Quimper et Vannes, ainsi que la Bretagne, se mettent en vedette sur l'Internet avec du bzh dans leur

Reportage publié le 26/11/14 18:20 dans Media et Internet par Christian Rogel pour Christian Rogel
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Conférence de presse Cantine numérique de Quimper 26-11-14 Passage à l'extension .bzh des sites Internet de Quimper et de Vannes Isabelle Le Bal, Nicolas Le Gonidec, David Lesvenan, Loïc Larnicol, Anne Le Dirach, Jakez Bernard, Patrick Mahé

A quelques jours de l'ouverture à tous du .bzh pour les sites Internet et les adresses électroniques, les cités de Quimper et de Vannes ont projeté, ce mercredi 26 novembre, l'image de villes de Bretagne en marche vers la conquête de l'économie numérique. Représentant David Robo et Ludovic Jolivet, les maires respectifs de deux villes, Anne Le Dirach, adjointe au maire de Vannes pour la communication, et Isabelle Le Bal, premier adjointe à Quimper, sont venues dire dans les locaux de la Cantine numérique de Quimper que ce changement était un signal d'ouverture au monde qui était lancé, non seulement pour dire que la Bretagne est une terre favorable au numérique, mais, qu'elle souhaite prendre sa place à la table mondiale.

Quimper et Vannes, deux villes sur la pole position pour le .bzh

A Quimper, le site est opérationnel, ce jour même, depuis 9 heures, ce qui a nécessité un gros effort pour modifier pas moins de 1 900 adresses électroniques. (voir le site)

La Ville de Vannes a publié, dès 2009, une partie de son site en langue bretonne et a fait le choix de ne passer que cette partie sous l'extension .bzh, mais cela devient un site à part entière sous le nom de gwened.bzh sous l'impulsion d'Anne Le Dirach avec le concours de [[Patrick Mahé]], conseiller municipal, délégué de la culture, de la langue bretonne et des relations internationales. Du coup, au lieu d'être un simple coin du breton, il évoluera en parallèle du site en français. Le basculement du site avec fr est prévu ultérieurement. (voir le site) de la partie en breton.

Pour Vannes, il s'agit de montrer la voie et de rendre à la Bretagne, ce qu'elle lui apporte. Il y a un projet, basé sur les compétences numériques locales, qui vise à proposer de mettre leurs données personnelles dans un coffre-fort numérique (dans le cloud ou nuage) basé en Bretagne.

La Bretagne, terre par excellence du numérique, a sa place à l'ONU de l'Internet

David Lesvenan, président de l'association PointBZH (basée à Quimper) a souligné que grâce à cette extension Internet, c'est comme si la Bretagne avait sa place à l'ONU de l'Internet. C'est dans la ligne de l'action du [[Célib]] qui avait été fondé à Quimper en 1950, car la Bretagne a une identité numérique ouverte sur le monde.

Pourvu qu'on fasse une place sur son site à la Bretagne, il est possible d'utiliser le .bzh quelque soit le lieu où on est dans le monde, alors que le .fr doit être relié à une adresse postale de l'Union européenne.

Si on a son adresse dans un des 5 départements, on peut obtenir des adresses pour toutes sortes de sites.

Nicolas Le Gonidec, conseiller municipal de Quimper et entrepreneur numérique, a précisé que l'extension .bzh est bien connue de ses interlocuteurs non bretons et qu'elle est vue comme normale, certains trouvant que c'est une chance dont devrait bénéficier leur région. Pour lui, l'expérience de l'utilisation montre qu'en deux mois le référencement sur Google est amélioré. Il rappelle que beaucoup de grandes inventions du numérique tout les jours, dont l'ADSL, ont été faites en Bretagne.

Jakez Bernard, président de Produit en Bretagne (300 entreprises) a précisé que le monde des entreprises bretonnes s'est déjà intéressé à l'extension bretonne et a cité quelques entreprises emblématiques : Pâté Hénaff, LDC (leader français de la volaille), Krampouz, Arkéa Loire-Bretagne (Crédit mutuel de Bretagne), le Crédit agricole, les Transports Le Calvez et les Salines de Guérande (Loire-Atlantique) et bien d'autres.

Plus que 8 jours avant l'ouverture générale à tout le monde, y compris les particuliers

Jusqu'au 30 novembre, les entreprises, les collectivités publiques et les associations peuvent encore réserver leur .bzh avec la garantie d'être les seules à l'avoir. Le 4 décembre, c'est la grande ouverture, premier arrivé, premier servi.

Cela se fait auprès des revendeurs agréés dont on trouve la liste des 19 revendeurs, dont quelques-uns sont aussi des hébergeurs sur le site de l'association PointBZH (voir le site) Celle-ci a fixé à 35 euros par an son tarif de gros que les revendeurs augmenteront en fonction des prestations offertes. Si, comme en Catalogne, le succès se confirme, le prix baissera.

Christian Rogel


Vos commentaires :
yanneutch
Dimanche 22 décembre 2024
On est en droit d'attendre, en toute logique, un kemper.bzh...
Il serait saugrenu de refaire des entêtes ou des supports quimper.bzh, pour ensuite refaire des entêtes complémentaires avec kemper...
De même qu'un logo bilingue comprenant et Quimper et Kemper, tant en texte qu'en visu.
Ca nous changera du Q dans l'O tricolore crypto-faillence...
Pourquoi parler d'un logo bilingue ? Parce que cela fait partie de la charte Ya que Ludovic Jolivet s'est engagé avec emphase à mener à bien dans sa totalité donc les crèches, donc les aides aux entreprises, donc le logo, donc une politique linguistique avec une vision, une pratique et un financement à moyen / long terme.
La nomination d'un adjoint dédié est un bon point mais grévé par le fait que le-dit adjoint est aussi en charge des questions scolaires, qu'il n'y a toujours pas de salarié municipal ou communautaire dédié à la question, et que contrairement à ses engagements la mairie n'a pas présenté sa politique linguistique dans les 3 mois comme elle s'y était engagée dans la campagne
Ou alors Mr Jolivet s'est fait de la pub sur un registre identitaire qui n'aurait été qu'une manoeuvre (d'ailleurs la municipalité est bien pusillanime sur la question de l'unité de la Bretagne...).

Juliusbodicéa
Dimanche 22 décembre 2024
Enchanté yanneutch,je suis breton_gallo et ma femme est du penn are ben.Pour elle «kemper» c'est facile C'est sa langue natale donc «ça sonne».Le «breizhou» et le gallo-breton sont «celtikement» copain c-a-d «fédérés» depuis si longtemps ke l'on ne s'en souvient meme plus!!! OK, soit gentil et démocrate mon ami ,pense au petit celte d'armorique!!!!! Eurogallobretonise ton «Briton»Help!Le coup du «Qu» c limpide mais bon un p'tit effort quoi!! Un Kimper ou un Kèmper ne serait -t'il point acceptable histoire de nous «rabibocher».Enfin,c'est les Britons-bretons ki commande hein!!! Bonne route mon ami et ke le vent marin te porte vers..un horizon fédérale et européen! Trugarez et Kénavo. Ps:Vive nous avé César&Boudica

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