Telle est la question que l'Union démocratique bretonne pose à la veille de la discussion, en deuxième lecture, du projet de révision constitutionnelle.
En effet, cette réforme semble taillée sur mesure et destinée davantage à protéger le président de la République dans un “bunker” constitutionnel qu'à accorder des droits légitimes au Parlement, à l'opposition et aux citoyens. Cette pseudo réforme est la phase terminale d'un système sclérosé, basé sur le centralisme et le jacobinisme, conservant en l'état le mille-feuilles institutionnel.
Le département, pourtant remis en cause dans plusieurs rapports dont celui d'Attali, semble intouchable. Le Sénat, véritable chasse gardée de la droite, conserve son mode de désignation anti-démocratique qui fait fi de la réalité politique et sociologique du pays. Par ailleurs, nulle trace de proportionnelle ou de régionalisation, essentielles pourtant pour réconcilier les citoyens avec leurs institutions et redonner vie à la démocratie.
L' UDB rappelle que pour sortir du schéma « Paris et le désert français » et du schéma « le centralisme et le désert démocratique », il faut abandonner un modèle obsolète pour oser vraiment une VIe République, démocratique, riche de ses territoires et de sa diversité culturelle.
Pour l'Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras
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