Pétition adressée à l'Instance permanente sur les questions autochtones des Nations Unies (UNPFII) dans le but d'accompagner les démarches juridiques pour la reconnaissance, par la France, de notre nationalité bretonne.
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■Déjà, si on commençait par faire en sorte que les Bretons, mais aussi les Français, comprennent la définition du mot «nationalité/nation» tant dans le sens international que dans le sens français.
Car OUI, il y a 2 définitions dans le monde et elles sont très différentes :
«Définition internationale» : 3 points, Une nation est un groupe de personnes reconnue par les autres peuples comme ayant :
1) une culture et une langue propre,
2) sur un territoire connu et reconnu par les autres peuples et,
3) disposant ou ayant disposer de la capacité à s'auto-administrer, donc disposant ou ayant disposé d'un Etat.
(Le peuple, en accord avec les autres peuples, crée la nation.)
Il y a bien entendu des exceptions, mais les Bretons remplissent très clairement et sans aucune contestation possible les 3 critères.
«La définition française» :
La nation est l'ensemble des personnes administrés par un Etat. Ce qui est la définition de la citoyenneté, principe de l'Etat-Nation!
(L'Etat crée la nation)!
De fait, suivant la définition internationale, pour l'Etat français, la nation bretonne n'existe pas, mais la nation française n'existe pas non plus (ce dernier point est très important)!
Ce que l'Etat français appelle «nation française» ce n'est ni plus ni moins que la somme des «citoyens français»!
Donc, la France viole les droits de l'homme pour les Bretons mais aussi pour les Français!
Sauf que les Bretons qui gardent une notion d'eux-mêmes sont plus conscient que les Français, ces derniers amalgamant les deux définitions d'où le malaise constatés chez les français dans leur propre identité.
Merci pour la précision, je pense en effet que ce genre de plainte est préférable aux pétitions. Car il y a un cadre légal (qui peut être violé par l'Etat français ça c'est autre chose).
L'affaire des prenons bretons et de la nationalité bretonne obtenue auprès de l'Europe est mal connu, même dans le milieu militant, ce qui est incompréhensible.
Comme je le disais, il faut que les gens intègrent les définitions de «nation» (définition international et française) or cette notion est loin d'être maîtrisée dans le mouvement breton et encore plus dans la population tant bretonne que française.
Nation, nationalité, ne sont pas des gros mots mais bien l'essence même de la diversité humaine donc de sa richesse!
L'autre soir sur ARTE, la journaliste évoquait la «nationalité syrienne» d'une personne qui était en fait Kurde... donc de nationalité Kurde!
(Où comment mettre du politiquement correct façon sauce Républicaine française sur des événements dramatiques tout en prétendant vouloir les expliquer aux auditeurs... c'est à la fois se moquer de l'auditeur et faire peu de cas de la détresse de ces populations)
Or les problèmes du Moyen-Orients et de l'Afrique proviennent en grande partie du fait que la décolonisation s'est faite en créant des Etats-Nations niant et séparant des peuples pour espérer mieux les contrôler.
La réforme territoriale française n'est que le même principe appliqué ici, en Europe, et qui ne trompe personne en Europe: une simple politique colonialiste des peuples de l'Hexagone tant breton, alsacien, occitan que français (surtout ne pas oublier ce dernier).
La France se retranchant derrière sa propre définition de la «nation/nationalité» pour prétendre à une affaire interne n'ayant pas du fait de sa propre définition de «minorité nationale»!
Donc, connaître les 2 définitions de «Nation/Nationalité» va au delà de la Bretagne car c'est indispensable au vivre ensemble dans le monde.
D'où l'importance pour les Bretons de connaître la définition internationale pour rejeter la définition française.
le mot citoyenneté vient du «droit de cité» accordé aux hommes de la Cité, par ex, de Rome.
le mot nationalité vient de Nation, les hommes étaient jugés en fonction des lois coutumières de la Nation, on demandait à la personne «de quelle Nation est tu ? » afin de la juger.
plus tard sous l'Empereur Romain Claude, la citoyenneté a été accordé plus facilement aux cités et peuples qui se soumettaient à Rome. Cela devient l'instrument de l'équilibre de l'empire afin de récolter des taxes, des impôts.
les Révolutionnaires jacobins de 1789 ont repris l'exemple de l'Empire Romain pour l'appliquer aux peuples de l'Hexagone afin de capter les revenus (par l'impôt) des Nations étrangères comme les Bretons, les Corses, les alsaciens, ceux du Béarn, de Navarre , de Flandre puis de Savoie ...etc ...qui sont devenues des colonies intégrées, par la force des armes, à la France dirigées par des préfets (gouverneurs comme sous l'empire romain) qui prennent des otages lorsque les peuples se rebellent, comme du temps de Rome.
O.N.U (organisation des Nations Unies) et non pas des citoyens unis ! les Nations existent depuis la nuit des temps.
voir l'étymologie du mot nation.
Justement, ce que la République appelle «nationalité» est en fait la «citoyenneté».
Par exemple, en français on dit donner la «nationalité» française à un migrant.
C'est faux, on ne peut pas donner une nationalité, mais on peut donner une citoyenneté.
Sous l'empire romain un Breton était citoyen romain, mais restait de nationalité bretonne.
Ce n'est pas sans raison que les Bretons devinrent les derniers défenseurs de Rome, même après avoir retrouvé leur indépendance.
Une différence majeure avec la République française qui nie les Bretons et autres nations sous son contrôle.
Se rappeler que les Algériens étaient officiellement des «Français musulmans» (avant 1962, un Algérien cela n'existait pas pour la République).
Un Kurde prenant la citoyenneté française reste selon la définition internationale de nationalité kurde.... (mais là, notre Kurde affronte la définition française qui dans ce cas lui dit qu'il n'est plus de nationalité kurde mais de nationalité française.... sauf qu'il ne suffit pas d'un papier administratif pour faire d'un Kurde un Gaulois, pas plus pour un Breton d'ailleurs comme on le constate depuis 200 ans).
Pour exploiter les populations, la Révolution a créée sa propre définition afin de supprimer les nationalités, donc les peuples de l'hexagone, «la Révolution a fait l'amalgame entre citoyenneté et nationalité» : l'état décide de qui vous êtes, ce qui est tout simplement une violation majeure des droits de l'homme.
Les Bretons, qui ont perdu leur état suite à la nuit de 4 août 1987, sont de nationalité bretonne mais de citoyenneté française.
Avant cette date, un Français aurait rigolé si un Breton lui aurait dit qu'il était Français...!
Or aujourd'hui, les Français se sentent insultés quand un Breton dit qu'il n'est pas Français...! (Les Français ne savent plus qui ils sont...!)
Dans la plupart des pays, nombre de personnes possèdent un passeport indiquant la citoyenneté (l'Etat duquel ils dépendent légalement) et leur nationalité (le peuple auquel ils appartiennent culturellement).
Nos cousins Gallois sont Citoyens Britanniques, de nationalité Galloise... Normal, un Anglais sait qui il est!
Comme je l'ai déjà dit, nombre de conflits en Afrique et au Moyen-Orient proviennent de la négation des nations lors de la décolonisation qui a créée des Etats-Nations...
Exemple : qui peut citer spontanément le nom de plusieurs nations africaines et le nom de plusieurs langues africaines...? (ce qui démontre l'ampleur du crime commis envers ces populations).
Et l'ONU a laissé faire (la France est membre permanent), en violation de son Article 1er, qui est portant clair!
Aujourd'hui, la «réforme territoriale» n'est que l'application de la méthode de «décolonisation» au territoire hexagonale (on coupe, on charcute, on créé des administrations et on nie les populations).
La question étant : combien de temps encore ce confusionnisme hexagonal pourra-t-il résister à la logique internationale ?
Sur un autre fil, un commentateur rappelait que la famille Goarnic obtint un jugement d'un tribunal européen lui attribuant la nationalité bretonne et la citoyenneté européenne. C'est un sérieux précédent...
Un terme fut par ailleurs utilisé par des girondins il y quelques temps déjà, pour se démarquer de l'agressif «nationaliste» qui ne rend pas compte de notre ressenti majoritaire et peut nous entraîner sur des sentiers sulfureux. Il s'agit de «nationalitaire», simple constat, dégagé de toute idée belliqueuse, que l'on appartient à une nation véritable (ici la bretonne) et qu'on en est conscient.
Dommage qu'il ne soit pas plus souvent employé, car il rend de précieux services en permettant de se débarrasser des termes «identitaire' ou »communautariste" inadaptés et malveillants dans notre cas.
Mais il n'est jamais trop tard...
Toutefois, il n'y a pas une unique définition du mot nation, en tout cas pas une définition juridique universelle, semble-t-il. Posséder/avoir posséder un état n'est pas une donnée indispensable, même si, pour le droit international, posséder un organe suprême de droit est un critère déterminant.
Il y a deux définitions habituelles de nation :
- la nation en tant que groupe ethnoculturel (définition la plus ancienne remontant à l'Egypte antique et Hérodote) ;
- la nation civique, définition moderne (XVIIIème siècle) reposant sur un acte d'affirmation d'individus souhaitant former un société.
C'est cette seconde définition que les Jacobins utilisent pour maquiller leur état-nation artificiel et confondre nationalité et citoyenneté.
Voilà pour nourrir débat et réflexion, mais je m'inscrit complétement dans la démarche visant à la reconnaissance de la Nation Bretonne (et de la nationalité qui va avec ;))
Pour poursuivre sur le terme de Nation, je confirme la différence entre citoyenneté et nationalité, la confusion est presque une spécialité française ! Et nous savons tous pourquoi, ce que certains ont rappelé ici.
Toutefois, il n'y a pas une unique définition du mot nation, en tout cas pas une définition juridique universelle, semble-t-il. Posséder/avoir possédé un état n'est pas une donnée indispensable, même si, pour le droit international, posséder un organe suprême de droit est un critère déterminant pour apprécier l'individualité et la souveraineté de ladite nation. (la souveraineté extérieure nécessite la reconnaissance par d'autres nations, mais la souveraineté intérieure n'en est pas dépendante.)
Il y a deux définitions habituelles de nation :
- la nation en tant que groupe ethnoculturel (définition la plus ancienne remontant à l'Egypte antique et Hérodote) ;
- la nation civique, définition moderne (XVIIIème siècle) reposant sur un acte d'affirmation d'individus souhaitant former un société.
C'est cette seconde définition que les Jacobins utilisent pour maquiller leur état-nation artificiel et confondre nationalité et citoyenneté.
Voilà pour nourrir débat et réflexion, mais je m'inscris complètement dans la démarche visant à la reconnaissance de la Nation Bretonne (et de la nationalité qui va avec ;))
Que chaque Breton l'achète, que des dizaines, des centaines de milliers le fassent donc; et le brandisse comme le petit «livre rouge» de Mao, dans chaque manifs et réunions diverses, affirmant ainsi leur nationalité, leur nationalisme et leur volonté acharnée à vouloir et dire encore et, toujours être Breton!
La France n'a rien à leur donner et il faut définitivement s'y faire, encore moins quoi que ce soit à offrir!!!
Mais il s'en trouve de ces «Bretons», de ces «mevelien vras» (grands valets) qui le pensent, et qui veulent à tous prix que nous le pensions... Envers et contre toute évidence.
C'est pour cela que je disais qu'il y a des exceptions.
On pourrait citer la nation occitane qui n'a jamais vraiment disposée d'un état en propre.
Mais nous les Bretons sommes l'exemple inverse ayant disposé d'un état du 6ème siècle au 18ème siècle (et encore, avant cela les peuples bretons disposaient également d'un système de gouvernance et de lois qui leur étaient propres) ce qui fait des Bretons l'une des plus anciennes nations d'Europe.
Ce que toutes les autres nations d'Europe savent parfaitement, même l'Etat français.
@ Léon-paul Creton
Le passeport breton est une relique du fond des années 70. Il n'a absolument pas évolué et sent le «as-been» à plein nez!
Les Bretons sont parmi les nations les plus eurofiles (suffit de voir les résultats impressionnants aux élections du Traité de Maastricht et du Traité de constitution européenne) et ce passeport vert n'est nullement au standard du passeport européen.
J'avais ce passeport, il y a 30 ans, mais aujourd'hui je ne le montre plus tellement il est décalé!
D'un outil d'émancipation, ce n'est plus qu'un objet de foire pour vendre l'été aux touristes (c'est d'ailleurs souvent dans les boutiques à touristes qu'on le trouve)!
Lamentable qu'aucun éditeur, aucun parti politique, n'a eu l'idée de le remettre à jour!
(on attend certainement une directive de Paris!)
C'est un sourire aux lèvres, certes un peu nostalgique, que j'ai utilisé « l'image » du passeport breton, qui peut être effectivement considéré par certains, comme une réminiscence du… ou d'un passé qui serait révolu !
Sans oublier la référence au « Petit Livre Rouge » de Mao Zedong /Mao Tse Toung »…. Ce sourire y traînait encore lorsque j'ai lu votre « as-been/has-been ». Le Grand Timonier. Pfff ! C'est FOU, ce que la mer et la marine inspire les hommes politiques…qui passent leur temps à « louvoyer », à faire des ronds dans l'eau…Fluctuat Nec Mergitur.
Ils ne sont pas has-been eux, même quand ils sont ou se disent Bretons ? Qui ne connaissent rien à un compas (boussole pour les troc'herien buzhug/ coupeurs de vers). Qui ne font aucune différence entre Nord magnétique et Nord Compas, qui vous présentent toujours le Cap Magnétique pour un « Cap Vrai », qui ne tiennent compte d'aucune Déclinaison ni d'aucune Variation, sauf de celles du pourcentage d'électeurs…exprimés !
Malgré une telle indigence marine, leur « navigation à l'Estime », qui ne tient jamais compte des courants, des vents, des marées, pour tout dire de la Dérive, nous présente leurs tracés de carte (biseautée) comme avant hier, hier, aujourd'hui, demain et après demain comme le seul et bon Cap, la Route Vraie…
Non ils ne sont pas « as-been » ! Ils sont antédiluviens et fossilisés, pétrifiés comme les Dieux et les saints dans les temples. Vous voulez peut-être, Yann Le Bleiz, nous (me) faire croire et adorer ces idoles déchues et inutiles?
Bref ! Si le Petit Livre….pouvait être taxé de « as-beenisme », je trouve que la revendication d'un passeport breton n'en relève absolument pas ! Mais comme le disent nos messieurs/dames spécialistes des météos approximatives : Il y a la température affichée au thermomètre et… Le « Ressenti » à la température et autres éléments atmosphériques…
La signification revendicative, ou autre contenue dans les « symboles » _comme celle du sabot ?_ ne devient jamais « has-been » ! Les symboles, quels qu'ils soient, sont inaltérables dans leurs signification! Au contraire, ils se chargent de plus en plus de sens positifs ou négatif, que vous les aimiez ou non, que vous les rejetiez ou non.
Brûlez donc sur la Place Publique un tas de passeports Bretons, mêmes non officiels, mêmes pour touristes (qui riant parfois en l'achetant en font un geste symbolique plus souvent que vous ne le pensez), et vous agresserez en vain, sa signification indélébile, et sous jacente. Et je pense que ce faisant, vous agresserez toujours quelqu'un en Bretagne !
Que vous trouviez « has-been » ce qu'éventuellement vous aviez justifié à une époque c'est votre ressenti et pour moi sans doute une faiblesse lorsqu'il s'agit de « symboles ».
Mais !...En cas d'autodafé de passeports Breton pour touristes auprès de vous, je ne suis pas sûr que vous ne réagiriez pas.
…car je trouve que la fin de votre commentaire est un peu paradoxale, par rapport à son début ? Question de forme seulement? Car le fond n'a pas besoin d'être remis à jour ! N'est-ce-pas ?
Il peut toujours être brandi, affiché dans une manif …ou ailleurs ! Tel quel. Surtout si 40 000... au moins le porte à bout de bras.(;0)
Vous auriez du me relire, cela vous aurait évité ce texte sur la marine.
C'est pas l'idée du passeport breton qui est «has been», c'est le fait de le présenter comme si l'Europe n'existait pas, comme si les Bretons n'étaient pas les plus eurofiles des citoyens européens!
Tous les pays d'Europe ont un passeport «MARRON» et non «Vert», et dessus il est indiqué UNION EUROPEENNE car nous sommes tous citoyens européens...
C'est le problème du milieu breton, pour beaucoup, il est resté à sa gloire jadis des années 70, alors que nos voisins écossais et catalans écrivent le 21ème siècle!
Pour entrer au 21ème siècle, il faut un passeport du 21ème siècle!
Les Bretons ont sur leur voiture un BZH européen bleu identique a la marque de nationalité de tous les autres européens (et pourtant il n'est pas officiel)!
Cela ne viendrait plus à personne de mettre sur sa voiture un BZH dans un GRAND ovale blanc comme on en voyait dans les années 70.
Alors, le passeport breton pour touriste visitant l'autochtone rebelle, NON!
Le passeport européen breton identique à celui des autres européens, OUI! (même si pas officiel!)
(Dans la marine, pour naviguer on s'équipe aujourd'hui d'un GPS et d'une carte électronique, le papier et la gonio restent à la maison..!)