L'impact de la décentralisation sur la croissance n'est plus à démontrer. Les régions dotées d'un plus grand nombre de compétences réussissent mieux que les autres.
En France les inégalités en matière de développement sont partiellement corrigées par la redistribution opérée par l'État-providence. La Bretagne a su exploiter ce mécanisme qui, aujourd'hui, rencontre ses limites.
La Bretagne a besoin de développement économique et non de redistribution. Elle a besoin d'entrepreneurs et non de fonctionnaires ; elle a besoin du goût du risque et non de la garantie de la rente.
Une étude réalisée par l'institut suisse d'analyse Bak Basel Economics pour le compte de l'Assemblée des Régions d'Europe (ARE) en mai 2009, révèle que plus la décentralisation est élevée, plus le PIB par habitant est élevé.
D'un point de vue statistique, la décentralisation a aussi un impact positif important sur le nombre de brevets. Les régions situées dans des pays décentralisés semblent être mieux en mesure de faciliter et de soutenir la recherche régionale.
Voir l'étude ci-jointe.
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