44=Breizh souhaite réagir après l'adoption par le Journal Officiel de l'arrêté ministériel sur les plaques d'immatriculation.
Plaques minéralogiques
On nous apprend d'abord que seul le « logo officiel de la région » pourra être accepté. Ce qui veut dire pas de Gwenn ha Du, ni pour le pays nantais, ni pour la Bretagne administrative ! Quelques heures après certains médias proches du pouvoir contredisent la version du Journal Officiel et annoncent que « la Bretagne aura son gwenn ha du ». Encore une fois, alors que l'application de ce décret avait déjà été reportée, c'est un grand flou qui règne autour des nouvelles plaques.
Redécoupage, Réunification et Comité Balladur
Après avoir rencontré la préfecture régionale des PdL, après des interventions de Bretagne Réunie vers le ministère de l'Intérieur, alors qu'on nous présente le « comité Balladur » comme donnant bientôt une réponse à la question de la partition de la Bretagne, nous ne pouvons que nous étonner que l'État persiste et reste sourd à notre demande de pouvoir choisir le Gwenn ha Du pour les personnes immatriculées en 44. Quel intérêt de maintenir le logo PdL alors que cette région est vouée à prochainement disparaître ? On nous apprend en plus que toute « modification de la plaque est interdite » ! Alors que les pouvoirs publics refusent de répondre à une demande populaire officiellement exprimée, qu'ils laissent le choix à certaines personnes d'opter pour n'importe quel numéro de département, on voudrait nous contraindre, nous, habitants du pays nantais, à ne pas apposer un Gwenn ha Du à la place du logo PdL !
L'inquiétude est encore plus grande quand on apprend par l'ABP et Christian Guyonvarc'h que Édouard Balladur, qui a récemment rencontré J.-Y. Le Drian , « n'avait jamais eu connaissance du scénario de réorganisation de l'ouest de la France en 4 régions » et qu'en plus « au sein du comité qu'il préside certaines voix s'exprimaient en faveur d'une fusion de la Bretagne administrative et des Pays de la Loire et a trouvé cette réflexion intéressante ». Pourtant quelques semaines avant, Bretagne Réunie avait rencontré M. Louvrier, qui avait assuré transmettre la demande d'unité territoriale de la Bretagne auprès du Chef de l'État et d'Édouard Balladur.
D'ici, la question de la Réunification fait pourtant régulièrement l'actualité, on nous présente ce comité Balladur comme étant « attentif et à l'écoute sur le sujet ». Certains habitants pensent même que la Réunification est déjà actée !
Inquiétudes
L'entérinement de l'exclusion du 44 de la Bretagne pour les plaques d'immatriculation, l'accentuation de la politique d'acculturation des Pays de la Loire® qui prévoit de commencer le « lavage identitaire de cerveau » dès la maternelle, la « découverte » par Balladur du projet de « réorganisation de l'Ouest » alors qu'il fait la une de nos quotidiens locaux depuis des mois et que les initiatives envers son comité fleurissent depuis des semaines, nous inquiètent au plus haut point.
Alors que tant d'espoirs et de promesses se portent vers le comité présidé par Balladur, nous ne comprendrions pas qu'il ne tranche pas sur la question de la partition de la Bretagne qui mine le débat démocratique en Bretagne depuis 1972.
■Concernant le comité Balladur, l'interview de Christian Guyonvarc'h ne rapporte pas qu'Édouard Balladur a trouvé intéressante une éventuelle fusion des régions Bretagne et PDL. Il a au contraire trouvé intéressante la réflexion consistant à réorganiser l'ouest de la France en quatre régions.
Voici en effet ce que je viens de lire dans la dépêche ABP sur l'interview de Christian Guyonvarc'h : « [...] Auprès d'Édouard Balladur il a ressenti une écoute attentive. Ce dernier n'a pas caché qu'au sein du comité qu'il préside certaines voix s'exprimaient en faveur d'une fusion de la Bretagne administrative et des Pays de la Loire. Édouard Balladur n'avait jamais eu connaissance du scénario de réorganisation de l'ouest de la France en 4 régions et a trouvé cette réflexion intéressante. [...] »
On autorise les gens qui le souhaitent à ajouter un élément à la plaque d'immatriculation, en lieu et place du numéro départemental dont la présence n'est plus nécessaire, mais, bien évidemment, on ne peut pas laisser chaque individu décider librement, non, il faut impérativement qu'un peigne-cul, au Ministère ou ailleurs, ponde un réglement comme quoi seul le «logo» officiel de la région administrative ou le numéro départemental seront autorisés. Et si des vilains qui résident à Nantes souhaitent mettre les couleurs bretonnes, ou le symbole de la ville de Nantes, c'est interdit.
Et qu'est-ce que ça peut faire?
Mais ça fait, mon bon monsieur, que la France c'est l'Etat et rien d'autre. Et un Français c'est juste un serf de l'Etat, et na! Un Français ne doit jamais être libre de définir de manière autonome son appartenance collective, non, il n'est pas libre d'être Breton ou pas, c'est l'Etat qui décide, c'est un peigne-cul au Ministère de l'Intérieur qui décide de qui réside dans le disctrict administratif Bretagne ou pas et les citoyens de la République n'ont qu'à dire : «Oui monsieur, merci monsieur, et à quelle heure monsieur prendra son souper, ah bien, monsieur est trop bon».
Les Français: immense peuplade ancillaire de Monsieur Etat.
PS: @l'anti-français anti-angevin anti-normand très-breton, breton jusqu'au fond du slip. Sachez, Monsieur, qu'une bonne partie des habitants de la Normandie ont des origines bretonnes. Même que France3 Normandie a diffusé il y a quelques mois une émission sur le peuplement du Havre, la deuxième ville de Normandie, cette émission s'appelait: «Le Havre, un port breton» (même que des Normands-jusqu'au-fond-du-slip s'en sont émus! comme si c'était déshonorant pour la région!). Sachez aussi que, lorsque les Bretons ont envahi, sans doute pas à coups de marguerite, le «continent» nombre d'entre eux se sont installés dans le Cotentin, sur le littoral du Calvados et jusque dans le pays de Caux, de l'autre côté de la Seine. La Normandie est aussi quelque part une région bretonne, si on part par là. Personnellement je m'en fous, l'identité çe me dégoûte profondément et le nationalisme itou, parce que, qu'il soit français ou breton, un nationaliste sera toujours un ennemi de la liberté. Et vive la République, mais la vraie République pas le remugle d'Ancien Régime nationaliste et chauvin qui fait se mettre au garde-à-vous les patriotes franchouilles.