Après sa reprise officielle en cet automne 2014, l'UPPB donne désormais rendez-vous (toutes les deux semaines) à tous les Bretons s'intéressant à l'histoire de la philosophie sur le lien suivant : (voir le site)
Il sera possible de trouver sur ce lien les vidéos, ainsi que les textes des différentes interventions portant sur les célèbres «Méditations» de Descartes (1641). Aussi, en attendant la publication prochaine du 3ème volume des «Cahiers» (janvier 2015), l'ouvrage «Descartes, Breton ?»(2009) continue son tour du monde. Après les USA, le Canada, le Brésil, de nombreux lecteurs s'intéressent à cette question à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie, au Japon...
Bevet Breizh
Pour l'UPPB,
Simon Alain
- Prochaines vidéos UPPB-«Breizh-ImPacte» les 15 novembre et 6 décembre prochains (www.simonalain.com)/ Interview de lancement (Michel Thierry).
Les « Méditations »de Descartes,
Présentation générale. Octobre 2014
Les Méditations (1641) constituent avec le Discours (1637) et les Principes (1644) l'un des principaux textes philosophiques de René Descartes. Pourtant, si Descartes est devenu avec le temps « le héros français » que l'on sait, c'est davantage grâce au Discours (texte court et écrit en français) qu'aux Méditations (texte long et écrit en latin).
De fait, le texte des Méditations a la réputation d'être plus technique (et plus philosophique) que celui du Discours. C'est là ce qui nous intéresse, car en un sens, il empêche que l'on fasse de Descartes « le héros français » que l'on sait. En effet, c'est parce que le texte des Méditations est moins facilement « utilisable » que celui du Discours qu'il empêche toute « récupération » de la réflexion de Descartes.
Nous en voulons pour preuve l'échec en 2005 du commentaire littéral de ce texte qui devait initialement être publié aux Presses Universitaires de France. Dès lors, s'il ne fut pas concevable, d'un point de vue français, de suivre Descartes « ligne à ligne » pour le « commenter », c'est sans doute parce que ce type de lecture nuisait considérablement au mythe (dont les Français eurent tant besoin au 19e siècle après l'ère napoléonienne, afin de consolider, tant au point de vue théorique que pratique, « la jeune nation de 1789 »).
C'est là encore ce qui nous intéresse dans ce qui suit. Car, en un sens, le texte des Méditations de Descartes est beaucoup plus intéressant d'un point de vue non-philosophique (c'est-à-dire quand on ne cherche pas, à tout prix, à y trouver « une pensée ») et d'un point de vue non-français (c'est-à-dire hors de toute récupération ou idéologie). Et, à dire vrai, plus l'on pratique ce texte ainsi et plus il paraît intéressant, parce que justement non-philosophique et non-français.
■Breizh a garan.
Ar prederouriezh a garan.
Setu daou zra hag a zo disheñvel-tre koulskoude !
N'eus ket harzoù er prederouriezh !
An oberenn «Meditationes de prima philosophia» a oa bet skrivet e latin gant Descartes. Ha piv a oa bet levezonet gantañ ? Kalz tud ! O soñjal a ra din e Locke, Leibniz, Spinoza, Kant, Nietzsche, hag all, hag all. Perak komz diwar-benn sellboentoù etre Breizh ha Bro-c'hall a-fed soñjoù Descartes neuze ? Ha petra dalv ?
Perak lakaat politekerezh en oberenn trenaturel ? N'eus ket abeg ebet ober-se ! Hag evit echuiñ, kavout ster an testenn eo pal ar prederouriezh just-awalc'h anez ne gomzjemp ket hollboellouriezh. Berr...
Chañs vat evit ho raktresoù evel pa ne gomprenan ket pep tra !
Kerzu