Bretagne Réunie est optimiste, son président a confié à ABP, que la réunification allait se faire. Même si le rapport Balladur ne parle pas explicitement de réunification de la Bretagne, la réduction inévitable du nombre des régions et surtout l'influence de Balladur auprès du président sont des éléments clés.
On sait qu' Édouard Balladur a mené à bien une commission chargée des réformes des collectivités territoriales dont les propositions seront examinées par le parlement à la rentrée prochaine. Moins connu est le fait que Balladur est aussi l'homme politique le plus écouté du Président de la République. Édouard Balladur est aussi un des politiciens les plus anti-jacobins des hautes sphères du pouvoir. Dans son livre «La fin de l'illusion jacobine», il écrit notamment :
«Il y a deux siècles , elle ( la France ) a vu dans l'uniformité la garantie de son unité; pourtant, elle est un pays plus cohérent qu'elle ne le croit, elle n'a pas à redouter pour sa solidité. La France doit cesser d'avoir peur de reconnaître la diversité entre les hommes qui vivent sur son sol. Il lui appartient d'inventer un humanisme qui, cette fois, se défierait des formules toutes faites; une conception de l'homme dans laquelle chacun peut se reconnaître, qui ne soit plus fondée sur le goût de l'abstraction et de l'uniformisation jacobine, mais sur la tolérance et le respect des différences, la conciliation entre la volonté d'intégration et la prise en compte de l'histoire et des convictions propres aux uns et aux autres».
Un autre aspect prometteur est le sondage discret, conduit par le gouvernement, sur les réunifications des Normandies et de la Bretagne. Ce sondage, dont les résultats on le sait sont positifs, indiquerait que le gouvernement serait décidé à passer outre les blocages de certains élus, toujours réticents à couper la branche de l'arbre sur lequel ils sont confortablement assis et dont les intérêts personnels ne coïncident pas toujours avec ceux qu'ils représentent.
Philippe Argouarch
■Après tout, ce n'est pas la première fois qu'un homme politique ou haut fonctionnaire (à la retraite !) écrit un livre anti-jacobin pour dénoncer un système qui l'a si bien servi dans sa carrière.
«...pour dénoncer un système (qui l'a si bien) servi dans sa carrière.» Et très souvent aussi «...(Qu'il a si bien) servi...»
Hélas, il ne se trompe pas. En effet pour les régionales, il est hors de question de compter sur une coalition des 2 principaux «partis Bretons».
L'un l'UDB est irréductiblement «de Gauche» et ne veut pas se fâcher avec ses «camarades» PS et/ou Verts à qui il doit ses élus.
L'autre, le Parti breton est catalogué «à Droite» dès lors qu'il prétend fédérer du centre gauche au centre droit.
Nous sommes encore loin de la force d'un Parti National Ecossais ou du PNV basque et donc contraint de voter pour la moins pire des alternatives, l'abstention n'étant envisageable qu'en ultime recours.
Principalement dictées, motivées par des contenus idéologiques, les «sensibilités» comme l'écrit Pierre Camaret, ont fait de ces Organisations, au regard des conséquences induites par la fidélité à ces convictions? Choix? Ou pire?... pendant des décennies _voire siècles_ d'allégeance, oui ces « sensibilités » en ont fait les «milices» plus ou moins conscientes? du conservatisme jacobin en Bretagne.
Oui Bretons d'abord!!! Et «bien loin derrière les sensibilités politiques » qui sont dans notre cas... non prioritaires, mais sont surtout un supplément de danger. Elles sont ces sensibilités une dispersion, un égarement de la «sensibilité politique...bretonne». Ce sont des sensibilités d'importation, colonisatrices de notre esprit, au bénéfice de qui? C'est une question à cent balles évidemment!
Je n'exclus aucun autre parti ou association Michel Prigent, surtout pas ! Mais effectivement il est hors de question d'envisager la « coopération » des deux principaux partis bretons ! Je suis moins sûr pour le Parti Breton, que pour l'UDB pour qui le passé porte témoignage.
Personnellement j'attends que le Parti Breton porte cet appel d'unité, et que d'autres s'en fassent l'écho, l'UDB en premier ! Unité vitale pour les régionales et les engagements qui viennent…
Assez ! Plus qu'assez du conglomérat des «Partis des Éligibles », souhaitons l'avènement du « Grand Parti des Électeurs »…
PS: Tous «nos» partis bretons sont pratiquement invisibles, inaudibles, imperceptibles hors du «cénacle»...
Un texte qui n'a pas pris une ride? Une excellente lecture pour l'été...à méditer! Avec l'accord exceptionnel de l'ABP Trugarez dezhi!
"INTRODUCTION
Si mon grand-père maternel était Nantais, c'est à ma femme, fille de Cornouaille que je dois la conscience d'être Breton, à mes enfants, à mes étudiants, à tous les jeunes Bretons, la volonté de contribuer à bâtir une Bretagne où ils aimeraient vivre.
Comme géographe, soucieux de mettre cette science au service de l'action j'ai découvert le problème breton, celui de l'avenir des jeunes. J'ai compris, que je devais travailler à le résoudre. En technicien d'abord, et je le demeure. Puis en responsable d'un comité d'expansion qui, plus que tout autre en France, a contribué au réveil de l'esprit régional. Lorsque j'ai compris que la solution était aussi d'ordre politique, je me suis engagé politiquement, sans illusions, parce qu'il était honnête de donner l'exemple en accordant ses actes à sa pensée.
Cet ouvrage est donc le fruit d'un combat de vingt ans, d'une triple expérience géographique, économique et politique, au service de la Bretagne, des jeunes Bretons, mais aussi de la démocratie, du socialisme, d'une Europe des peuples qui serait une Europe des régions. De là son caractère composite qui décevra le lecteur qui y chercherai, un pamphlet, un manifeste, une analyse politique, historique, économique géographique, prospective et qui y trouvera tout cela a la fois
Car la vie n'est pas simple et c'est un peu une tranche de vie que je livre ici. Dans la longue marche d'une vie active, il est bon parfois de faire étape, de mesurer du regard le chemin parcouru pour mieux aborder celui qu'il faut encore parcourir. C'est plus nécessaire encore lorsqu'on participe à une œuvre collective.
Avant qu'il ne soit trop tard, aux jeunes qui, eux, poursuivront nécessairement le combat, un aîné doit livrer le fruit de ses expériences, doit signaler les erreurs qu'il a pu commettre, doit les orienter vers ce qui lui parait être la bonne voie.
L'année 1970 se prête à un tel examen. Une décennie s'achève, marquée par le règne gaullien. En Bretagne, ses premières années ont été celles d'un puissant réveil régional amorçant un étonnant décollage économique. Le pouvoir brise ce réveil régional qui l'inquiète et du même coup renverse une évolution économique encore mal assurée, avant l'ébranlement de mai 1968 et la chute de 1969.
A l'aube de la décennie nouvelle, les perspectives pour la Bretagne ne sont brillantes que dans les plans à long terme, à l'horizon 85. Les héritiers infidèles et les notables ralliés qui les servent s'appuient sur ces plans pour tenter de faire oublier leurs propres responsabilités, les promesses non tenues, pour dissimuler que le système économique et politique qu'ils représentent condamne définitivement les régions prolétaires, colonisées, sous -équipées, excentrées comme la Bretagne.
1958, point de départ, 1985 point d'arrivée. Rétrospective et prospective sont aussi nécessaires en 1970 pour préparer Faction. Pour rassembler les énergies, engager un grand combat, mettre debout la Bretagne, il faut bien connaître ses problèmes, il faut s'appuyer sur un dossier solide.
Malheureusement. ce dossier ne concerne pas l'ensemble de la Bretagne mais seulement les quatre départements de la « région de programme ». Non sans raison, les Bretons me reprocheront de contribuer ainsi à cette mutilation de leur pays voulue par l'Etat pour priver la Bretagne de son plus grand foyer économique. Et cette politique a déjà été efficace, les liens de Nantes avec les autres départements bretons se sont distendus, alors qu'ils se sont renforcé.; avec une partie art moins de la région dite « Pays de Loire». la plus artificielle des régions françaises. L'administration, la planification, les investissements. les activités économiques, l'appareil statistique qui s'inscrivent dans le cadre arbitraire des régions de programme finissent par peser plus lourd que les facteurs historiques et sentimentaux. Comme Breton je plaide coupable. Mais d'une part, révolution de la politique régionale a été trop différente dans la région de programme Bretagne et en Loire-Atlantique pour qu'on puisse les associer dans une étude d'ensemble cohérente. D'autre part, les problèmes économiques tiennent une place considérable dans cet ouvrage et techniquement il était difficile d'intégrer l'analyse de l'évolution de la Loire-Atlantique à celle des autres départements bretons.
Cet ouvrage prend comme point de départ 1958, l'an I de l'ère gaulliste. J'avais, en effet, étudié la naissance du mouvement régional breton, les problèmes d'ensemble et les perspectives de développement économique dons deux ouvrages publiés en 1956 et 1957 Il m'est apparu inutile de reprendre en détail les éléments qu'on peut trouver dans ces travaux antérieurs. Mais il était indispensable de brosser un tableau d'ensemble de la situation de la Bretagne à l'aube d'un règne qui, pour beaucoup de Bretons, semblait capable d'accélérer le redressement esquissé depuis, quelques années. Je devais montrer quels problèmes allaient s'efforcer de résoudre les diverses actions dont l'analyse constitue la première partie de cet ouvrage.
Les plus longs développements intéressent le « régionalisme fonctionnel » que représente l'action du C.E.L.Ï.B,, avec les espoirs que cette action provoque et un échec lié à la complicité du pouvoir et des notables. Il est nécessaire de bien comprendre pourquoi et comment ce réveil régional a été brisé, car demain la formule peut être reprise, et avec les mêmes hommes. Elle aboutirait sans doute aux mêmes résultats.
On ne peut attendre davantage de l'action de forces locales, professionnelles et sociales, trop dispersées, trop peu cohérentes, pour dépasser des actions souvent spectaculaires, mais toujours sans lendemain.
L'action politique classique paraît aussi impuissante. Mon engagement politique personnel a peut-être permis à une partie de la Gauche française de modifier ses positions traditionnelles à l'égard des problèmes régionaux, il était bien incapable de modifier le comportement d'un corps électoral dont la stabilité est une caractéristique majeure.
Le «régionalisme institutionnel que proposais le projet gaulliste de réforme régionale, simple opération de déconcentration administrative scellant l'alliance du pouvoir, des notables
et du capital, n'aurait rien résolu. Même amendé dans un sens démocratique, il serait à lui seul incapable de résoudre des problèmes économiques fondamentaux.
Enfin, le nationalisme breton révélé sous ses formes extrêmes par l'action violente du F.L.B. et s'appuyant sur une renaissance culturelle populaire n'a pas de chances de s' imposer en s'intégrant dans un mouvement pan-celtique, comme a su le faire le nationalisme irlandais, gallois et écossais.
On nous dira, quelle est l'utilité de cette longue analyse, si toutes ces tentatives débouchent et doivent déboucher sur une impasse ? Elle permettra d'abord aux jeunes Bretons de mieux connaître mauvais bergers et mauvais maîtres. Ils comprendront qu'ils ne doivent jamais rien attendre d'un homme providentiel, de notables qui les trompent et les exploitent. Ils comprendront que le pouvoir méprise ceux qui le flattent et qui le servent. mais qu'il craint ceux qui demeurent des hommes. Le plus grand crime commis par le gaullisme en Bretagne, c'est d'avoir attenté à la dignité des Bretons, c'est d'avoir cherché à faire d'un peuple noble et fier. généreux mais assoiffé de justice, un peuple soumis, prostitué, quêtant les aumônes que lui promettent les habiles , pour prix de sa docilité.
Et il est bien près d'avoir réussi.
Aux jeunes qui se battront pour rendre d'abord à la Bretagne sa dignité, il fallait montrer quelles étaient les voies sans issue, afin qu'ils en recherchent de nouvelles. Pour bien connaitre les jeunes par profession, je sais que l'imagination ne leur fera pas défaut. Je crains plutôt quelle ne les conduise à s'égarer dons les paradis théoriques, à concevoir une Bretagne. irréelle, modelée par des doctrines répondant aux caractères d'autres temps et d'autres lieu; mal adaptées des réalités concrètes. Je voudrais qu'ils partent de données précises, de la connaissance objective de l'évolution et des caractères des faits humains, économiques et géographiques qui sont l'objet de la deuxième partie de cet ouvrage.
Comment ont évolué de 1958 à 1970, les hommes, leur niveau de vie, les activités économiques, l'environnement ? Quelles sont les perspectives d'évolution au cours des quinze années qui viennent, dans le système actuel, dans un autre système qui pourrait être celui d'une Europe socialiste dont la structure fédérale laisserait à chaque région composante de larges initiatives, un réel pouvoir de décision
J'ai voulu associer à cette deuxième partie, économique et géographique, mes étudiants de l'institut de géographie et de l'aménagement de l'espace de l'Université de Rennes. La Bretagne leur doit déjà beaucoup, car en faisant leur apprentissage de chercheurs, ils ont apporté des éléments essentiels aux rapports destinés à orienter l'aménagement et le développement de la région. Ici, à titre de travail collectif, ils ont élaboré la documentation cartographique illustrant l'évolution et les caractères de leur pays. Pour analyser l'aménagement de l'espace breton, comme dans les pays sous-développés, les responsables locaux font trop souvent appel à des bureaux d'études extérieurs qui ouvrent la voie aux formes modernes du colonialisme. L'université bretonne existe, elle est au service de la Bretagne.
La conclusion esquisse enfin un tableau de ce que pourrait être la Bretagne de demain si les jeunes Bretons savent associer l'imagination et le respect des réalités concrètes manifestant énergie mais aussi sens de la mesure et recherche de l'efficacité, respectent le passé pour mieux construire l'avenir,
Ils ne travailleront pas seulement pour eux-mêmes et pour la Bretagne. Celle.ci, par les initiatives déjà prises, sert de modèle pour ce réveil régional qui, partout dans le monde, constitue l'un des faits révolutionnaires de la seconde moitié du XX' siècle.
Alors que se constituent de grands ensembles continentaux qui réduisent le rôle traditionnel des Etats, la région répond à des besoins multiples et d'abord à la résurrection d'une démocratie authentique, politique mais aussi économique,
En France, à la différence du XIX siècle, le ferment révolutionnaire ne se concentre plus à Paris, peuplé de cols blancs qui se satisfont de la société de consommation. La mise en cause d'un système politique lié au capitalisme, au libéralisme, peut beaucoup mieux partir de régions prolétaires, victimes d'un néocolonialisme intérieur. Mais les brusques accès de colère sont vite effacés par le bulletin de vote, tant sont pesantes des traditions séculaires et l'emprise des notables. Par son caractère authentiquement révolutionnaire, la décolonisation totale, économique et culturelle autant que politique, peut mettre fin à ces traditions et à cette emprise.
L'exemple breton, parce qu'il a une valeur de symbole, peut éclairer ce grand combat : pouvoir régional oui, mais pouvoir du peuple, pour le peuple. Que la Gauche le comprenne. Aujourd'hui, affaiblie, divisée, traumatisée par ses échecs autant que par l'absence d'un modèle cohérent et crédible, elle pourra alors regarder l'avenir avec confiance, en répondant à sa véritable vocation établir : la démocratie et le socialisme, de la région à l'Europe.
La tâche est immense. Les jeunes Bretons peuvent prendre l'initiative en répondant à l'appel de ce livre : « Debout Bre tons, debout Bretagne. »
Il est toujours difficile, même aux expert _les plus experts_ de prédire l'avenir, il s'y est risqué en fixant une date pour laquelle il pensait voir une évolution positive. Peu en Bretagne s'y sont risqués. L'intérêt de son texte, pour moi, est dans le regard qu'il jetait voilà 40 ans sur les acteurs politiques en France et en Bretagne ainsi que leur impact sur les forces et volontés de transformation de la société bretonne. Rien n'est différent aujourd'hui ! Texte utile pour enfin virer de bord et explorer « des voies nouvelles » !
Il voyait le socialisme comme élément progressiste pour l'avenir de la Bretagne. Ceux-ci ont eu le pouvoir en 81 et depuis, qu'en ait-il advenu ? Il en a tiré les conclusions… Un certain nombre parmi nous l'a fait aussi ! Personnellement j'ai toujours considéré que l'alliance avec le socialisme à la française était terriblement contre nature, d'où mes désaccords et distances avec l'UDB et les autres « révolutionnaires ». Droite et gauche françaises sont et ont toujours été un parti unique pour moi.
Mais de Mr Philipponneau, c'est sans doute davantage le socialiste en lui que vous n'aimez pas ? Je me trompe peut-être. Pourtant il a été assez critique par la suite envers ses « amis socialistes ».
L'on vous dit critique, trop parfois et cela ne me dérange pas ! Mr Philipponneau l'était sans doute plus que vous. Il l'était, de « sa Bretagne » où à sa manière il a beaucoup œuvré pour un futur qu'il espérait... meilleur.
En tant que Nazairien et sacrifié de l'histoire bretonne, ce genre d'auteur ne m'intéresse pas et heureusement depuis nombre d'auteurs moins «defaitistes» et moins «faineants» s'appliquent à chercher les chiffres du pays nantais.
Une frontière régionale française est elle devenue aussi imperméable que le mur de Berlin ?
On pourrait le penser à lire Philipponeau ou ....Ouest-France
C'est bien pour ça qu'ABP est précieuse !
Monsieur H.Leray, dans son introduction ces éléments montrent qu'il était bien conscient du problème que posait l'absence de la Loire Atlantique, de son analyse de1958 à 1970 sur la Bretagne. Cela ne permet pas de dire que M. Philipponneau « entérinait » cette amputation. Loin de là ! Je ne sais si vous, ainsi que Mr Camaret, avez lu attentivement la totalité de Debout Bretagne. Si oui, nous n'avons certainement pas lu le même livre. Je vous invite donc tous deux à le lire ou le relire car il est, en plus d'autres choses, un témoignage émouvant et très intéressant de l'histoire de notre petit pays, durant les dernières cinquante années et un peu plus. Et laisse quelques leçons à méditer !
À Mr Camaret : Jusqu'aux années 80 encore, il n'était pas toujours évident de se revendiquer Breton, dans certains endroits ou devant bien des personnes…même à 80%, s'était encore parfois beaucoup trop pour certains, alors imaginez dans les années 50, 60 ou 70… C'est déjà beaucoup plus facile aujourd'hui…la preuve c'est que les « peoples et bobos » s'y mettent…se revendiquent indiens armoricains.
Oui l'ABP est précieuse Mr Leray, mais nous sommes en 2010 bientôt. Durant les décennies écoulées, sans ces Bretons militants ou moins, de droite, de gauche, nationalistes ou de nulle part, souvent stigmatisés, qui ont œuvré tant bien que mal, avec beaucoup d'autres afin de maintenir à la surface cette identité bretonne…en Bretagne, existerait-elle avec raison cette agence ? Si par hasard c'était oui ! Quelle en serait la philosophie et quel en serait le contenu aujourd'hui ? Philippe Argouarc'h et ABP prennent aussi leurs parts de ce boulot. À chacun selon ses moyens ! Et ce n'est pas encore gagné !