L'Union démocratique bretonne (UDB) propose qu'un référendum sur la réunification et l'Assemblée de Bretagne se tienne en même temps que les prochaines élections régionales.
Le 7 juin, pour la troisième fois depuis l'automne 2014, l'association DIBAB-Décidez la Bretagne a organisé des votations locales à portée symbolique sur la question de la réunification et celle de l'Assemblée de Bretagne (fusion des Conseils départementaux bretons et du Conseil régional dans une collectivité unique). Pour la première fois ces votations se sont déroulées dans les cinq départements, grâce à la constitution de nouveaux groupes locaux. Le mouvement, qui repose entièrement sur le bénévolat, s'étend donc et rencontre un écho qui n'est pas négligeable pour des consultations citoyennes, même si la participation est variable selon les communes. DIBAB-Décidez la Bretagne a initié une démarche citoyenne totalement inédite dans l'histoire de la Bretagne.
Pour permettre à tous les habitants de Bretagne de s'exprimer sur cette question, l'UDB propose qu'un référendum reprenant les deux questions posées par la plateforme DIBAB se tienne dans les cinq départements bretons en décembre 2015, en même temps que les élections régionales. Les différentes listes pourront ainsi faire campagne sur ces questions et leur donner la place qu'elles méritent dans le débat public.
Pour l'UDB, il est essentiel que ce débat ne soit pas réservé aux seuls élus. En démocratie, c'est à la population de définir le cadre politique dans lequel elle souhaite évoluer, dans son organisation territoriale comme dans ses compétences. Si l'Etat refuse d'organiser cette consultation, la Région Bretagne pourrait s'en charger.
Nil Caouissin,
Porte-parole de l'UDB / Mouezh-aotreet UDB
■Malgré tous les voeux et manifestations soutenues à une certaine époque par le P S Français,nous sommes bien dans une dictature,car une fois élus,ils bloquent la réunification de la Bretagne
Je suis opposé à un référendum ,très très dangereux,pour le peuple Breton et pouvant nous amener en cas de votes négatifs à un blocage qui pourrait déboucher sur des situations extrèmes.Les militants bretons seront plaçés alors devant de graves choix. graves.
Une UNION BRETONNE cohérente,constante ,permanente est une des solutions pour faire plier ces «pseudo démocrates» français.
Des démarches,délégations des plaintes en justice,Europe,à l'ONU,etc..sont a étoffer et à faire connaitre.
Une UNION avec d'autres peuples Européens est à redynamiser.
Des actions -fines- sur le terrain ,innovantes en Bretagne,à Bruxelles,à New York,à Genève sont à programmer avec aussi d'autres peuples dans notre situation.
Grèves administratives,grèves perlées,actions synchronisées...Agir!
De toutes façons cette idée de référendum, lancée par la minuscule UDB sans aucune concertation avec quiconque, est vouée à l'échec, car on n'est plus sur le strapontin confortable mais émollient du Programme Commun de la Gauche et sa suite, il faut se réveiller !
Le référendum est d'ailleurs sur le fond une très mauvaise idée et je partage entièrement l'opinion de LHERITIER Jakez. Je l'ai déjà dit : il n'y a pas à offrir de négocier ce qui nous a été enlevé autoritairement par Vichy, ou alors c'est la prime au recel ! On vous pique votre portable, on retrouve le voleur et on va vous demander si vous voulez bien qu'on vous restitue votre bien ? Si vous dites non, c'est le voleur qui le garde ?
La L.A. doit en principe nous être restituée en respect des pratiques normales d'un Etat de Droit réparant les torts dus au régime contesté de l'époque. Il s'agit en somme de réparation de dommages de guerre. Certains y ont perdu des biens mobiliers et immobiliers : bien ou mal ils ont été remboursés. Nous nous avons perdu une partie de notre territoire qui doit donc nous revenir de droit avec si possible les plates excuses de l'emprunteur pour cet ahurissant délai de 75 ans !
Dans cette optique, la seule solution c'est une plateforme bretonne suffisamment large et attractive pour déjà viser les 10% et se mettre à peser dans la balance. L'article de Le Coadic présentant des cas comparables au nôtre, comme le Québec, est à ce titre particulièrement instructif .
Et puis, outre le caractère dérisoire de la proposition par un parti pour l'instant sans appuis conséquents, sans forcément le soutien souvent décisif des médias, toute question quelle qu'elle soit, posée par un référendum émanant du pouvoir hexagonal actuel, impopulaire et affaibli, se terminera par un NIET retentissant.