Pour en finir avec la manipulation de l'histoire
Alors que la campagne présidentielle bat son plein, il est important de savoir prendre du recul par rapport à ce que peuvent nous servir dans les médias des politiques ou des présentateurs qui cherchent avant tout à créer le «buzz» ou à faire un maximum d'audience.
Aujourd'hui, en France comme en Bretagne, rares sont les historiens dignes de ce nom qui arrivent à s'affranchir des règles du politiquement correct. Mardi 27 mars, Jean Sévilla donnera une conférence à la salle Bretagne à Nantes, à , et à cette occasion, il nous fera l'honneur de dédicacer son livre intitulé... «Politiquement incorrect» !
Ce livre est une claque à la pensée unique imposée par les médias républicains et français, et est le symbole de nouvelles générations de penseurs fiers de leurs origines et de leurs traditions.
Mardi 27 mars, 23 rue Villebois Mareuil, salle Bretagne, 20 h 30
Une conférence organisée par l'Académie d'études civiques et sociales
p.a.f. : 8 €, 4 € pour les étudiants, les ecclésiastiques et les demandeurs d'emploi.
Louis Lecomte
Pour s'y rendre : Tramway ligne 3 arrêt Poitou, descendre la rue du Maine, tourner à gauche dans la rue Villebois-Mareuil.
Famille dans la diplomatie secrète, un père à gauche qui pendant la guerre organisait l’évasion d’aviateurs américains d’Allemagne vers le Maroc, un nom comme Herri Ari.
- le gouvernement basque avait un accord secret avec Churchill, avec référence médiévale, pour une annexion par la GB en cas d’invasion allemande. (on sait comment Franco, à la demande de Pétain, a refusé la traversée de son pays par les Allemands désireux d’attaquer Gibraltar)
- lors du raid allié sur la base sous-marine de Lorient, 3 blessés sont arrêtés. Les autres filent. Ordre de fusiller sur le champ. Ils vont au mur en chantant. « D’où venez-vous ? » demande à l’un d’eux l’officier allemand stupéfait. « Nous sommes deux basques et le troisième est breton » - « Raus ! » Sauvés.
- Rosenberg s’est fait pigeonner. Ce sont les entreprises américaines qui ont filé la bombe A aux Russes pour faire monter la mayonnaise…
- Les usines sous-terraines allemandes étant hors d’atteinte, on s’en prend aux trois usines non souterraines fabriquant les roulements à bille. Aucun effet : les Allemands ont des usines en Suède.
- L’usine Siémens à Berlin restera intacte : elle est à capital américain. Les Américains bombardent par contre les usines du lac Zug en Suisse. 3 avions abattus. A Stockholm ils... (notes incomplètes)
non, mais sérieusement l\'abp, pourquoi laisser ce genre de commentaires passer ?qu\'est qu\'il fait ?
L'ABP devrait tout simplement interdire les commentaires (et pourquoi pas, s'ils se sentent prêts à le gérer, ouvrir un espace «discussion» à part)
Bis repetita...Déjà vu il y a quelques semaines.
Si ABP se met aussi à radoter !!!!
Allez vous êtes excusés.
Un problème informatique peut-être ???
Tiens, à propos des 2 basques et du breton qui ont échappés à l'exécution suite au raid sur Lorient, il me revient en mémoire des faits vécus par le célèbre Frédéric Pottecher, né le 11 juin 1905 à Bussang (Vosges) et mort le 13 novembre 2001 à Paris, un acteur, scénariste, chroniqueur judiciaire, écrivain lors d'une émission sur FR3 qu'il animait.
«En octobre 1941, ordre fût donné par l'Allemagne nazie de libérer les prisonniers de guerre »qui n'étaient pas français"«.
Il fût donc présenté devant une »commission de libération« drivée par un allemand pète-sec, une sorte de grand échalas à l'allure prussienne qui lui demanda d'où il était. Trichant de quelques Kms, il répondit: »Mulhouse«...»Pas Mulhouse...MULHOUOUSENN !!!« tonna le prussien;
»Comment vous-appelez-vous !« »Pottecher«...»Nein...POTTTEEECHERRRR !!!« s'énerva le teuton.
Qu'importe la manière, toujours est-il que F.Pottecher l'alsacien fût libéré sur le champ, comme les basques, les corses et les bretons considérés comme non-français par les nazis.
Je ne peux pas me tromper, j'ai revu l'émission 3 fois rediffusée sur cette chaine.
Autre fait historique aussi peu connu qui s'apparente à l'accord secret des basques avec W.Churchill, c'est l'origine de l'indépendance de l'Islande, territoire danois comme le Groenland.
En 1941, les islandais acceptent de servir de tête de pont logistique aux convois américains à destination de Mourmansk à la condition que ceux-ci garantissent leur indépendance au sortir de la guerre...Ce qui fût fait sans difficulté aucune.
Les bretons n'ont pas eu cette chance...au contraire leur pays a été amputé par la »France une et indivisible".
je pense fondamentalement que tout discours historique est foncièrement politique. La manipulation de l'histoire est un faux argument qu'on se rejette tour à tour. Un discours royaliste sur la révolution française sera en contradiction avec un discours jacobin ou girondin. Pour autant, il n'y en aura aucun qui manipulera l'histoire. Il ne faut pas non plus confondre l’histoire et la légende. Tous les groupes politiques ont leur mythologie, qu’elle s’appuie sur des faits ou non. Le rôle de la mythologie n’est pas de dire l’histoire mais de souder, de créer de la cohésion dans un groupe. Ainsi, certains pourront évoquer des persécutions, d’autres de grands mouvements populaires. Michelet évoquera les mouvements populaires des journées révolutionnaires d’un œil romantique tandis que les tenants du génocide vendéen parlerons des victimes de massacres. Pour moi, la meilleure façon d'éviter ce travers est de lire les historiens étrangers, surtout les historiens américains. Certains connaissent mieux l'histoire de la France que des universitaires français et on ne peut pas les taxer de parti pris.
PS : La collaboration active avec les mouvements régionalistes n'a pas cessé avec la poignée de main de Montoire, et la politique collaborationniste active n'était pas menée par Vichy, mais soit par les vichystes de Paris, soit par les Parisiens à Vichy. Vichy suivait le mouvement en essayant de le ralentir ou de l'infléchir. Je vous renvoie aux dernières études sur la période.
Par ailleurs voici le point de vue d'un nazi ayant visité la Bretagne trouvé sur le wilkipédia anglais
Nazi Rudolf savant Schlichting a visité la région et a envoyé le commentaire suivant à ses supérieurs: «à partir d'un point de vue racial, il n'y aurait pas d'objection à une germanisation de la population bretonne Il est évident que nous n'avons aucun intérêt dans la promotion de la conscience nationale bretonne. , une fois la séparation [avec la France] est accompli. Pas un sou devrait être consacré à la promotion de la langue bretonne. La langue française sera toutefois remplacé par l'allemand. En une seule génération Bretagne sera un principalement (sic) pays allemand. Ce objectif est atteignable définitivement à travers les écoles, les autorités, l'armée et de la presse. " [3]