Quand les Bretons arriveront à s'entendre alors, on pourra faire de ce pays autre chose qu'une région mortifère avec vue sur la mer
Quand les Bretons arriveront-ils à s'entendre sur un projet sans se déchirer, se couper en morceaux, comme ce que font depuis les Bonnets rouges à Quimper les kilomètres de commentaires sur facebook, ABP, 7Seizh,Dilhad Sul... et tous les forums sociaux possibles et imaginaires ?
Quand les hommes et les femmes de ce pays se mettront-ils ensemble autour d'une table pour discuter sans querelles de clochers, sans chapelles linguistiques, syndicales, agricoles, politiques politiciennes avec les élections qui approchent ?
Quand l'environnement ne sera-t-il plus vécu comme un délire d'écologistes retardés et batailleurs et quand chacun assumera sa part de responsabilité dans notre dépendance énergétique ?
Qui assumera la fuite en avant d'une agriculture qui tarde à inventer un nouveau modèle, reproduisant indéfiniment le même, alors qu'elle sait qu'il est urgent de changer ?
Quand les hommes et les femmes de ce pays reconnaîtront-ils que les jeunes fuient la Bretagne pour aller travailler ailleurs, alors que le télétravail se développe et que d'autres emplois vont naître, qu'il faut faire preuve de créativité et d'initiative comme jamais ?
Quand la perspective qui nous est donnée, la solidarité ou la guerre, sera-t-elle véritablement évoquée ? Pourquoi ce qui arrive aux Grecs, aux Espagnols, aux Irlandais ne serait pas notre lot à nous bientôt ?
Quand les Bretons seront capables de parler sans passion, sans haine et sans tabou, de ce qui précède, alors la Bretagne sera un laboratoire multilingue pour l'avenir, un pays digne de ce nom...
■En dehors de ceux qui y trouvent et ne recherchent qu'un intérêt direct, des bénéfices divers et rémunérateurs, ou dotés d'une grande naïveté,je me demande même si aller voter ne relève pas du réflexe de Pavlov chez les Bretons. Nous sommes très pieux, nous Bretons, il nous faut toujours croire pour une église ou pour une autre donc se battre pour elle contre vents et marées ...Bien entendu! Et surtout contre nos intérêts supérieurs.
S'entendre entre Bretons tout le monde est d'accord mais alors il faut savoir accepter de laisser l'esprit de clocher à la porte.
ce que j'ai écrit
« dèbut de citation....
1.1.1.2 Bretagne de valeur
Peuple particulier et de particularisme dont les racines ont été plantées tout au bout de l’extrême Europe.
Peuple qui a servi les valeurs d’Etat Français jusqu’au « Ker-Fank » de Conlie et des fusils en bois des « soldats de l’Ouest » abandonnés
Jusqu’au sang versé durant la grande guerre.
Jusqu’aux marins de l’ile de sein, à l’appel du Général De Gaulle
Peuple de Discipline, de Conviction et de Justice encore soucieux de ses vertus premières.
Peuple d’équilibre et fier de ses origines et de ses rudesses de vie.
Peuple qui ne supporte pas le Mépris et les humiliations.
Peuple de terre et de mer tout en puissance d’émotion et de création.
Peuple de continuité, de qualités de c½ur et d’esprit ayant jeté au monde son courage, sa foi et son sang dans de nombreux chemins d’abnégation.
Peuple façonné, individualisé et discipliné par sa terre, son milieu géographique, ses premiers cultes référents, druidiques aux premiers temps puis chrétiens.
Peuple de combat qui s’est battu pour son « clan », son « Pagi », son « Bro », sa « paroisse », son diocèse, sa Bretagne et enfin sa France.
Enfin,
Peuple humaniste.et social.
Peuple marqué, au plus profond des êtres par le spirituel, où le Christianisme a été l’un des ferments et l’un des catalyseurs de cette nation.
Il est nécessaire d’évoquer l’évangélisation de la Bretagne pour approcher un des plus importants traits du caractère breton, l’esprit religieux, qui propre aux celtes, s’est
Imprégné profondément de chrétienté avec une prédisposition aux mythes du merveilleux.
Rappelons-nous tous les noms de lieux, localités, paroisses commençant par lan–tré - plou
Rappelons-nous:
Les sept saints fondateurs, les moines .
Les expressions de la langue :
« An Aotrou person » Monsieur le recteur (celui qui dirige) au lieu de monsieur l’abbé.
« An Aotrou Kuré » Monsieur le vicaire (celui qui prend soin)
« An Beleg » le prêtre qui signifie (l’homme) « bel ou belen », le Druide.
Rappelons le lien particulier du breton pour ses morts
L’âme bretonne s’est donc forgée au cours des millénaires dans une certaine vision théocratique du monde, des restes d’imprégnation sont toujours présents et animent encore « l’état d’être breton ».
Les origines de peuplement ont donné aussi, nos autres valeurs telles que :
L’individualisme dans une puissante conviction de vie et d’entreprendre.
L’obéissance aux règles admises malgré l’individualité permanente.
La volonté de réussir, le goût inné pour la lutte contre les obstacles de l’existence.
Le respect d’une « hiérarchie de compétence et de valeur » (reconnue par les faits).
Le respect du social hors de toute théorisation étrangère
Ce « cloisonnement identitaire et ouvert » est un des facteurs créateurs de l’identité bretonne.
Enfin nous exprimons nos certitudes :
Celui d’un Peuple
Premier et de fondation
De renouveau hors de toute contrainte politique,
De confiance en l’homme d’expérience et de compétence « apte et responsable pour son devenir ».
De dynamique faisant appel aux valeurs du particularisme pour une force de développement.
N’oublions pas que
Ce peuple n’est pas « enfant de Francie », mais enfant d’Armorique qui n’a jamais été lié par un quelconque cordon ombilical, il a été simplement absorbé de surface et non de profondeur de c½ur.
Rappel fondamental
L’émancipation et l’autonomie d’un peuple adulte ne veulent pas dire rejet de l’autre, mais cela, l’Etat Français ne l’a jamais compris dans ses méfiances d’autorité à soumettre ou du moins cette volonté de compréhension n’était pas un objectif supérieur d’état.
Il fallait faire la France dans une stratégie centralisatrice hors de toute sommation d’identités premières.
1.1.1.3 Bretagne, peuple d’émigrants
Diaspora bretonne
Un des points du particularisme « Breton » est celui de cette « faculté d’émigration » afin de mieux « renaître ailleurs ».
Emigration due :
A la dureté de vie, la terre ne pouvait plus nourrir ses habitants.
A la survie même lors des temps d’épreuves (invasions, de guerres, de grands maux.)
A cette force d’exister, de vivre et de raviver sans cesse le flambeau tout en conservant la mémoire des racines.
A la constance de ses valeurs intrinsèques.
Ce point est crucial et est une des clés pour la compréhension des caractères, mais aussi pour trouver une des causes de la façon qu’a eu l’Etat Français dans la gestion de ce peuple d’exception, en constatant depuis les premiers temps cette «capacité de mobilité » et « d’éternelle renaissante » marquant ainsi une des doctrines fondamentales du centralisme qu’il soit de royauté ou de la République , la Bretagne devait devenir un « réservoir économique de main d’½uvre et d’outils des armées et autres administrations centrales .
(La celtitude la desservait).
Il fallait maintenir cette province puis ces départements dans un minimum de développement pour mieux servir l’unité de l’Etat immuable, la Bretagne devait être une annexion, au pire une colonie (certains, l’ont dit, au XIX siècle).
Il fallait museler, les arrogances !
Faut-il oublier :
Les conditions économiques qui poussaient par désespoir ce peuple vers ses lieux de diasporas.
Les gens de maison, gardes d’enfants, ouvriers, domestiques, travailleurs des entreprises nationales, et autres « man½uvres » du 19 ème siècle, bécassine et autres affronts, etc.
Les vastes immigrations de main d’½uvre organisées par l’Etat, à partir de la Bretagne, par « wagons à bestiaux », vers les lieux de pénurie d’hommes- à -tout – faire par manquement.de main d’½uvre locale.
Les émigrations vers « les Amériques ».
Faut-il oublier
En fin de 19 ème et début du 20 ème siècle, qu’un génocide culturel fût appliqué en doctrine d’éradication systématique (combien ont connu la « bâche dénonciatrice »du petit « bretonnant », sous la houlette des hussards noirs de la République).
Il fallait que le moule républicain soit sans faille (l’unité d’identité dans le creuset républicain).
1.1.1.4 Bretagne de fidélité et d’indépendance
(Une fois vaincue, elle fût fidèle, sans rien renier, jusqu’au temps d’aujourd’hui).
Les propos, tenus à Chinon, en 1440, lors de la cérémonie « d’hommage lige » à Charles VII, par le Duc de Bretagne François I exprime cet engagement qui résume « l’état d’être Breton ».
« Tel hommage que mes prédécesseurs ont fait au roi de France, je fais et non autrement ».
Propos de fidélité et d’indépendance repris quelques années plus tard par le connétable Arthur de Richemont, Duc de Bretagne de Septembre 1457 à Décembre 1458 au même au Roi de France Charles VII.
« Tel hommage que mes prédécesseurs vous ont fait, vous fait et ne l’entend point lige. »
Le Connétable Arthur de Richemont avait prêté serment au Roi, mais le Duc de Bretagne souverain avait fait le serment de sauvegarder et de maintenir les prérogatives de son Pays.
Fidélité aux alliances mais aussi aux paroles données.
Ce serment montre l’attachement des bretons aux paroles données.
Cela s’est constaté durant toute l’histoire de France.
Cela est la meilleure preuve de la réussite de la république
Les bretons ont toujours répondu « Présent »
1.1.1.5 Bretagne, peuple de révoltes
(La fidélité ne pouvait s’accompagner que d’une certaine révolte devant les injustices).
1589 Soulèvement du Duc de Mercoeur et Soumission en 1598.
1675 Révolte du « papier timbré » à Rennes écrasée dans le sang par quelques 10 000 spadassins royaux de triste mémoire.
La Bretagne était « Matée ».
Les « Codes de paysans » écrits lors de cette insurrection sont lourds de conséquences et révélateurs d’un futur car ils notent déjà une réflexion de société, prémices à d’autres cahiers de doléances.
1715 L’épopée du Marquis de Ponkallek.
1715 Les Etats de Bretagne accentuent leurs désirs d’autonomie et s’oppose au pouvoir royal en vertu de l’acte d’union de 1532.
1764-1774 L’Affaire du Parlement de Bretagne et les prémices des nouvelles convulsions*.
1793 La chouannerie par refus de conscription contraire au traité de l’union.
1793 La Convention, les décrets « d’extermination » dans l’Ouest se mettent en place.
Cartier le sinistre « noyeur de Nantes »
Le génocide Vendéen par cette même Convention.
Les colonnes infernales de Tureau en Vendée militaire, etc.
Toutes les exactions et répressions féroces dans l’ensemble de L’ouest.
La force de l’état était souveraine
1.1.1.6 Bretagne, Peuple renaissant et de devenir
Un peuple fidèle, libre et parfois révolté ne pouvait que renaître de ses malheurs
Le 19 nième siècle a semblé museler la Bretagne sous une chape de résignation.
L’esprit de cette province était-il anéanti par tant d’épreuves?
Les qualités premières qui font la force d’un peuple avaient-elles été éradiquées ?
Le Parisianisme s’était pourtant et constamment efforcé de faire croire cela.
Mais la Bretagne se remettait debout, après une pause.
Chateaubriand, Laennec, Lamennais, Renan, Aurélien de Courson, Pitre - Chevalier, Théodore Hersart de la Villemarqué et tant d’autres comme Le Gonidec et autres Arthur de la Borderie étaient la nouvelle vigueur intellectuelle
La soif d’apprendre tel un sacerdoce a fait de chaque breton un véritable « cheval d’orgueil »
La Bretagne se retrouvait peu à peu dans la forte volonté d’une nouvelle « marche en avant » qui ne peut plus être arrêtée.
Nous pensons que la Bretagne d’aujourd’hui ne veut plus être et ne peut plus être un pays « de réserve » car le fait d’avoir été un peuple d’immigrés ou d’émigrés forcés ou volontaires a forgé une force historique d’appartenance et de lien au pays natal, mais aussi une conviction profonde dans la qualité de ses certitudes d’entreprendre et d’être les meilleurs par la fertilité de ses intelligences et compétences.
Consciente de ses droits, la Bretagne refuse le mépris et ne veut plus être humiliée.
Elle est plus qu’une solution pour la France, elle est un de ses meilleurs atouts et outils de devenir.
Rappel :
Le futur d’une Nation fédérée est dans la force de ses peuples.
....Fin de citation»
Nous sommes donc un peuple à part que l'état central doit mieux considérer,nous ne sommes pas les serfs de la France,ni de son administration.
Ainsi, Monsieur Lecocasse apprendrait que, pendant la Guerre de Cent Ans, la livre bretonne valait un cinquième de plus que la livre tournoi française. La Bretagne était à certains moments l'alliée du roi de France et, à d'autres, l'alliée du roi d'Angleterre. Non pas parce que nous étions de «mauvais Français», mais parce que nous n'étions pas français du tout et que la politique de notre pays était dictée par son intérêt et non pas celui du voisin. Nous faisions, sans états d'âme, du commerce avec les uns comme avec les autres.
Quand la Bretagne «se démerdait toute seule» et c'était encore le cas au début du seizième siècle malgré la perte de l'indépendance, la Bretagne avait encore une des plus puissantes marines de commerce du monde. Ainsi, à Arnemuiden, l'avant-port d'Anvers le plus grand centre commercial d'Europe à l'époque, sur 995 navires enregistrés en 1533-1534, 815 étaient bretons. Ce ne sont pas des historiens bretons qui nous le disent, mais des historiens flamands.
Les choses se sont gâtées sérieusement lorsque votre Louis XIV, faisant la guerre à tous les partenaires économiques traditionnels de la Bretagne (Angleterre et Hollande notamment), a fait sombrer, par suite des interdictions de commercer avec eux, des pans entiers de l'économie bretonne.
Napoléon en a «rajouté une couche» avec le Blocus Continental, mesure qui a eu des conséquences cataclysmiques pour la Bretagne. Cinquante ans après, les rapports des préfets en soulignaient encore les effets.
C'est que, Monsieur Lecocasse, quand un pays comme la Bretagne, où la mer joue un rôle de premier plan, se trouve amarré à un pays essentiellement continental, il en pâtit nécessairement et lourdement.
C'est une question de bon sens. Si on ajoute à ce fait que, si la Bretagne «se démerdait toute seule», elle n'aurait pas à combler les déficits des transports parisiens, ni à contribuer au financement de projets pharaoniques, comme ceux du Grand Paris. Elle n'aurait pas non plus à contribuer, de ses deniers, au financement d'une politique de grandeur qui coûte fort cher.
Elle vous laisserait vous «démerder» tout seuls !
Quant on a de la dignité «on ne mange pas dans la main de celui qui nous bat » .
Face a l'adversité , les Breton(ne)s se dressent avec fierté!
War sav Bretoned! Ni ho unan !