la Loire-Atlantique.
Dans les arguments, il y a deux types :
1 - Ceux qui sont pour nous les plus importants, mais qui ne sont pas forcément les plus compréhensibles ou les plus efficaces dans une argumentations.
2 - Ceux qui sont les plus efficaces dans une argumentation, justement. C'est peut-être le cas de l'argument économique. Mais ce n'est pas le plus sexy, ni le plus noble.
Il faudrait se demander, d'ailleurs, qu'elles sont les arguments les plus «efficaces». Il n'est pas certain que ce soit l'argument économique, même si a priori cela peut sembler être le cas.
Nos adversaires le savent bien qu'ils ont foncièrement torts, d'où la volonté de tricher...tricher en verrouillant le système principalement.
La réunification sert au bien être de la Bretagne et des bretons, et le bien être n'est pas qu'une affaire mercantile..
C'est aussi je pense, l'intérêt indirect des territoires voisins (Poitou, Maine et Anjou).
Si Nantes c'était Bouin (85, ancien territoire des marches de Bretagne) ou Angers (ville importante pas loin de la Bretagne), le sujet n'intéresserait pas les bretons et je ne vois pas les bretons ou les angevins réclamer quoique ce soit par rapport à un «élargissement» de la Bretagne.
Il s'agit d'une question de justice, de Démocratie, de complémentarité.
Nantes est la capitale d'un ancien pays, sur un territoire d'une exceptionnelle longévité et stabilité en Europe continentale.
Y a t-il un équivalent ?
Comment ça, «c'est de la littérature» ? Mais c'est très important la littérature !!!
On rayonne bien plus dans le monde avec de grands écrivains et de grands artistes en général qu'avec des brevets.
La Bretagne manque de grands écrivains perçus comme «bretons». L'Irlande est un pays de grands écrivains irlandais, même si les plus connus (les plus grands ?) écrivent en anglais - mais James Joyce disait qu'il n'écrivait pas en ahglais !
Nous sommes quand même ceux qui portons le plus haut et de façon déterminée cette revendication.
A galon
Yves Pelle
Président du Parti Breton
1er adjt maire d'Erquy
M. Yves Pelle a raison. Fonctionner comme s'il n'y avait pas de partis politiques bretons en Bretagne est clairement une erreur.
Il y a actuellement 4 partis politiques bien indentifiés, chacun avec sa spécificité (tous légaux donc autorisés par l'état).
Dans ces partis, de nombreux élus!
Il n'existe aucune difficulté à évoquer les partis écossais, gallois, catalants et basques.
Alors, que se passe-t-il avec les partis politiques bretons?
Ce discours est absurde... Le clivage gauche/droite est universel. Il existe partout, en tout cas partout où la démocratie existe (effectivement, pour la Corée du Nord, il y a un gros doute...).
Ce qui est vrai, par contre, c'est que seuls les partis bretons font de la réunification une question centrale et essentielle. L'UDB l'a montré en se mobilisant très massivement pour la manifestation du mois de juin à Nantes. En faisant voter voeux et motions partout là où elle a des élus (Conseil régional, conseils municipaux). Elle l'a encore prouvé lors de la dernière session du CR, à travers l'intervention d'Herri Gourmelen, président du groupe UDB, lequel, curieusement, n'apparaît effectivement pas dans la carte proposée par l'ABP.
La «question européenne» transcende ce clivage. On trouve des pro-Europe et des anti-Europe dans chaque camp, tout comme, en France, on trouve des jacobins de droite et des jacobins de gauche, des «régionalistes» de droite et des «régionalistes» de gauche.
Sérieusement, qu'est ce que cela nous importe le clivage gauche-droite? Il s'agit ici de réunification de notre pays, comme cela fût le cas pour l'Allemagne!
Quand la Bretagne aura retrouver son unité et sa démocratie, promis nous pourrons nous disputer autant que vous voudrez au parlement de Bretagne sur la théorie gauche droite parce que cela semble très important pour vous!
Mais nous ne sommes pas encore au parlement!
En fait, Mr Rugy (qui appartient à un parti de gauche français) a été PLUS breton dans sa démarche en discutant avec Mr Le Fur (droite française) que vous!
Son succès, c'est aussi le doigt pointé sur votre échec, tant vous étiez obnubilé à fricoter avec le PSF et à critiquer la droite bretonne!
Monsieur Guyonvarch disait que cela ne servait à rien de demande à l'état, car il répondait toujour non!
Monsieur Rugy apporte la preuve que vous aviez tord, même si c'est loin, très loin d'être gagné!
Allez l'UDB, montrez nous que vous savez redresser la barre!
L'UDB a bien écrit, dit, affirmé, que la question de la réunification dépassait largement le clivage droite-gauche. Tout comme la question de la langue bretonne... Vous pouvez à ce sujet relire utilement nos derniers communiqués sur notre site internet : Voir le site
M. de Rugy est-il plus ou moins breton que nous ? Drôle de question. Il est breton un point c'est tout. Tout comme nous. Il est aussi député, ce qui lui donne des facilités pour discuter avec Marc Le Fur, qu'il doit croiser dans les couloirs de l'Assemblée, et surtout pour déposer un projet de loi en commun avec lui, ce qu'effectivement nous n'aurions pas pu faire, l'UDB ne comptant dans ses rangs aucun député...
En fait, votre argumentation me donne raison : M de Rugy est et reste «de gauche» et M. Le Fur est et reste «de droite». Le clivage demeure... Ce qui ne les empêche pas de se retrouver sur les questions qui dépassent ce clivage : la réunification de la Bretagne par exemple. M. de Rugy (EELV), qui est donc breton et de gauche, «fricote» tout autant que nous avec le «PSF». Et sans doute davantage, sinon il ne serait pas député... Je ne lui en fais pas le reproche, je constate, c'est tout.
Pour ce qui est de passer du temps à «critiquer la droite bretonne»... je ne vois pas bien de quoi il s'agit. «Critiquer la droite», oui, ça nous le faisons, et il nous semble qu'il y a matière. La «droite bretonne» ? De quoi voulez-vous parler ?
@Leon Brasil
@Naunn
Lieu de naissance ? Le lecteur apprend, sur cette carte, des choses intéressantes.
Constatez avec moi que M. Le Fur, député et vice-président de l’Assemblée Nationale, défenseur de la langue et de l’unité territoriale de la Bretagne, est né à Dakar (Sénégal). M. Le Fur père a en effet fait une partie de sa carrière à l’international.
Et voilà pour ceux qui sous-entendent – et parfois expriment tout haut - que la Réunification ne peut être défendue que par des esprits n’ayant rien vu.
J’ajoute que dans nombre de familles bretonnes actuelles, on trouve des aïeux ou des anciens ayant vécu outre-mer (Afrique, Amérique, etc…) bien avant l’ère du low-cost aérien.
Le dire c'est bien, le faire c'est mieux! A quand un texte transpartisant sur les principes fondamentaux, signé de tous! Votre projet de constitutions/statut particulier?
La droite bretonne, vous ne savez pas?
Toujours ce même égocentriste UDBiste avec une tendance clairement ségrégation. Vous, vous, rien que vous!
Loin de considérer les autres partis comme une évolution positive de la démocratie bretonne, vous y voyer une concurrence inacceptable et vous les dédaignez.
Plus grâve, vous êtes idéologiquement incapable de discuter avec vos alters égaux bretons de droite (comme si la Bretagne réunifiée n'avait que 2,2millions d'habitants,... Pour les autres, il y a «clivage»!).
Cette tendance fatigue et use, même dans vos propres rangs!
Avec l'UDB, on a toujours cette impression désagréable que le combat «de gauche» (???) prime devant les libertés de la Bretagne!
Monsieur Victoir, une nation, c'est tout le monde gauche/droite! On n'exclut personne même si on n'est pas tous à 100% d'accord! Car élu, on se doit de représenter tous les citoyens (le mot «clivage» est clairement une erreur)!
Beaucoup de bretons de droite bretonne voteraient pour vous, si cela permettait à la Bretagne d'avoir des députés et d'accélérer le développer de notre démocratie dans une vraie alternative aux partis français!
Personnellement et pour l'instant, je voterai plus facilement pour M.Rugy que pour l'UDB! Car il me semble bien plus ouvert envers l'ensemble des bretons. C'est ce qui me fait dire, qu'il est, oui, plus breton que vous!
Si cela continu, ce sont les politiciens bretons fédératistes membres des partis français qui vont faire progresser les lignes! C'est bien parti pour!
A moins, que d'autres partis, intrinsèquement plus rassembleur mais actuellement plus jeunes parviennent à prendre le relais de votre leadership actuel!
Tout pays européen possède un vrai parti social-démocrate! Du haut des 50 ans de l'UDB, êtes vous le parti Social-Démocrate, alternative bretonne au PSF?
Non, mille fois non! Alors, s'il vous plait, laisser un peu de coté votre discours sur la gauche.
Néanmoins, Bloavezh mat deoc'h hag UDB!
Yec’hed mat ha prosperite!
Je ne comprends pas. Il n'y avait pas d'ironie dans mon propos. Et encore moins de critique. Si vous pensez en déceler, pouvez-vous me dire à qui elle vous semblait être adressée ?
Bon... à l'évidence, vous n'êtes pas très bien disposé à l'égard de l'UDB. C'est votre droit et de plus vous n'êtes pas le seul...
Est-ce une raison pour asséner des contre-vérités ?
Effectivement, la «droite bretonne», j'ai du mal à savoir, mais vous allez peut-être pouvoir m'éclairer. Je m'explique.
En général, au moins dans les années récentes et contrairement à ce que vous affirmez, l'UDB ne critique pas les autres partis bretons (hormis l'extrême droite). Je vous mets au défi de trouver des écrits récents de l'UDB critiquant le Parti Breton ou Breizhistance.
Le seul texte que vous pourriez éventuellement «incriminer» est un article paru dans le Peuple Breton il y a quelques années, et dans lequel (de mémoire) K Guyonvarc'h tentait de cerner la nature du Parti Breton. S'appuyant sur les alliances (UMP) de cette formation là où elle a des élus (Redon, Erquy, Brest...?), il pensait pouvoir en conclure que le PB était à droite. Il me semble me rappeler que le PB a démenti cet ancrage à droite. Dont acte. Et d'où ma difficulté à affirmer que la droite bretonne existe.
Mais si vous me dites le contraire, à savoir que le PB est à droite et que par conséquent la droite bretonne existe, je suis prêt à vous croire et à aller dans votre sens. Et à dire la même chose que vous, à condition que vous n'alliez pas y voir une critique du PB...
Vous voyez, ce n'est pas facile... Avec l'UDB, au moins, les choses sont claires. Elle s'affirme de gauche et elle ne se considère pas offensée (au contraire) quand on lui en fait le «reproche». Ailleurs c'est moins net.
Maintenant, vous votez bien entendu pour qui vous voulez. Mais dites-vous bien que les «lignes ne bougeront» vraiment dans les «partis français» que lorsque le vote breton (toutes sensibilités confondues) dépassera les 20 à 25 %. A chaque fois qu'un Breton «conscient» vote plutôt pour un parti hexagonal que pour un parti breton, il contribue à faire reculer les lignes et à faire perdre la Bretagne.
Bloavezh mat !
Je reconnais avec été un peu fort avec le terme «critique», mais là n'est pas le sujet. Je le redis, ce qui me gène c'est votre (UDB) aptitude à déconsidérer la droite.
Comme, je vous le disais, cela vient aussi d'échanges très amicaux avec certains de vos militants! Qui semblent finir par se lasser, de voir l'UDB auto-centré sur elle-même!
Comme vous dites, «le PB n'est pas ancré à droite, donc acte!»
Et alors, s'il avait été ancré à droite?!!?? Il y a bien 2,2millions de citoyens de «droite» en Bretagne! Vous en faites quoi?
Le PB est un parti rassembleur, ils comportent des sociaux-démocrates (gauche européenne), des Sociaux-Libéraux (Centre droit européen) et des Chrétiens Démocrates (Droite européenne).
Il y a donc bien des démocrates de «droite» qui ne s'interdisent pas de travailler avec les démocrates de «gauche» et vice-verca! Et mon dieu, que c'est intéressant!
Mais, ce qui est surtout vrai, c'est que le PB refuse toute alliance avec un parti français n'ayant pas officiellement abandonné les théories jacobines (centralisme et deni des autres nationalités de France)! C'est un simple principe de respect des droits de l'homme!
Vous dites, je ne suis pas «bien disposé envers l'UDB». Je vous rassure, c'est bien le contraire!Relisez mon texte : J'aimerai vous voir jouer pleinement votre rôle! Celui, d'une alternative au PSF!
Je suis seulement déçu par votre rigidité, et quelque part par votre manque d'ambition! Qui a mon sens, fait perdre du temps à la Bretagne!
D'accord avec vous, sur les 20%! Sauf que pour arriver à ce résultat, il faut que la Bretagne ait une vraie alternative à proposer aux bretons!
D'où, je vous le redis, mon souhait «personnel», de voir un projet breton (commun) proposé aux citoyens part de tous les partis politiques légaux présentant une véritables alternatives aux partis français!
C'est tout simplement ce qu'ont fait les Catalants avec leur constitution! Et cela ne les empêche nullement de débattre sur le reste!
J'espère que l'idée fera son chemin!
A galon!
Je parlais de contre-vérités, en voilà une, sous votre plume : «Mais, ce qui est surtout vrai, c'est que le PB refuse toute alliance avec un parti français n'ayant pas officiellement abandonné les théories jacobines».
Comme je le rappelle plus haut, le PB est allié à l'UMP et à la droite «française» à Redon, à Erquy, à Brest... C'est un constat, ce n'est pas une critique, même pas un reproche. De toute façon, les systèmes électoraux en France sont tels que les alliances sont un passage obligé. Ce que l'UDB fait à gauche, le PB le fait à droite, que vous le vouliez ou non.
En fait, vous me reprochez une chose et son contraire : quand je dis que, vu ses alliances, le PB est à droite, je fais erreur et quand je cherche en vain une droite bretonne, je suis méprisant et arrogant. Faudrait savoir !
Je vous livre le fond de ma pensée : je pense qu'il serait souhaitable qu'il existe une droite bretonne qui se revendique et s'assume en tant que telle et ne cherche pas à tromper l'opinion publique bretonne. Je suis sûr que si tel était le cas, et si (et quand ?) cette droite bretonne avait (aurait ?) des élus régionaux, l'UDB et cette droite pourraient se retrouver à l'Assemblée Régionale pour déposer un voeu commun en faveur de la Réunification...
Pour l'instant, c'est encore un constat, l'UDB est la seule à (pouvoir) le faire, mais les différentes motions qu'elle a pu faire voter au Conseil Régional, adoptés toutes sensibilités confondues (voire à l'unanimité) ont toujours été discutés avec les différents groupes représentés, droite et gauche confondues. Eh oui, sur les sujets qui transcendent les clivages, l'UDB peut, elle aussi, discuter avec la droite...
Pour le reste, je vais être désagréable (à mon tour) : vous donnez dans l'incantation. les institutions que l'UDB réclame pour la Bretagne à travers le Statut particulier qu'elle a rédigé, le PB peut, pourrait probablement les faire siennes, à quelques nuances près. Et ce n'est pas pour ça que cela avance davantage, tant les institutions françaises sont bloquées. Et construites, justement, pour que cela n'évolue pas.
Je ne vais pas poursuivre ce débat sur un sujet qui, effectivement, comme vous le dites, n'en vaut «vraiment pas la peine».
Merci toutefois d'avoir reconnu qu'à l'UDB les choses sont claires et dépourvues d'ambiguïté.
Cordialement,
JV
Que des personnes du PB viennent d'autres formations, on connu un autre parcours. Et bien oui, et j'espère que le PB continuera à attirer des militants d'horizons diverses et variés qui ont au coeur l'ambition de redonner aux bretons la maîtrise démocratique de leur destin.
Votre allusion à de prétendues alliances n'est pas honnête. Vous ne trouvez nulle part une liste commune entre le PB et un parti jacobin, ni une demande de report de voix.
Ce qui n'empêche pas le dialogue avec les fédéralistes des partis français, bien au contraîre d'ailleurs!
Fédéralistes qui au demeurant font entendre leurs voix de plus en plus dans une France qui part à la dérive!
Oui, il est clair que vous ne connaissez pas bien le fonctionnement de ce parti, c'est domage! Le traditionnel égocentrisme de l'UDB! Vous et toujours vous! Une attitude qui tend à diviser plus qu'à rassembler.
Une nation, ce sont des gens qui s'entendent sur 80% et qui expriment dans le respect leur différence sur les 20% restantes. Au PB, c'est bien pour défendre ces valeurs que on laisse la chamaillerie de coté!
C'est d'ailleurs au nom de ces valeurs que le PB avait souhaité un rapprochement avec l'UDB lors des élections régionales. Tout le monde connait la réponse de l'UDB!
Je suis impressionné par votre défaitisme si clairement exprimé, M.Guyonvarc'h semblait sur la même ligne sur l'un de ses derniers post.
Si vous n'y croyez pas, je me demande comment vous comptez convaincre les 20/25% de bretons dont vous parlez? Et c'est justement là que l'action de M.Le Fur et M.Rugy vient clairement contredire votre attitude!
L'UDB n'ose pas prendre sa place à la tête de la sociale-démocratie bretonne face au PSF, ni sa place de parti d'expérience pour tirer vers le haut l'ensemble de la démocratie bretonne.
Du haut de ses 50 ans, elle regarde son nombril en donnant dans le mélancolico-dépressif après s'être fait virée par M.le Drian, qui n'a visiblement plus besoin de vous!
Cela donne l'impression d'un gâchi! A titre personnel, j'espère bien voir réagir l'UDB. Car on peut très bien ne pas être membre de l'UDB, et pensez que l'UDB à un rôle plus ambitieux à jouer!
Demat deoc'h!
Perso je considère qu'il peut y avoir une certaine «ambiguité» de votre part et/ou de celle de l'UDB, à utiliser aussi légèrement la crête de 20% des suffrages bretons.
Parce que depuis presque une cinquantaine d'années, ce parti n'a obtenu que des pourcentages électoraux insignifiants… Dont la plupart des meilleurs, n’a été obtenue qu’intégrée dans la dynamique des partis de gauche français, par laquelle vous avez grandement perdu de « votre » spécificité bretonne aux yeux des Bretons, en utilisant des revendications bretonnes _ régionales pour vous, plus nationales pour d’autres bretons_ comme des arguments électoraux, qui ont parus supplémentaires ou secondaires à beaucoup d’électeurs « de gauche », mais pour leur seul bénéfice !
L’important étant bien entendu pour eux _ moins Bretons que de gauche_ de « gagner », et le vôtre reste encore sans doute à éclaircir.
Toutes ces années passées avec les résultats connus, n’autorisent pas à vous délivrer un blanc-seing, pour nous désigner du doigt « notre » avenir !
D’autant plus, que sûrs de détenir la vérité par vos méthodes, pratiques, catéchismes et alliances... vous persévérez!... dans la voie de l’échec. La preuve étant faite que reproduisant la même expérience, avec les mêmes ingrédients et leurs mêmes associations, les mêmes formules magiques, les mêmes incantations, vous obtenez toujours les mêmes effets !
Les mêmes causes respectée scrupuleusement, et à chaque fois donnant les mêmes résultats, vous avez donc établi vos cinquantenaires échecs, à la reconnaissance d’un fait…scientifique !
Dans le domaine « de la politique pour la Bretagne », de cette voie alchimique qu’inlassablement vous avez pratiquée, vous n’avez plus rien à démontrer ! Dans votre athanor à partir de 2012, il vous faut tenter désormais une expérience nouvelle ! Changer les sels, les métaux et minéraux afin de réussir la transmutation du plomb en …OR ! Sans oublier les formules et incantations magiques!
Bloavezh mat ! Bugale Breizh.
Tout d'abord, une précision, je suis adhérent de l'UDB, je n'en suis pas le porte parole. Je m'exprime avant tout en mon nom, tout comme vous vous exprimez en votre nom, du moins je le suppose.
Vous êtes convaincus que l'UDB est dans l'erreur. C'est votre droit. Je suis persuadé qu'elle est dans le vrai. C'est le mien.
Ne vous méprenez pas : l'UDB ne vous désigne pas «du doigt votre avenir». Elle emprunte en toute simplicité et en toute humilité le chemin qu'elle croit être le bon. Et elle invite ceux et celles qui le veulent bien à la suivre. Ce n'est pas du tout la même chose. Les avenirs dorés sur tranche et les matins radieux ne sont plus, depuis longtemps, à l'ordre du jour...
Contrairement à ce que vous pensez, je crois pouvoir dire que notre préoccupation est tout autant d'amener des voix de gauche à la Bretagne que d'apporter des voix bretonnes à la gauche. Pour nous, pour moi en tout cas, cela va de paire. De gauche et Breton. Breton de gauche. C'est indissociable. Vous pouvez ne pas être d'accord, c'est votre droit. Mais vous ne devriez pas remettre en cause la sincérité de la démarche.
Vous considérez que l'UDB est un échec. On peut le voir comme ça. Mais c'est aussi, à travers les décennies, la plus réussie des formations politiques bretonnes. En termes de longévité, de nombre d'adhérents, d'élus etc. Si l'UDB est un échec, que peut-on dire des autres partis bretons ?
«Depuis presque une cinquantaine d'années, ce parti n'a obtenu que des pourcentages électoraux insignifiants» écrivez-vous de l'UDB. Dans ce cas, où est le problème ? Cela laisse une immense place pour tous les Bretons qui veulent mieux faire. Les tentatives n'ont pas manqué. Où sont les succès ?
L'UDB quant à elle prend la place que lui donnent les électeurs bretons. Tout en s'attachant à en convaincre d'autres. C'est le rôle d'un parti politique. Vous y voyez du défaitisme. J'y vois du réalisme. On peut rêver la Bretagne - ça ne manque pas sur ce forum - mais si on veut oeuvrer politiquement pour elle, mieux vaut voir les choses comme elles sont.
Ar Vran, le positionnement na ruz, na gwenn dont vous parlez a été maintes fois essayé (SAV, POBL...) sans donner de résultats probants. Vous avez le droit d'y croire encore. Pour ma part, je suis persuadé que seul un parti breton de gauche peut amener des électeurs de gauche à voter «breton»... Je reconnais que la démarche n'est pas la même. Ce n'est pas la bonne parole que je prêche, ni la vérité révélée, c'est juste une conviction sincère que l'on a le droit de ne pas partager.
YLB, désolé, mais vous êtes, une fois de plus, dans la contre-vérité. L'UDB ne s'est pas faite «virer» par J Y Le Drian, en tout cas pas plus qu'EELV... J Y Le Drian a au contraire proposé à l'UDB de le rejoindre dès le 1er tour des régionales, et en lui offrant davantage de sièges qu'elle n'en a au final recueillis en persistant dans son accord avec EELV. L'UDB a fait le choix, au moins honorable, de maintenir son autonomie vis à vis du PS. Vous le lui reprochez ? Les négociations de second tour se sont mal passées, les deux listes (PS d'un côté, EELV-UDB de l'autre) se sont maintenues, avec les résultats que l'on connaît (4 élus pour l'UDB), que l'on peut regretter (ou pas) mais il n'y a eu personne de «viré» Il est probable que je ne connaisse pas bien les autres partis se réclamant de la Bretagne. A l'évidence, vous ne connaissez pas bien l'UDB, ni son histoire, même récente.
Quitte à rester dans l'utopie, rêvons d'un futur Parlement breton, et imaginons qu'il ne soit pas réparti «à la française» entre droite et gauche. Mais plutôt autour d'un cercle concentrique (sorte de table ronde mythique si l'on veut), ce cercle étant découpé en portion selon chaque Bro (9 au total). Les élus se répartiraient de la sorte, la majorité vainqueur prendrait les sièges les plus proches du centre, et les autres formations se placeraient à la suite de façon circulaire (encore un symbole chère aux bretons !)s'éloignant ainsi du centre. Les partis les moins représentatifs occupant la partie extérieure du cercle parlementaire.
Et si vous tenez absolument à donner un nom à tous ce petit monde, la majorité pourrait être qualifiée de CENTRE, la seconde plus grande formation de MEDIAN, les moins représentés d'EXTERIEUR. Je vous laisse à de savant calculs pour savoir qui de l'UDB, du PB, ou autre porte tels ou tels noms !
«L'UDB ne s'est pas faite «virer» par J Y Le Drian, en tout cas pas plus qu'EELV» .... :-)
Ce qui me gène quand même, c'est votre utilisation du terme «de gauche» à la limite de l'idéolaterie. Comme un mot «magique» qui se suffirait à lui-même.
Surtout que ce mot semble résonner comme une exclusion de l'autre.
Une approche un peu radicale qui m'interpelle en tant que breton.
Pouvez-vous me donner une définition de «de gauche»?
Dans votre simplification à l'extrême, je vois :
Jules Ferry (la supprématie de races supérieures), Lénine, Staline, Pol Pot, Mao, Mitterant, Léon Blum, Castro, Lula, Chavez,...(Il y a du bon, et le pire)
Mais aussi,
=>la Sociale Démocratie Nord-Européenne (Scandinave-germanique) : Bien être social en phase avec la réalité économique,
=>Le Socialisme français : Idéologie socialo-jacobine, ou l'affairisme et le mythe totalitaire de l' «homme nouveau» n'est pas loin (Ici, sous une forme métissée, déculturée, citadine et «républicaine», voir Mr.Clergeau).
=>L'écologie européenne : Une assemblée multiple, autour d'un axe louable.
Pfff... Pas facile de comprendre votre position à votre seule évocation du mot «de gauche».
Surtout que vous semblez ne pas vouloir être :
=>une alternative au modèle du Parti Socialiste Français (au mieux un complément régional),
=>ni même l'entité bretonne du mouvement écologiste européen.
Au PB, les membres dit de «gauche» sont clairement «Sociaux-démocrates».
C'est à dire proche du modèle nord-européen. Un modèle proche de la tradition bretonne de solidarité et de dynamisme économique (pour qui connait un peu son histoire)!
La Sociale-Démocratie est loin du Socialisme français, très isolée en Europe comme chacun le sait.
En tant que non Social-Démocrate, j'ai beaucoup d'estime et de respect pour la Social-Démocratie.
Mais «la gauche» en titre générique quasi «magique», cela m'inquiète, surtout quand elle s'affirme comme un «clivage» dans une nation historiquement très solidaire!
Et bien dans UDB, comme vous ne l'ignorez pas, il y a le U, qui signifie Union. Voilà, l'UDB est une Union de la Gauche bretonne. Dès sa création elle a eu la volonté de rassembler communistes, socialistes, sociaux-démocrates, chrétiens de gauche... conscients de la réalité du problème breton, convaincus de l'existence du peuple breton et animés par le souci de lui rendre tout à la fois ses droits et sa dignité.
Comme l'UDB a suivi l'évolution de la société bretonne, on y trouve sûrement beaucoup moins de «marxistes purs et durs» qu'à une certaine époque. Et l'écologie, qui est à mon sens une valeur de gauche, y a pris de plus en plus de place, même si elle n'était pas absente, loin s'en faut, aux commencements.
Cela peut vous sembler trop large ou trop flou, mais si ce n'était pas le cas, vous nous reprocheriez encore «d'exclure» une autre partie des Bretons.
Pour ma part, être «de gauche» signifie d'abord (mais pas que) volonté de justice sociale et de redistribution... A ce titre, ce qui se fait dans les pays scandinaves mérite sûrement d'être regardé de près.
Content que vous y regardiez de pres.
«A ce titre, ce qui se fait dans les pays scandinaves mérite sûrement d'être regardé de près.»
ET BEN VOILA!!! Vous voyez que la tradition bretonne de rejeter le «clivage» a du bon! Vous commencez quand?
Comme, je vous le disais, on est d'accord sur l'essentiel! Alors, pourquoi ne pas le dire HAUT, FORT et CLAIR!
Car franchement, nous avons là une différence fondamentale entre les bretons et la vision française de la société.
=>La France est l'un des pays européens ou il existe le plus de disparité sociale entre régions et classes sociales, et le moins de possibilité d'évoluer socialement. En gros, en France si vous êtes pauvre et d'une région pauvre, vous resterez pauvre. Les études européennes le montrent très bien.
Pour l'écologie valeur de gauche??? Excuser moi, mais je ne vois vraiment pas en quoi respecter notre environnement serait de «gauche»! (Peut-être, souhaitez vous développer cette affirmation?)
««de gauche» signifie d'abord (mais pas que) volonté de justice sociale et de redistribution...»
=>La «justice sociale» est une valeur bretonne traditionnelle. Si vous connaissez votre histoire, vous le savez! Mais également une valeur européenne (certes plus apportée par les pays du nord, auquels je rattache bien évidemment la Bretagne).
=>«Redistribution» : Hum! Pour distribuer il faut déjà avoir quelque chose. C'est en ça que les Sociaux Démocrates nordiques sont réalistes. Ils ne promettent pas le rêve, mais sont exigeant sur le bien être de la société et la solidarité véritable (principe historiquement breton également)! Le résultat, c'est le jour et la nuit avec la France (économiquement et socialement)!
Au plaisir de pouvoir en débattre plus en avant avec vous de visu! Enfin, si vous arrivez à abandonner cette notion de «clivage», tellement française et si peu bretonne!
A galon deoc'h!
Et c'est reparti !
U comme Utopie Démocratique Bretonne ?
En fait on peut considérer la Bretagne comme l'une des première Monarchie Constitutionnelle (c'est à dire démocratique).
L'état breton était à l'époque très avancé sur le sujet, avant un triste événement qui a bloqué nos institutions jusqu'en 1789, pour être finalement remplacé par la «démocratie» centraliste à la française.
La Norvége est hors UE (elle vie avec son pétrole), elle est donc hors sujet.
La Suède est un bon exemple. Car leur dynamisme économique leur permet de se payer le luxe d'être hors zone euro.
Le Danemark. Pays intéressant pour les bretons car similaire sur de très nombreaux points. Les parlementaires danois sont favorables pour intégrer l'Euro. Mais leur économie étant dynamique, rien ne presse.
L'Allemagne fait également parti du club que j'évoquais (scandinave-germanique), c'est une République Fédérale avec l'Euro.
Les Pays-Bas également, Monarchie Constitutionnelle avec l'Euro.
Luxembourg, why not!
Dans tous ces pays, la Sociale-Démocratie est bien implanté.
Cette vision de la «gauche» (objet de l'échange avec M.Joseph Victor) est bien différente du modèle français (Socialisme-jacobin) du PSF, notamment vis à vis du réalisme économique.
Le modèle Social-démocrate est celui que les membres ayant une sensibilité «de gauche» au sein du PB défendent!
Oui, mais il faut replacer les choses dans le contexte de l'époque. Les vraies monarchies constitutionnelles ne sont apparues qu'au XVIII et XIXème siècle.
En France, Louix XIV aimait à dire: « L'état, c'est moi!».
En Bretagne, une telle phrase était impossible! Le Duc n'avait pas un pouvoir absolu, il devait faire avec les Etats de Bretagne. Et si le vote n'était pas universel, en comparaison des standards européens d'aujourd'hui, pour l'époque la société bretonne était plutôt bien représentée.
Même à l'époque d'Athène, le terme «démocratie» était très éloigné de notre définition actuelle.
Mais pour le XVème siècle, la Bretagne était très avancée surtout comparé à l'absolutisme du pouvoir monarchique français (le grand voisin).
Il ne faut pas s'autoflageler à la mode actuelle, mais comparer avec l'existant.
L'état breton a continué à vivre jusqu'en 1789, et toutes les décisions concernant la Bretagne était de SA responsabilité.
Le Roi français, lui aussi devait faire avec les Etat de Bretagne.
C'est justement l'exemple de la révolte des bonnets rouges. Le papier timbré, un impôt imposé illégalement par Louis XIV en Bretagne (Louis XIV, la figure emblématique de l'absolutisme français).
Cet ensemble me laisse à penser qu'effectivement, la Bretagne avait entamée un processus vers un modèle de type démocratique (dans notre vision actuelle).
L'esprit est resté, le Code Paysan, le Club Breton, le Club des jacobins (version d'origine), l'Association Bretonne, etc...
Pour la constitution. Il est clair que le temps est venu pour les bretons de se doter d'une constitution, à l'image de la Catalogne. Pour mettre noir sur blanc les valeurs de la Bretagne et des bretons, et préparer l'avenir!
En Suede, c'est plus de 85% des citoyens qui ne veulent pas de la monnaie unique et l'ont d'ailleurs prouve en 2003.
En Norvege, la question ne se pose meme pas puisque c'est de l'UE qu'ils ne veulent pas.
Un certain nombre de citoyens bretons n'en veulent plus non plus.
Cela peut etre un point de clivage interessant avec les partis francais pour un parti breton qui proposerait au peuple breton de decider par referendum de conserver ou non cette monnaie.
Qui a parlez de Pays-basques? Je vous parle de Catalogne pour la Constitution qu'ils ont mis en place en 2006!
Vous savez, une constitution, ce que la majorité des pays possèdent pour exprimer leur valeurs nationales fondamentales!
Faut lire!
Et où mon argumentation ne tient pas? Sur le coté maritime,selon vous?!! Les pays du nord seraient autre chose?
Reliser votre histoire de Bretagne, et dites-nous avec qui nous faisions du commerce maritime à l'époque de la célébre marine bretonne!
Pour la solidarité, intéressez-vous au mode de fonctionnement des paysans bretons, bien avant la révolution française!
@ Even,
Vous connaissez bien les chiffres que vous présentez comme défavorable à l'UE. Ce qui est votre orientation semble-il!
Etrangement, vous oubliez de nous présentez les chiffres des 2 votes sur l'EU, et le score fait en Bretagne. Ceux qui présentait un écart plus que significatif avec la France, et qui n'avait d'égal que l'Alsace!
Les danois et suédois comme je le disais, on un dynamisme économique qui leur permet un certain luxe.
La Norvège du pétrole, donc de l'argent facile (tant qu'il y en a).
Si les parlementaires danois sont favorables à l'Euro, c'est peut-être pour une raison.
La Suéde, c'est plus compliqué! C'est un ancien pays neutre qui a échappé à la guerre de ce fait. Normal qu'ils aient du mal à s'imaginer perdre cette neutralité.
Mais, croyez-moi, ils sont certainement plus européen que vous semblez l'être!
«La marine bretonne commerçait de la péninsule ibérique à la baltique».
Si vous le saviez, pourquoi votre remarque alors?
Vous vouliez apporter une contradiction??? Bon ben, voilà c'est fait!
Dérive malsaine??!
A bravo, je vous parle de «solidarite sociale» pouvant se conguger avec «réalisme économique», et vous me parlez de dérive malsaine!
Vous êtes à l'UDB vous aussi?
J'en conclu que vous considerez que la Suède, le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas (et pas Basques, comme vous avez cru lire), le Luxembourg, seraient des pays «malsains»! (??!!!??)
Même l'Ecosse qui semble vouloir se rapprocher du modèle!
Désolé, mais je pense que le peuple breton à certaines valeurs propres, qu'il partage avec d'autres peuples européens. Nous avons une histoire, il nous faut l'assumer même sur ces cotés POSITIFS!
Et je n'ai aucun goût pour l'autoflagélation!
Il faut sans doute une part d'utopie quand on fait de la politique, mais à lire ce que je lis sur ce forum, les plus utopistes ne sont certainement pas à l'UDB. Ceux qui refont la Bretagne tous les jours derrière leur clavier, sans tenir aucun compte des réalités, le sont sûrement bien davantage.
@ Y L B
Vous écrivez «La France est l'un des pays européens ou il existe le plus de disparité sociale entre régions et classes sociales, et le moins de possibilité d'évoluer socialement. En gros, en France si vous êtes pauvre et d'une région pauvre, vous resterez pauvre. Les études européennes le montrent très bien.»...
Et bien voilà, vous y venez tout doucement. D'ici quelques temps vous vous découvrirez de gauche. En réalité, après 10 ans de droite et 5 ans de Sarkozy, je me demande comment on peut ne pas l'être...
En réalité, si ça peut vous rassurer (ou pas), je n'ai aucun modèle à vous proposer, ni dans l'histoire (surtout pas), ni dans le présent, et dans aucune région du monde. Mais j'ai la conviction que le libéralisme, le «capitalisme sauvage» doivent être remis en cause et combattus. Les dégâts qu'ils font, ici et ailleurs, devraient vous en convaincre aussi.
A cet égard, l'écologie, valeur de gauche, cela devrait être évident. Je ne parle pas de protéger son environnement «dans son jardin» (même si ça commence là aussi). Je parle à encore des dégâts provoqués par le laisser faire et la recherche de profits maximums du libéralisme. Un seul exemple, les marées noires, à rapprocher des super profits des compagnies pétrolières...
Je sais ce que vous allez me répondre : que certaines des catastrophes écologiques les plus graves ont eu lieu dans l'ex-URSS... C'est vrai. Mais encore une fois, à mon sens, les pays de l'Est n'ont jamais été «de gauche». Ni surtout un modèle à suivre !
@ JV : Je tente de garder un fond d'utopie, et de d'imaginer un front commun, mais à lire ce que je lis depuis quelques jours... C'est mal barré ! Heureusement j'ai reçu une invite pour les voeux de la section local de l'UDB ! Ouf tout espoir n'est pas perdu.
Je n'y viens pas, c'est uniquement vous qui venez de vous en rendre compte!
Vous savez, si vous partez du principe que l'autre est mauvais (le fameux «clivage» si cher à la France) c'est sûr que vous ne risquez pas de connaître les valeurs qui unissent les gens!
La France, elle a une bonne raison de le faire pour faire durer son système jacobin. Mais nous en Bretagne, avons-nous ce système à défendre?
Voilà pourquoi, je vous évoquais le besoin de réaliser une constitution bretonne qui exprime nos valeurs partagées, HAUT, FORT et CLAIR!
C'est ce que les Catalans ont fait!
Au plaisir de pouvoir en discuter plus amplement avec vous (hors ABP)!
@ SPERED DIEUB
Ne m'en voulez pas, mais j'ai décroché. Les vikings, les colonies,...! La magie a ses limites!