Le groupe de travail du Conseil régional de Bretagne, co-présidé par Isabelle Le Bal et Jean-Michel Le Boulanger, sur le rapprochement entre la Région Bretagne et la Loire Atlantique, vient, à l’unanimité de ses membres, de remettre ses conclusions.
Elles sont sans appel : le sentiment très fort d’appartenance des Bretons à leurs cinq départements doit conduire à la Réunification de la Bretagne. La Région Pays de la Loire, « créée de toute pièce et, en somme, artificielle », ne pourra pas y faire obstacle.
Le Rapport énonce treize préconisations pour le Conseil Régional, dont on peut citer les principales :
• Représenter systématiquement la carte de Bretagne sur ses cinq départements,
• Etablir des observations et des perspectives économiques sur les cinq départements bretons,
• Favoriser les initiatives bretonnes en Loire-Atlantique, notamment dans les domaines de la Culture et de l’Economie,
• Et préconiser l’organisation d’une consultation populaire en Loire-Atlantique sur la Réunification de la Bretagne.
Ce travail est, entre autres, le fruit des discussions entre des représentants du Conseil régional de Bretagne (Jean-Michel Le Boulanger) et Bretagne Réunie (Philippe Clément, Paul Loret, Patrick Mareschal et Alain Peigné), notamment lors de leur réunion de mi-janvier 2019 et la mise en avant des actions de Bretagne Réunie (la Pétition des 100.000, en particulier), par ce rapport, est un magnifique acte de reconnaissance dont nous remercions explicitement ses rédacteurs.
Les préconisations du groupe de travail, dont le Conseil régional de Bretagne va être saisi, ouvrent maintenant la voie, d’une façon décisive, à un processus qui conduira à la Réunification de la Bretagne.
Rassemblons maintenant toutes nos forces afin de contribuer à cette action.
■Où est donc là le «principe d'Egalité» prôné par la RF au sein de son triptyque fondateur ?
Après son effacement scandaleux de la carte, l'Alsace a finalement su trouver les voies d'une résurrection administrative sans qu'il soit jamais question de référendum !
Idem en 2015 : la Normandie a-t'elle dû se soumettre à un quelconque référendum pour consacrer sa réunification ?
Rappelons pour comparer que le Premier Ministre actuel, alors Maire du Havre, avait promis dans l'enthousiasme de traverser le port de sa ville à la nage si la réunification l'emportait. Ce qu'il a fait le moment venu !
On est loin de l'attitude négative des grands élus bretons, notamment socialistes - dont les maires de nos grandes villes - qui à l'inverse, manifestèrent leur opposition à l'existence d'une Bretagne historique, en offrant piteusement aux Bretons un choix sans avenir entre le statu quo à 4 départements ou le grand fourre-tout britto-ligérien...
Alors : pourquoi exiger un référendum pour les seuls Bretons et en corollaire : pourquoi l'accepter d'emblée comme une condition incontournable alors qu'elle n'est pas imposée aux autres ?
Il y a là une exigence clairement «discriminatoire» !
La séparation de la Loire-Atlantique sous l'Occupation fut une fois encore de nature autoritaire et on ne voit pas au nom de quel principe sa récupération par son foyer d’origine millénaire devrait conduire à un vote d’acceptation, par nature évident, de la partie lésée. La police demande t’elle à une personne victime d’un larcin si elle désire récupérer le bien qu’elle n’arrête pas de réclamer depuis qu’il s’est produit ?
Sans doute certains adversaires comptent-ils au fond sur les effets décervelants d'une propagande ligérienne longue d’un demi-siècle et destinée à opérer une substitution d’identité en L.A. pour pouvoir continuer à nous chicaner une «appartenance de droit» pleine et entière à la Bretagne ?
Il y a 13 propositions, la plupart intéressantes, mais tellement symboliques... La première de ces 13 propositions est de ne plus afficher, sur les documents issus du Conseil Régional, de cartes de la Bretagne administrative mais d'y inclure la Loire Atlantique. C'est évidemment louable, mais il est bien temps de s’en apercevoir... Moi, ça fait des années que cette situation me choque.
La dernière proposition (oui, la dernière), est d «impliquer» la population et de la «consulter». Ah bon ? Je pensais que la population avait déjà et abondamment exprimé ses opinions, comme cela est d'ailleurs exposé dans le préambule du document. Mais peut être s'agit il d'aller plus loin ? De bouger, enfin ! D'écouter la population et de répondre à ses attentes ? D'organiser une consultation en Bretagne administrative ? Celle en Loire Atlantique n'est pas pour demain... sauf peut être si B4 montre l'exemple ? Ahh ! Oser bouger, vraiment, malgré tous ceux que ça fâchera...
Je ne reproche rien aux gens qui ont travaillé à ce rapport, ils essayent de faire avancer les choses. Mais ce document interroge sur le manque de volonté politique et de moyens pour réellement avancer.
C'est donc très triste, en fait.
Je continuerai, de mon coté, à manifester ou à soutenir Bretagne Réunie. Quant à voter pour d'aussi faibles acteurs...
Ouest France édition 44 a écrit un article, petit, mais qui continu à entretenir cette revendication légitime auprès de ses lecteurs pourtant soumis à la désinformation ou la sous information en la matière.
Mais le vrai levier à faire basculer c'est l'État et le gouvernement (qui court après les économies mais qui là ne compte pas à la dépense pour maintenir les Pays de Loire malgré un taux de satisfaction de 14% et surtout 75% pour la Bretagne !)
C'est donc à nous dans les assos de mettre en place les outils nécessaires pour y arriver (soit localement , soit au niveau des 5 départements bretons ) chaque Breton peut s'imposer une cotisation volontaire de façon modeste quelques dizaines d'euro au tissu existant pour assurer leur maintien et leur expansion ...
C'est pourquoi , il faut donner à la Redadeg , à Bretagne réunie , Diwan , Div Yezh et Dihun, le «Magazine hebdo »YA« en breton en proximité pour créer une société parallèle qui n'attend que peu de chose de l'Etat et des institutions et qui soit autonome dans ses choix , les militant(e)s ont bien compris le message reste à faire adhérer les populations à ce projet!
Il nous faut garder confiance pour l'avenir , je le suis , ceux qui sèment ou plantent comme ceux qui ont osés créer »Diwan" en 1977 étaient loin d'espérer environ 4300 élèves dans les classes en 2020 . 19000 enfants étudient le breton à présent en milieu scolaire . La Bretagne sera Unie , c'est une question de temps !
Chompomp bev dalc'hmat ! Xavier
C'est donc à nous dans les assos de mettre en place les outils nécessaires pour y arriver (soit localement , soit au niveau des 5 départements bretons ) chaque Breton peut s'imposer une cotisation volontaire de façon modeste quelques dizaines d'euro au tissu existant pour assurer leur maintien et leur expansion ...
C'est pourquoi , il faut donner à la Redadeg , à Bretagne réunie , Diwan , Div Yezh et Dihun, le «Magazine hebdo »YA« en breton en proximité pour créer une société parallèle qui n'attend que peu de chose de l'Etat et des institutions et qui soit autonome dans ses choix , les militant(e)s ont bien compris le message reste à faire adhérer les populations à ce projet!
Il nous faut garder confiance pour l'avenir , je le suis , ceux qui sèment ou plantent comme ceux qui ont osés créer »Diwan" en 1977 étaient loin d'espérer environ 4300 élèves dans les classes en 2020 . 19000 enfants étudient le breton à présent en milieu scolaire . La Bretagne sera Unie , c'est une question de temps !
Chompomp bev dalc'hmat ! Xavier