La présente campagne est, selon certains, ennuyeuse, interminable… voire minable ! Ce qui ne l'empêche pas d'être très coûteuse… pour les contribuables. Elle est surtout placée sous le signe de la démagogie, du populisme : demain c'est sûr on rasera gratis.
La crainte pourtant est de voir surtout que beaucoup de Français seront… tondus !
Et pas forcément les nantis comme l'annonce le grand « défenseur du petit Peuple » et « pourfendeur de l'économie financiarisée » (ce que je dénonce quant à moi depuis 1993) Jean-Luc Mélenchon.
Ce dernier est en fait un grand défenseur des privilèges… d'un syndicat populaire, celui de l'EDF.
Cela au détriment des intérêts des familles, des consommateurs… des classes populaires et des PME et PMI. Donc des salariés.
Un courrier lui a été transmis, pour connaître son avis, après l'annonce émanant de la CRE (Commission de Régulation de l'Énergie) selon laquelle les prix de l'électricité devraient augmenter de 30 % d'ici à 2016. En accompagnement figurait l'article réalisé (Source 1) lorsque le CCAS de l'EDF avait lancé, en 2009, une OPA (opération hautement financière…) vers Trigano valorisée à hauteur de 59 millions d'€uros !
Il n'a été apporté aucune réponse à l'envoi.
Le site “Gauche de Combat” qui soutient Jean-Luc Mélenchon, destinataire des mêmes éléments, les a censurés. (Source 2)
Il serait peut-être bon aujourd'hui, au moment où la crise financière est prégnante, où le pouvoir d'achat va être malmené, d'entendre à la lumière de ce qui suit, tous les candidats se prononcer sur ce scandale financier, social qui est un enrichissement sans cause !
– Source : Rapport Cour des comptes mai 2011
Institutions sociales du personnel des industries électriques et gazières – mai 2011
13 rue Cambon 75100 PARIS CEDEX 01 - tel : 01 42 98 95 00 - www.ccomptes.fr
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Une organisation insuffisamment réformée
Un financement abondant et dynamique
En application du statut national du personnel des IEG, le financement des institutions sociales est assis sur les recettes propres issues de leurs activités et sur le produit d'un prélèvement au taux de 1 % sur les recettes liées à l'électricité et au gaz d'EDF, de Gaz de France et des entreprises non nationalisées (ENN) qui assurent la distribution de l'électricité et du gaz.
Le prélèvement de 1 % est en moyenne trois fois supérieur aux recettes propres des institutions sociales. En 2009, il leur a procuré 469,5 M€. Selon une clé de répartition fixée de longue date, 71 % du produit du prélèvement de 1 % est affecté à la CCAS et 29 % aux CMCAS et à leur comité de coordination7.
A la faveur de l'augmentation du prix du gaz, et dans une moindre mesure du prix de l'électricité, le produit du prélèvement de 1 % est en augmentation depuis le début des années 2000. En 2009, les institutions sociales ont perçu 99,1 M€ de plus qu'en 2000, soit une augmentation de 26,75 % en euros courants (3,32 % en euros constants).
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– Source1: (voir le site)
– Source2: (voir le site)
■Dans cette campagne comme lors des autres je n'aurais pas fait intrusion dans la politique «politicienne.»
Je m'en serais tenu aux principes du respect de la Démocratie et son expression qu'est le vote.
Pour autant il est des choses qu'il est difficile d'accepter «lorsque l'on sait : cela en s'appuyant sur le dicton chinois (et oui...) »celui qui ne sait pas est un imbécile... celui qui sait et se tait est un criminel"
J’accepterais volontiers le sens de votre question si je n’avais pas l’expérience du comportement de Jean Luc Mélenchon et cela depuis, au minimum, la création de l’association que j’anime depuis 1989.
Il était déjà « en politique » dont il a fait profession et dont, comme ses collègues, tous les privilèges que cela comporte.
Il se dit contre la financiarisation de l’économie. Soit.
Pour autant il n’a pas « bougé » - entre autres dossiers - lorsque son collègue (P.S) Naouri sous le gouvernement Bérégovoy, en 1985, a permis aux fonds de pension américains (dont on connaît le nomadisme, la recherche immédiate du profit au mépris du social et les mauvais coups portés à l’emploi) dans les capitaux des entreprises françaises.
Il n’a pas bougé lorsque la loi a été votée de 1995 de financement des partis politiques qui était en fait une véritable « OPA financière des deux partis majoritaires » au détriment de la Démocratie et d’une représentation légitime de toutes les sensibilités.
Il n’a pas bougé lorsque je lui ai, comme à ses collègues, en décembre 2009 transmis l’article
concernant justement… le scandale que je dénonce concernant le CCAS de l’EDF ?
Il est vrai qu’à ce moment là il n’était pas encore candidat.