Communiqué de l'Union Démocratique Bretonne du 11 décembre 2013
Kemennadenn Unvaniezh Demokratel Breizh d'an 11 a viz Kerzu 2013
La Commission européenne et le Parlement européen préparent actuellement le Réseau Transeuropéen de Transport, qui doit s'achever pour 2030 et doit viser l'interconnexion des différentes régions d'Europe.
L'effort est important : 26 milliards d'euros sont sur la table pour la première phase 2014-2020.
Mais les Bretons n'en verront rien. 9 corridors prioritaires ont été définis. En les regardant sur une carte, on voit combien la Bretagne est éloignée des efforts structurants en matière de route, mais aussi de rail et de ports. La logique maritime n'est prise en compte que pour la Grande Bretagne et la Scandinavie.
On en déduit que l'État français, dont la faible vision maritime est bien connue, n'a pas réellement défendu l'idée d'inclure la péninsule excentrée qu'est la Bretagne, ni même le littoral atlantique dans son ensemble.
Sur cette carte, les axes traversant l'hexagone ne servent que de points d'appui via Lyon ou Bordeaux pour relier l'Europe du Nord et celle du Sud ainsi bien sûr qu'à insérer Paris au schéma.
La priorité de l'action publique sera là où l'activité est déjà concentrée !
L'UDB constate donc encore une fois que la Bretagne doit être dotée d'un statut politique qui lui permette de se défendre face à l'absence de vision maritime de Paris.
L'UDB réaffirme que dans ce contexte où la priorité de l'investissement sur le rail et la mer se concentre ailleurs, l'application telle que prévue de l'écotaxe serait un non-sens et une double peine.
Pour l'UDB,
Mona Bras, la porte-parole
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