Pour que le fret maritime irlandais post-brexit passe par les ports bretons

Communiqué de presse publié le 21/09/18 19:05 dans par pour

A l’initiative de la députée du Havre Agnès Firmin Le Bodo, nous avons envoyé un courrier commun à l’attention de Violeta Bulc, Commissaire européenne chargée des transports pour lui faire part de notre incompréhension, en relais de la Région Bretagne et de l’Etat notamment, de la décision de la Commission européenne d’obliger le fret maritime irlandais post-brexit à passer au large des ports français sans s’y arrêter. La Commission européenne souhaite en effet se baser sur des liaisons entre Dublin et Cork et Rotterdam et Anvers qui existent déjà. Les ports de Roscoff, Brest et Saint-Malo ne font « pas partie du corridor mer du Nord – Méditerranée » et sont de facto exclu selon la commissaire européenne alors que ceux-ci sont géographiquement les plus proches en plus d’êtres réactifs et pouvant absorber le surcroît d’activité.

« (voir le site) ée-21.09.2018.pdf»>Lettre commune Bulc Corridor cosignée – 21.09.2018

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Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac


Vos commentaires :
Yann LE GOFF
Vendredi 15 novembre 2024
Je pense que la réputation des dockers FRANÇAIS n’est pas étrangère à cette décision... Roscoff et Saint-Malo en payent les conséquences.
Par ailleurs, le goulet de Brest me paraît difficile d’accès.
Roscoff et Saint-Malo auraient besoin d’un gros investissement pour un relais par le rail et les surfaces nécessaires pour accueillir tous les containers. Il n’est pas souhaitable pour la Bretagne que la distribution des containers se fasse par la route, cela va de soit !
L’état et la Région Bretagne français ont tué le développement du fret dans nos port depuis des décennies. Il nous faut tout réadapter, or le Brexit c’est dans moins de six mois !
Quand on sait qu’il a fallu attendre 40 ans pour que Paris décide de ne pas construire un aéroport d’envergure international, en Bretagne !

Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
Yann Le Goff a parfaitement raison. Plusieurs raisons se rejoignent. La première est le peu d'intérêt de la France pour ses infrastructures qu'elles soient terrestres, maritimes, ou aériennes : aucune politique d'avenir, manque de soin de l'existant, résistance à l'innovation, pas de vue d'ensemble, etc. Mais coté transport, trafic, conteneurisation, manutention, transitaires, et autres intervenants, c'est encore pire même en dehors des mouvements sociaux. Et la cerise sur le gâteau, ce sont les collevtivités locales, aussi bien au niveau des départements qu'à celui des régions qui se montrent incapables d'affirmer leur rôle et exiger de l'Etat central les moyens nécessaires, financiers, décisionnels et matériels leur permettant de réaliser ce qu'elles désirent. Paul Chérel

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