Réforme de l’enseignement : Paul Molac interroge le Gouvernement sur le sort des langues régiona

Communiqué de presse publié le 7/05/24 17:36 dans Langues de Bretagne par pour

Dans le cadre de la semaine de contrôle du gouvernement à l’Assemblée Nationale, j’ai pris part au débat sur le thème « Les conséquences des bouleversements menés par le Gouvernement en matière éducative ». En effet, le gouvernement a pris de nombreuses mesures consécutives qui peuvent s’avérer néfastes pour la stabilité des élèves et des enseignants.

J’ai ainsi alerté Mme la ministre de l’Éducation nationale sur la nécessité d’une inclusion plus importante des langues régionales dans le recrutement et la formation des enseignants, et lui ai demandé des éclaircissements à cet égard.

En effet, parmi ces réformes, une nouvelle maquette du concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE) a été évoquée par le gouvernement. Dans cette réforme, une interrogation persiste concernant le futur du Concours spécial de recrutement de professeurs des écoles (CSRPE), qui contient une épreuve de langue vivante régionale, et qui n’a pas été mentionné dans les discussions.

De même, j’ai interpellé Mme Belloubet sur la formation des futurs enseignants, afin d’assurer que l’enseignement des langues régionales soit bien intégré dans la formation.

Dans sa réponse, Mme la ministre a notamment confirmé que les langues vivantes régionales ne seront pas impactées par la réforme du recrutement des enseignants, et que les modalités du CSRPE resteront inchangées à l’avenir.

Un autre enjeu se dessine cependant et devra être éclairci dans le futur, celui du remplacement des enseignants, qui s’effectue avec beaucoup de difficultés aujourd’hui. Le CAPES bivalent ne porte pas ses fruits aujourd’hui, il est nécessaire d’approfondir cette question dans un contexte où les enseignants manquent grandement.

Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac


Vos commentaires :
Pier Nikolas
Vendredi 22 novembre 2024
Merci à Paul Molac pour toute son implication dans la défense des langues régionales. A propos du problème de recrutement, il y a des enseignants venant d'autres académies qui suivent les formations longues (6 mois - 9 mois) qui obtiennent un niveau B2 ou C1 au DCL donc aptes à enseigner dans les filières bilingues publiques mais malheureusement ces personnes n'obtiennent pas leur mutation dans la région administrative Bretagne ou Loire-Atlantique, sachant que certaines de ces personnes ne reviendront pas dans leur académie d'origine. C'est un véritable gâchis. Personnellement, j'ai connu 2 personnes dans ce cas en 2023. Du coup on perd tout un «vivier» d'enseignants qui font actuellement cruellement défaut. Je ne sais pas si la situation a pu évoluer.

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