Moderniser la France en réunifiant la Bretagne et en diminuant le nombre de régions
Depuis 2008 notre pays est confronté à une grave crise qui nous oblige à revoir notre organisation économique et sociale mais aussi administrative.
Au cours de la conférence de presse du Président de la République, de nombreuses pistes ont été évoquées pour le réformer en profondeur.
La diminution du nombre de régions est l'une de celles-là.
De nombreux responsables politiques proposent de diminuer de 30% le nombre de régions en passant leur nombre de 22 à 15.
Bretagne Réunie souscrit à cette solution de bon sens, s'en félicite et rappelle sa proposition clairement définie de 15 régions avec réelle identité.
Bretagne Réunie met cependant en garde contre le choix stupide de la facilité avec la fusion des régions Bretagne et Pays de la Loire qui ne serait qu'une reproduction amplifiée de la création qualifiée d'ubuesque en 1955 de la région artificielle des Pays de la Loire.
Nous ne devons pas reproduire les erreurs du passé en créant une région sans identité, sans passé et donc sans avenir.
Un tel choix technocratique sera massivement rejeté par les populations concernées.
Bretagne Réunie invite donc le Chef de l'Etat à reprendre la proposition de réduire de 6 à 4 le nombre de régions dans le nord-ouest de la France. Cette solution prend en compte les aspirations des citoyens et les réalités humaines économiques et sociales (voir carte).
Ces 4 régions cohérentes car respectueuses de l'histoire, de la géographie et des courants économiques ainsi que de l'identité de leurs habitants créeront de nouvelles dynamiques et moderniser la France.
■La réforme de la «Décentraliation» est déjà passée. Il ne reste donc plus que des paroles, des mots à 1 an de régionales où le PS risque de perdre son monopole (21 régions sur 22). Par ailleurs même en s'en tant au fond, rien qu'au fond de ces déclarations, Hollande a parlé de fusions de régions par incitation ou punition financière. Pour la Région Bretagne cela signifierait donc dans l'absolu fusion avec la Basse-Normandie ou avec les Pays-de-la-Loire ou absence de fusion avec pénalités/confiscations budgétaires.
ABP devrait au moins rétablir les faits bruts des déclarations de Hollande en une, car là les deux cartes identiques et les deux communiqués font croire au breton peu averti mais intéressé par la réunification bretonne que le PS y songe et y serait favorable alors que tous les actes depuis 2012 prouvent l'exact contraire.
On sait malheureusement qu'une autre solution connue est dans les cartons depuis bien longtemps, et qu'il se trouvera beaucoup de «profiteurs du système centralisé» pour expliquer aux bretons que la Bretagne est «trop petite par elle-même», argument pour lequel nombre de nos concitoyens sont réceptifs du fait de décennies de dévalorisation et de fausses informations.
D'ailleurs, que les bretons soient d'accord ou pas, la décision risquent d'être prise dans notre dos (nous avons un exemple récent avec le «pacte d'avenir»).
Je pense également, qu'il faut avoir les idées claires pour répondre à l'argument de la «capitale»! Là aussi, nous savons de les messages non constructifs ont fait leur ½uvre et aux profits de quelques uns!
Et au final, il nous faut nous souvenir que l'actuel 1er ministre français et ses collaborateurs «Pays de Loiriens», sont parmi les principaux concernés quant ont évoque «les profiteurs du centralisme français et de la partition de la Bretagne». Ils sont à la fois au pouvoir et ont beaucoup à perdre en cas de cas d'une réunification bretonne. J-M Ayrault n'ayant aucun avenir comme Pdt d'une «région» Bretagne à 5 départements, reste à savoir pour le Drian.
Citation:
«Si la France a besoin de métropoles capables de générer de l'attractivité, de l'innovation et produire des richesses [ce que comprend tout le monde, y compris M. Ayrault], elle a besoin, suivant le modèle allemand, de puissants Länder capables d'assurer une cohérence territoriale entre les espaces ruraux, les villes petites et moyennes [ce que refuse obstinément M. Ayrault] .../...»
Ce même O-F nous gratifie, en page 3, de la carte des régions Balladur 2009 (mais oui! c'est possible!), avec une Bretagne à cinq départements: Une vraie bouffée d'oxygène!
Question:
Comment se fait-il que Jean-Marc Ayrault, qui fut professeur d'allemand, avant de venir à la politique, soit aussi imperméable à la Réunification de la Bretagne?
Il faut encore rappeler pour les lecteurs étrangers de l'ABP, que la Bretagne péninsulaire (5 départements), ou «historique» (ce qui revient au même), est une région qui de facto présente les caractéristiques d'une région européenne ou d'un land.
Cela est tellement évident que la seule question qui se pose est: comment éviter l'irréparable? comment éviter ce funeste «Grand (?) Ouest (?)» qui serait un crime géo-politique.
Bez' e fell da Vreizh bevañ. La Bretagne veut vivre.
L'île de Malte est représenté en Europe , ainsi qu'à l'ONU et dans nombre d'instances internationnalles .
La Bretagne existe par la volonté des bretons et non pas par un conseil régional au budget inférieur à la ville de Rennes et dont la plupart des bretons ignorent même jusqu'au nom de son président !!!
La cohésion d'une région européenne est bien plus lié à une identité partagé et à un ensemble de valeur culturelle commune qu'à toutes autres critères, et c'est de là que nait son dynamisme.
L'existence des régions européennes et leur rayonnement n'est lié qu'en partie au nombre d'habitants ou à la taille économique, mais à la volonté des habitants de vivre, décider et travailler au pays ensemble.
Nous sommes donc déjà une région européenne, ne manque plus que les institutions .
Ne laissons pas des technocrates parisiens faire de nous des ouestons ou des ouestitis (comme le disait Jean-Yves Cozan)
Avoir accordé le statut de métropole à Rennes et au dernier moment à Brest est stupide. Le bassin de ces 2 villes n'est pas suffisant pour en faire des villes à rayonnement international. En plus cela ajoute de la confusion car si j'ai bien compris, les maires de ces 2 villes préfèrent avoir le statut de métropole que de revendiquer bretonne.
Encore un caprice d'élu local qui comme la grenouille veut se faire plus gros que le boeuf.
Encore heureux que les bonnets rouges sont là pour faire entendre la voix de la Bretagne, charge à eux de fournir maintenant l'aiguille qui va faire crever l'arrogance des ces (mal-)élus....
Sinon, le statut de Métropole accordé à Rennes et Brest (sur seulement 14 Métropoles en France) peut éventuellement limiter l'hypothèse, au moins temporairement, du Gros West...si il n'y avait eu que Nantes, il aurait été aisé d'évoquer une Région Bretagne «sans Métropole» ayant vocation à disparaitre dans le magma.
A contrario le fait qu'Angers ou Le Mans ne soient pas des Métropoles permet à Nantes d'exercer une mainmise totale et étonnante sur sa région administrative car c'est bien Angers qui à la base devait en être le pivot.
Plus largement, l'impact des Métropoles se situe surtout au niveau des Départements à mon avis. Le Finistère Sud par exemple ou le Nord-35 auraient intérêt à repenser leur lien avec le Département.
Le statut de «Métropole» est une bêtise 100% française. Cela ne sert nullement au rayonnement international, mais à contrôler les territoires et la population environnante (vieux principe datant de l'empire romain).
En gros, les territoires s'effacent devant la ville, et la population obligée de migrer vers sa banlieue est bien plus docile qu'une population rurale.
Un autre avantage est que les «bourgeois du centre ville» deviennent plus riches...! (les pauvres de la banlieue plus pauvres également).
Voilà pourquoi ce principe de métropole plait tant aux socialistes... et ne déplait pas à la droite jacobine.
La «République» y trouve également son compte, car elle peut «décentraliser» tout en maintenant le contrôle du pouvoir aux mains d'une minorité!
Bien sûr que ce statut de «Métropole» est encore une absurdité et à ce titre, mon propos était de se «préparer» à avoir en face ce type d'argument.
Avec nos amis aménageurs bureaucrate français, il faut s'attendre à tout.
Cela implique de se préparer à n'importe quel pseudo argumentaire qui permet de ne pas justifier du retour du 44 en région Bretagne.
Par conséquent il faut pouvoir être à même d'arriver à imposer que tout autre solution en dehors de ce retour du 44 dans le giron de la Bretagne est non seulement exclue mais en plus non crédible pour des gens qui se targuent d'être des «bien pensants» .
Cela ne se fera pas bien sûr sans une mobilisation continue de la Bretagne et des bretons mais également une pression venant de nos élus et des autres forces sociales et économiques qui doivent prendre leur responsabilité pour imposer cela au gouvernement actuel.
Bref le débat ne fait que commencer et il ne faudrait surtout pas s'endormir sous prétexte d'égo d'élus ou de promesses bidons à l'occasion par exemple des prochaines échéances électorales.
Certes, je fais de la politique fiction, par contre pour ce qui est de la refonte des limites régionales, vous pouvez déjà être assuré du statu quo et même de la non-fusion B4/PdL (C'est une petite consolation).
La solution ne peut venir que de mouvements massifs populaires genre «Bonnets Rouges».