Interviewée sur le logement, la conseillère régionale Gladys Grelaud s’est déclarée opposée au projet de statut de résident principal, en expliquant qu’il ne s’agirait pas de savoir si l’on est “Breton ou pas Breton”. Il est étonnant de la voir utiliser cet argument, puisque le statut de résident est justement fondé sur le lieu de résidence, en aucun cas sur la nationalité ou l’identité. En fait, sans le savoir, Gladys Grelaud semble bien être d’accord avec la philosophie du projet porté par l’UDB.
Pour rappel, il s’agit de réduire très fortement les achats de résidences secondaires et donc de faire baisser les prix des logements et le niveau des loyers, grâce à une règle réservant (dans les zones sous forte pression touristique) l’achat de logements aux habitants du territoire, quelle que soit leur origine ou leur nationalité, incluant les nouveaux arrivants installés depuis au moins un an. La spéculation comme l’usage non-principal des logements en seraient considérablement réduit, et les politiques de développement du logement social et abordable en seraient facilités.
Cette proposition sociale n’a donc rien à voir avec des critères d’identité, malgré les tentatives de plusieurs responsables politiques pour détourner le débat vers une opposition breton/non breton.
Afin d’éclaircir la situation et d’éviter à l’avenir de nouvelles erreurs de la part de responsables du Parti communiste, l’UDB propose à Gladys Grelaud (ou à tout autre responsable du PCF en Bretagne) un débat public sur le projet de statut de résident principal.
Pierre-Emmanuel Marais, porte-parole de l’Union démocratique bretonne
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Ce communiqué est paru sur UDB
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