Résultat du match : Michael Quernez maire de Quimperlé

Communiqué de presse publié le 28/03/14 7:44 dans Politique par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin

Ils sont jeunes, ils se connaissent bien, n'ont pas les mêmes parcours, ils s'affrontaient le mardi avant le deuxième tour des élections au Koad Kaer.

Deux journalistes face à deux têtes de liste : pas de ring, mais parfois on a pu voir deux boxeurs dans l'arène avec quelques K.O. et quelques frappes stratégiques.

Erwan Balanant n'est pas tout à fait un nouveau en politique : responsable de la campagne de communication de François Bayrou, conseiller municipal et communautaire, il a compris un certain nombre de fonctionnements et a bien étudié la question, même si la fusion de sa liste avec celle de Kerhervé en a surpris plus d'un. Il a désormais toutes ses chances.

De l'autre côté du ring, Michel Quernez, vice président du Conseil Général du Finistère, a assuré il y a six ans la première présidence de la COCOPAQ, avec une compétence que personne ne lui discute. Il a, semble-t-il, un meilleur gauche qu'Erwan, mais il semble agité, mal à l'aise tout le long du débat. Il connaît mieux les chiffres, les enjeux. Mais Erwan frappe à petites touches : le TBK déficitaire, les relations conflictuelles de la ville centre avec le président actuel de la COCOPAQ, Nicolas Morvan, le cumul des mandats ...

En fait, ils se ressemblent beaucoup, et leur programme aussi. Si ce n'était l'appartenance au Parti Socialiste qui vit des heures sombres au niveau national, on pourrait dire qu'ils ont de nombreux points similaires dans leurs programmes. Michael a été formé comme Nicolas Morvan et Miossec, élu maire de Riec au premier tour, par le PS.

Erwan a un parcours plus atypique, mais ils veulent gagner tous les deux dimanche. Lequel a le plus à y gagner ou à y perdre ? Une mairie avec deux têtes de liste (Kerhervé et Balanant) est-elle gérable ? Le PS au pouvoir assouplira-t-il ses relations avec les villes «de droite» ? Quimperlé et la COCOPAQ, traditionnellement à gauche changeront-elles de bord ce dimanche ?

Les Quimperlois ont choisi : c'est donc le PS qui reprend sa place, après six ans d'interruption. Quimperlé aime l'alternance. Après Savin (gauche), Tusseau (droite), Le Bras (gauche), Pennec (centre droit), Mikael a repris la mairie. La COCOPAQ a donc de fortes chances de retrouver son premier président.


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