C'est le 10 juillet prochain, une fois la démission de Jean-Yves Le Drian devenue effective, que se tiendra à Rennes une session extraordinaire du Conseil régional de la Bretagne administrative, afin de nommer celui ou celle qui remplacera à sa présidence le tout nouveau ministre breton de la Défense nationale, lié par l'engagement du nom cumul des mandats locaux appliquable à tous les membres du gouvernement français .
Même souci d'application de ce principe pour Marylise Lebranchu, qui devrait quant-à elle laisser sa place de députée, à son suppléant, l'actuel vice-président du Conseil régional breton, en charge de la Politique territoriale, Gwenegan Bui. Néanmoins, il devra lui aussi démissionner de ces fonctions afin de pouvoir siéger à l'Assemblée, comme Isabelle Thomas, vice-présidente à la Mer, qui devrait siéger au Parlement européen en lieu et place de Stéphane Le Foll, le nouveau ministre de L'Agriculture du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, également député de la Sarthe depuis le 17 juin courant.
Au nombre des possibles présidentiables, le nom de Pierrick Massiot, 64 ans et actuel vice-président socialiste aux finances, semble tenir la corde .
En revanche, il apparaît clairement que quelque puisse être la candidature qui en sortira gagnante, elle devra au préalable prendre en compte la très nette mise en garde du toujours président Le Drian, en place depuis 2004, qui conçoit cette nomination à venir et la mission qui en découlera comme seulement «intérimaire», tenant fermement à retrouver sa place à la présidence de la région « B4 » dès le terme de ses fonctions parisiennes de ministre d'Etat .
D'ici là, avant de devenir simple conseiller régional,c'est bien en qualité de président de région en exercice, qu'il se rendra à l'inauguration des nouveaux bâtiments du Fond régional d'art contemporain de Rennes, en compagnie d'Aurélie Filippeti, la jeune et nouvelle ministre de la Culture.
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J'aimerai comprendre :
Pourquoi se présenter à des législatives, pour démissionner 3 semaines après?
Est-ce vraiment démocratique, ne devrait-il pas y avoir réélection?
Comment une telle situation est-elle gérer dans les autres pays européens?
Même question pour la Présidence de la région administrative!
Page 23, je regarde la répartition des groupes politiques au conseil général.
Voilà la plus belle démonstration de l'état de la Bretagne(40 - 6 - 6 - 20).
est ce là la vision d'une bretagne «UNE» ou « ENSEMBLE» vouée à l'hégémonie du jacobinisme et au centralisme?
Est ce là l'image d'une Bretagne trompée?
cELLE D4UN B4.
Devenons nous toujours obéir et subir les partis?et leurs mensonges parisiens
N'exagerez pas, l'article précise bien la distinction entre région «Bretagne» et Bretagne ...
Pour l'instant, cette structure existe telle quelle, il faut bien en parler en conséquence non ?
En plus, ce n'est pas sur ABP que l'on parle le moins du 44, c'est d'ailleurs bien pour cela que je m'y connecte !