Rennes dans l'arène, polique fiction de Gérard Prémel

Présentation de livre publié le 22/12/10 19:48 dans Cultures par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin

Recueils de poésie, essais, romans policiers ... Gérard Prémel est un auteur qui ne cesse de surprendre. Il s'attaque ici à un sujet délicat : les mégalopoles régionales ...

Le thriller «Rennes dans l'arène» (le terme roman de «politique-fiction» serait plus juste) vient de sortir. Vous pouvez le trouver chez votre libraire habituel en mentionnant simplement le nom de l'éditeur : Édilivre. Il fait suite au polar du même auteur, Gérard Prémel : «S'ils te mordent, Morlaix», paru chez Gisserot, il y a trois ans (Collection 28/ 8 police).

On y retrouve la commandant(e) Edmonde Millin, officier de police judiciaire, femme tendre et lucide, passionnée et rigoureuse. Cette fois c'est à Rennes qu'elle retrouve certaines filières russes qui risquent de l'entrainer un peu loin... Le roman se déroule dans la logique d'une exergue de Catule : «Encore un peu de patience et tout finira mal».

Dans la vie d'une personne, d'un groupe, d'une ville, il y a toujours, à chaque instant, plusieurs futurs possibles. S'il n'en advient qu'un seul, cela n'en signifie pas moins qu'il y a eu plusieurs passés plausibles. C'est l'un de ces passés qu'explore Rennes dans l'arène. Supposons qu'au début des années 1990, un changement radical dans les politiques de la ville assigne à Rennes la perspective de devenir l'une des trois grandes métropoles de l'Hexagone. On voit alors démarrer, à la fin de ces mêmes années, un projet de ville nouvelle, Ker-Ille, extension prestigieuse et moderniste de Rennes, à laquelle un afflux considérable de capitaux étrangers vient donner un coup d'accélérateur.

Le cœur de cette conurbation est un Centre International de Recherches et d'Applications sur les nanotechnologies (le CIRAN). C'est ainsi que durant l'été 2001, l'officier de police judiciaire Edmonde Millin, fraîchement mutée à Rennes va être confrontée – à travers l'enquête financière dont elle a la charge - à un puissant et assez glauque lobby financier franco-russe. Lequel est lui-même confronté, alors que le chantier s'emballe, à un noyau d'habitants irréductibles, ainsi qu'à ses propres conflits internes. Et si en plus les ponts se mettent à sauter et les Tchétchènes à s'énerver, alors bonjour les dégâts...


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