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Incohérences polluantes
L’association « Bretagne Réunie », qui œuvre pour la réunification de la Bretagne, s'est adressée par courrier, le 26 novembre, au Président de la République, au Ministre de l'intérieur et à la Secrétaire d'État chargée des Droits de l'Homme afin que les habitants de Loire-Atlantique ne soient pas contraints d’apposer sur leur plaque d’immatriculation le logo de la région technocratique dite des Pays de Loire.
Bretagne Réunie leur a rappelé, entre autres, que 2 des précédents Présidents de la République n'avaient jamais remis en cause la bretonnité (et qu'ils avaient soit appelé à faire la promotion de notre culture, soit œuvré pour la développer) de la Loire-Atlantique, tout comme les assemblées du Conseil général de Loire-Atlantique et de la «Région Bretagne administrative».
Par conséquent, Bretagne Réunie leur a demandé de reconsidérer cette décision en respectant l’engagement déclaré du ministère de l’Intérieur « d’afficher nos racines » sur nos plaques d’immatriculation et donc d’assujettir le n° 44 au “Gwenn ha Du”.
Pour « Bretagne Réunie » la réunification s’impose pour mettre un terme aux incohérences administratives qui polluent régulièrement la vie culturelle et politique.
Ainsi la France se retrouverait en parfaite harmonie avec les différentes règles communautaires concernant les minorités nationales au sein de l’Europe.
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Voici le début de chaque lettre. Elles sont ci-dessous en PDF.
Au président de la République, monsieur Nicolas Sarkozy :
C’est en notre qualité de citoyens français et européens que nous nous permettons d’attirer votre attention et sollicitons votre intervention pour que le visuel des nouvelles plaques d’immatriculation des véhicules terrestres à moteur respecte les vraies identités régionales.
À la ministre de l'Intérieur, madame Alliot-Marie :
Fin octobre, dans la cadre de la présentation des modalités pratiques de mise en place des nouvelles immatriculations automobiles applicables à compter de janvier 2009, vous avez fait connaître l’obligation pour les automobilistes d’apposer sur leurs plaques un numéro de département choisi librement et le logo de la région administrative correspondante afin que chaque Française et Français puisse afficher ses racines.
Permettez-nous d’attirer tout particulièrement votre attention sur les difficultés que va entraîner en Loire-Atlantique l’application d’un tel dispositif.
Avec en annexe 1, le « Gwenn-ha-Du » ; en annexe 2, la recommandation du Haut Commissaire pour les minorités nationales de l’O.S.C.E, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
À la secrétaire d’État aux Droits de l’Homme, madame Rama Yade :
C’est en votre qualité de Secrétaire d’État en charge des droits de l’Homme, que nous nous permettons d’attirer votre attention sur la situation bretonne, en ce qui concerne les nouvelles plaques d’immatriculation.
Avec idem en annexe 1, le « Gwenn-ha-Du » ; en annexe 2, la recommandation du Haut Commissaire pour les minorités nationales de l’O.S.C.E.
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Les annexes sont en PDF ci-dessous. Le texte sur le site OSCE (voir le site) n'est publié qu'en anglais. Le site (voir le site) de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe est un portail en français.
Titre de la recommandation :
OSCE High Commissioner helps set legal standards for the use of flags, ou
Le Haut Commissaire de l'OSCE aide à établir des normes juridiques pour l'utilisation des drapeaux.
(voir le site) pour une traduction approximative en français
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