Présidentielle : Le candidat Mélenchon est pour les privilèges... financiers !

Communiqué de presse publié le 8/04/12 10:55 dans Elections 2012 par Gérard Gautier pour Gérard Gautier

La présente campagne est, selon certains, ennuyeuse, interminable… voire minable ! Ce qui ne l'empêche pas d'être très coûteuse… pour les contribuables. Elle est surtout placée sous le signe de la démagogie, du populisme : demain c'est sûr on rasera gratis.


La crainte pourtant est de voir surtout que beaucoup de Français seront… tondus !

Et pas forcément les nantis comme l'annonce le grand « défenseur du petit Peuple » et « pourfendeur de l'économie financiarisée » (ce que je dénonce quant à moi depuis 1993) Jean-Luc Mélenchon.

Ce dernier est en fait un grand défenseur des privilèges… d'un syndicat populaire, celui de l'EDF.

Cela au détriment des intérêts des familles, des consommateurs… des classes populaires et des PME et PMI. Donc des salariés.

Un courrier lui a été transmis, pour connaître son avis, après l'annonce émanant de la CRE (Commission de Régulation de l'Énergie) selon laquelle les prix de l'électricité devraient augmenter de 30 % d'ici à 2016. En accompagnement figurait l'article réalisé (Source 1) lorsque le CCAS de l'EDF avait lancé, en 2009, une OPA (opération hautement financière…) vers Trigano valorisée à hauteur de 59 millions d'€uros !


Il n'a été apporté aucune réponse à l'envoi.


Le site “Gauche de Combat” qui soutient Jean-Luc Mélenchon, destinataire des mêmes éléments, les a censurés. (Source 2)


Il serait peut-être bon aujourd'hui, au moment où la crise financière est prégnante, où le pouvoir d'achat va être malmené, d'entendre à la lumière de ce qui suit, tous les candidats se prononcer sur ce scandale financier, social qui est un enrichissement sans cause !

– Source : Rapport Cour des comptes mai 2011

Institutions sociales du personnel des industries électriques et gazières – mai 2011

13 rue Cambon 75100 PARIS CEDEX 01 - tel : 01 42 98 95 00 - www.ccomptes.fr

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Une organisation insuffisamment réformée

Un financement abondant et dynamique

En application du statut national du personnel des IEG, le financement des institutions sociales est assis sur les recettes propres issues de leurs activités et sur le produit d'un prélèvement au taux de 1 % sur les recettes liées à l'électricité et au gaz d'EDF, de Gaz de France et des entreprises non nationalisées (ENN) qui assurent la distribution de l'électricité et du gaz.

Le prélèvement de 1 % est en moyenne trois fois supérieur aux recettes propres des institutions sociales. En 2009, il leur a procuré 469,5 M€. Selon une clé de répartition fixée de longue date, 71 % du produit du prélèvement de 1 % est affecté à la CCAS et 29 % aux CMCAS et à leur comité de coordination7.

A la faveur de l'augmentation du prix du gaz, et dans une moindre mesure du prix de l'électricité, le produit du prélèvement de 1 % est en augmentation depuis le début des années 2000. En 2009, les institutions sociales ont perçu 99,1 M€ de plus qu'en 2000, soit une augmentation de 26,75 % en euros courants (3,32 % en euros constants).

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Source1: (voir le site)

Source2: (voir le site)


Vos commentaires :
ALAN
Lundi 23 décembre 2024
Mais en fait le programme du Front de gauche prévoit la nationalisation de tous les secteurs de l'énergie, et donc d'EDF, donc je vois pas comment vous pouvez extrapoler de cette manière...

SPERED DIEUB
Lundi 23 décembre 2024
Les institutions sociales dont parle Gérard existaient déjà alors qu'EDF n'était pas privatisé et le taux à l'époque était d e2 % Mélenchon peut encore faire mieux pour remercier ses petits copains de l'avoir soutenu et qui va payer ??? les financiers non, soit qu'il vont s'évader ou le fils des lumières (c'est lui qui le dit ) va être comme ses prédécesseurs compromis avec eux quoi de neuf sous le soleil !! c'est le brave peuple qui passer à la caisse salariés du privé ,travailleurs indépendants, pme et autres innocents dont certains naifs qui auront voté pour lui

le fennec
Lundi 23 décembre 2024
..........avec gégé gautier nous sommes au «courant» il doit être du «secteur» ? nous voilà au «jus» ..........merci gégé !! tu mérite un coup de blanc !! (blanc c'est exprimé comme tu le dis gégé!!) ...........

Michel Prigent
Lundi 23 décembre 2024
Suite à différents scandales émanant de comités d'entreprise comme EDF, Seafrance, les médias nous avaient révélé il n'y a pas longtemps le montant des subventions versées aux syndicats salariés (5,5Md€ dont 4Md€ publiques) et les dotations accordées aux comités d'entreprise, soit 1,32Md€ (autant que la caisse noire du Sénat).
Quand à Mr Mélanchon qui selon Alan «...prévoit de nationaliser tous les secteurs de l'énergie, et donc EDF...», à moins de s'en approprier d'autorité, sans bourse déliée, je ne vois pas avec quel argent il pourrait financer ces acquisitions sans emprunter ou augmenter considérablement les impôts.
D'ailleurs, nationaliser est un bien grand mot s'agissant d'EDF en particulier puisque son capital est détenu à 84,48% par l'Etat français, 2,39% par ses salariés (6,5Md€ quand même!).
Pire, (et nos présidentiables ne s'en vantent pas), EDF est endettée jusqu'au coup, voire plus puisque ses dettes 42,5 Md€) dépassent sa valeur boursière actuelle (31 Md€).
GDF Suez ? Sa nationalisation n'est pas une affaire non plus: état, actionnaire à 36%, salariés: 2,80%, capitalisation boursière (valeur actuelle de ses actifs): 41,9 Md€, dette 30Md€.
J'ai eu l'occasion sur ABP de dresser l'inventaire des endettements des entreprises du CAC40, dont beaucoup prétendues privatisées comme EDF, je ne l'ai pas sous la main, mais on peut évaluer à 100 Md€ les dettes de nos ex entreprises nationales dans lesquelles nous avons encore des participation de l'état sous forme de «fonds stratégiques d'investissements» (ou fond souverain) créé en 2008 et disposant de 20 Md€ en 2011 apportés par la Caisse des dépôts, fond de réserve des retraites et aussi récemment des fonds étrangers comme les Emirats.
D'autres exemples ? France Télécom: FSI(Etat):27% du capital; Safran: état, 30,2%, salariés, 16,1%; Thalès: état, 27%, salariés, 2,92%, Dassault, 25,9%; Total: Etat, 23%...etc., c'est à dire toutes les sociétés plus ou moins privatisées et dont une grande partie du personnel a conservé un statut de fonctionnaires (ouvriers d'état) comme à la DCN, EDF, SNCF, France Télécom, Renault...agrémenté souvent par les fameux «régimes spéciaux», de retraite en particulier;
Mélenchon n'aura pas à nationaliser la SNCF-RFF, l'Etat y est actionnaire à 100% et donc «propriétaire» de ses dettes qui s'élèvent à 28 Md€ que l'Europe nous demande d'incorporer à son endettement de plus de 1 700 Md€, en toute logique.
Ouest France, dans un article récent chiffrait à plus de 32 000 € par habitant la dette publique expliquant que 90% de notre domaine public (routes, bâtiments, écoles, réseaux...) appartenait à nos créanciers à 70% étrangers.
Ne reste plus, puisque notre patrimoine public, y compris nos entreprises nationales sont hypothéquées qu'à s'attaquer au patrimoine privé du citoyen qui est estimé à 200 000 € par français pour rembourser.
Autant dire, qu'à moins d'une situation révolutionnaire visant à déposséder nos créanciers comme sous la révolution française ou russe, notre président de droite ou de gauche, y compris Mélenchon n'aura d'autre choix que de procéder à un scénario à la grecque pour éviter notre dépôt de bilan.
Ca va saigner pour le con tribuable après les élections !

Gautier Gérard
Lundi 23 décembre 2024
A ALAN,

Dans cette campagne comme lors des autres je n'aurais pas fait intrusion dans la politique «politicienne.»

Je m'en serais tenu aux principes du respect de la Démocratie et son expression qu'est le vote.

Pour autant il est des choses qu'il est difficile d'accepter «lorsque l'on sait : cela en s'appuyant sur le dicton chinois (et oui...) »celui qui ne sait pas est un imbécile... celui qui sait et se tait est un criminel"

J’accepterais volontiers le sens de votre question si je n’avais pas l’expérience du comportement de Jean Luc Mélenchon et cela depuis, au minimum, la création de l’association que j’anime depuis 1989.

Il était déjà « en politique » dont il a fait profession et dont, comme ses collègues, tous les privilèges que cela comporte.

Il se dit contre la financiarisation de l’économie. Soit.

Pour autant il n’a pas « bougé » - entre autres dossiers - lorsque son collègue (P.S) Naouri sous le gouvernement Bérégovoy, en 1985, a permis aux fonds de pension américains (dont on connaît le nomadisme, la recherche immédiate du profit au mépris du social et les mauvais coups portés à l’emploi) dans les capitaux des entreprises françaises.

Il n’a pas bougé lorsque la loi a été votée de 1995 de financement des partis politiques qui était en fait une véritable « OPA financière des deux partis majoritaires » au détriment de la Démocratie et d’une représentation légitime de toutes les sensibilités.

Il n’a pas bougé lorsque je lui ai, comme à ses collègues, en décembre 2009 transmis l’article
concernant justement… le scandale que je dénonce concernant le CCAS de l’EDF ?

Il est vrai qu’à ce moment là il n’était pas encore candidat.


Gilbert Josse
Lundi 23 décembre 2024
Pourquoi personne ne précise jamais que ce pourcentage des recettes sert à gérer la couverture maladie des agents EDF/GDF qui ne sont pas couverts par la CPAM ?
Pourquoi personne ne précise jamais que le même pourcentage est versé, depuis la nationalisation d'après-guerre, aux anciens actionnaires et à leur descendance ?

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