Peuple ou "région", il faut choisir!

Chronique publié le 24/03/24 17:55 dans Politique par Yvon Ollivier pour Yvon Ollivier
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assemblée nationale

La Bretagne est écartée de l’évolution institutionnelle qui devrait permettre à la Corse de progresser vers l’autonomie par une reconnaissance constitutionnelle. Aurions-nous manqué le train de l’Histoire ?

La région Bretagne évoque désormais le recours aux possibilités de différenciation prévues par la loi 3DS ou une hypothétique réforme de l’article 73 de la Constitution pour offrir à la région un pouvoir normatif dans le champ de ses compétences.

Pourquoi une telle différence entre la Bretagne et la Corse ?

La Bretagne n’est pas la Corse.

Mais les Corses et les Bretons forment, chacun à leur manière, un peuple. Ce sont surtout leurs autorités politiques qui ne raisonnent pas de la même manière.

Le Conseil régional de Bretagne s’affirme « région » et souhaite bénéficier des opportunités offertes par la décentralisation, alors que l’Etat refuse toutes les demandes d’adaptation formulées.

La Corse s’affirme « peuple » et prétend à sa reconnaissance constitutionnelle pour une réelle autonomie.

A Saint-Malo, le président de la région Bretagne a remis un rapport pour plus d’autonomie à Mme la Première ministre Borne.

Mais il a fallu retirer le Gwenn ha du de la salle pour que Mme la Première ministre prenne la parole. Celui qui commence par retirer son drapeau est-il crédible pour obtenir des droits ou des libertés ?

Le rapport breton en lui-même est d’une ambiguïté rare. S’il finit par évoquer timidement un éventuel statut constitutionnel, c’est pour les calendes grecques !

Et surtout, en 40 pages, nulle mention du « peuple breton ». Nous avons regardé le projet Corse pour l’autonomie. La notion de « peuple corse » est reprise plus de 70 fois.

Que peut attendre celui qui remet une demande d’autonomie, en retirant son drapeau et sans jamais oser dire qu’il le fait au nom d’un « peuple » ?

Au nom de quoi émanciper une « région » puisqu’elle n’est qu’une partie du tout ? Une région ne présente aucune altérité, ou alors délégitimée.

C’est d’ailleurs pour cette raison que la langue bretonne est en fâcheuse posture. A quoi bon sauver « une langue régionale » et donc forcément inférieure ? On ne sauve une langue que lorsqu’un peuple la prend en charge, et encore nous savons à quel point c’est difficile.

Si nous pouvons voir dans la remise de ce rapport breton un acte fort puisque pour la première fois, il est question d’autonomie, encore faut-il que la demande soit claire. Le choix s’impose à nous : sommes-nous une « région » ou un « peuple » ?

Faut-il vraiment s’étonner si les Corses avancent tandis que les Bretons restent soumis à tous les vents de l’Histoire ?

Notre destinée sera-t-elle de demeurer cette « région » variable d’ajustement de toutes les politiques publiques, ou le peuple breton sortira-t-il enfin des brumes de l’Histoire ?

Yvon Ollivier

auteur


Vos commentaires :
Pcosquer
Vendredi 22 novembre 2024
Daou dra 'zo da lâret:
ken na vimp ket gouest da zispakañ Istor Breizh da vat e pep keñver a zo ne vimp ket komprenet gant ar C'hallaoued. Skuizh on da glevout tud, dilennet sañset a-benn kas war-raok ezhommoù ar Vretoned, o komz eus kement tra eus Breizh a zo hep lavarout ar gwirionez e-keñver Istor ar Vretoned... Diwar-se e chom ar Vretoned «tud eus Bro C'hall». N'omp ket!!! ur c'hleuz bras a zo etre an dud hag an dilennidi. Eus se e komprener n'omp ket mui e demokratelezh. Da get ez a kefridi an dilennidi Breizh.
Pase poaz 'vez gant programmoù politikel a zispartia popl Vreizh. Biskoazh n'eo ket bet kinniget d'ar Vretonned un doare all da welout an dazont. Gant ar programmoù-se e teu hent bro C'hall, an hini nemetañ evit ar Vretoned . Dibab hon re gozh marteze e oa met n'eo ket mui un dibad a feson hiziv. Klañv mik eo raktres bro C'hall... ha Breizh a zo tra all d'ober a-benn sevel he dazont.
Ni, ne fell ket deomp ur programm politikel da lonkañ.... se zo afer ar Vretoned ha mat pell zo!
Ret eo sevel breujoù Breizh ar pezh a zo fetis a-walc'h ha n'eo ket chaokat komzoù toull a bolitikerezh n'ag eo! Bez e oa eus ar raktres-se 10 vloaz zo! Petra zo bet graet abaoe 2015????

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
La Bretagne, c'est une Histoire et une Géographie. C'est cela, même confusément, ce qui cimente encore les Bretons, par-delà leur diversité et leur évolution culturelles. Une Histoire qui est celle d'un ancien Etat souverain. Une Géographie dont les limites sont parmi les plus stables d'Europe. Cette Histoire et cette Géographie justifient une autonomie politique, bien plus que les spécificités culturelles d'un peuple, même s'il y a de beaux restes.

Burban Xavier
Vendredi 22 novembre 2024
La région Bretagne administrative existe et nos élu(e)s ne représentent que celle ci or la Bretagne c'est un territoire et un peuple breton que le pouvoir centraliste à voulu balayer en 1790 par la loi et ne cesse de le faire ...La Bretagne administrative actuelle est bien peu payée de sa loyauté à ce sujet en retour . Rien , le néant jusqu'à présent !

Il y a un décalage entre la population et les élu(e)s sur nombre de sujets pour un projet breton mais le cadre imposé par le pouvoir parisien est si étriqué . Mais la question est posée désormais par la région Bretagne administrative : autonomie ou pas . Cette autonomie est un projet pour en faire quelque chose de bien de de bon pour l'intérêt général .

La Loi ne peut évoluer que par la transgression de la pensée politique ou la demande forte à cet interlocuteur dans ce domaine d'autonomie , il en va en général ainsi dans le droit dans tous les domaines : si les Suffragettes n'avaient pas existé au Royaume Uni à quel moment le droit de vote en Grande Bretagne leur aurait été consenti ? Probablement bien plus tard !

Or , un peuple doit revendiquer son existence entant que tel «peuple breton» puisque nous le sommes culturellement sur cette terre : des natifs ayant une langue le breton à défendre .

L'émancipation est la seule voie par le biais politique pour y arriver . La revendication déterminée mais pacifique est une nécessité face à l'inertie sur le sujet . Il nous faut convoquer l'histoire passée de la Bretagne en outre et les traités validés car c'est le droit qu'aucun régime politique ne peut effacer . Le peuple breton est un peuple de mémoires .

C'est pourquoi cette question politique demeure d'ailleurs et traverse la société bretonne et les groupes politiques de la région Bretagne administrative ( pour et contre dont RN ... ) .

Si nous étions un peuple reconnu officiellement en France , la Loire-Atlantique serait incluse dans ce territoire avec un statut , çà ne pourrait pas être autrement . Ce territoire muni de droit ne pourrait en rien nuire à la France au contraire .

Mais demander l'autonomie pour la seule Bretagne administrative est une faute politique face à la partition présente imposée alors que les Breton(ne)s réclament la Bretagne historique comme espace politique pour l'avenir .


Alain É. VALLÉE
Vendredi 22 novembre 2024
On retient cette lumineuse phrase de Alain PEYREFITTE :
«Le bonheur d'un peuple est d'être une nation défendue par un État.»
«La combinatoire du développement» (p.406 de : «La société de confiance» Édit. O. JACOB - 1995) semble beaucoup plus adaptée et praticable dans une province pour peu que l'État vainqueur respecte sa conquête et ne s'y mêle pas de tout pour y tout nier ou dénaturer sur le mode colonial. En effet, l'idée consistant à conquérir un pays pour en éliminer les caractéristiques humaines et sociales avec la seule fin d'agrandissement pour satisfaire l'hubris, soit la démesure et la volonté de puissance, est assez vaine. De cette problématique nait le principe des autonomies organisées en fédéralisme. Et cela fonctionne !
Ceci dit, «région» : «Unité territoriale administrative groupant en France plusieurs départements» correspond au cas de la région de la Bretagne toujours pas réunie. Mais pas à la «Région Bretagne» où Bretagne n'est qu'une qualité attribuée à Région qui pourrait être chaude, pentagonale, oblique ou mauve ... Mais dite ainsi qui serait une chose mais ne serait pas une personne.
On préfèrera évidemment : «Province» conforme à la réalité historique : (1) «Territoire conquis (...) administré par un gouverneur» ; (2) : «Partie d'un pays ayant un caractère propre, à l'exclusion de la capitale.» (Robert)
On vérifie le retard mental existant en France au sujet de l'organisation des collectivités régionales et locales.
AV

Thierry Bachelier
Vendredi 22 novembre 2024
Je partage ce constat mais les politiques ne sont pas les seuls a etre a cote de la plaque Les mois derniers certains preferent militer pour la reconnaissance d un pays gallo (comme une grande Ille et Vilaine) au sein de la region administrative Bretagne plutot que de lutter pour la Loire Atlantique et la reunification de la Bretagne On presente ces gens la comme des «militants bretons» alors qu ils passent leur temps a distinguer «breton» / «gallo», «pays breton» / «pays gallo», «peuple breton» / «peuple gallo» Avec les pays de la loire ces gens la vont bientot reduire la Bretagne au Finistere seulement

philippe romillat
Vendredi 22 novembre 2024
j'ai qu' une seule datte 1499

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Il ne faut pas promouvoir l'autonomie de la Bretagne en s'appuyant sur des revendications identitaires, sources de conflits internes, mais sur des critères juridiques : le traité de 1488 ou l'édit de 1532, par exemple.

Pcosquer
Vendredi 22 novembre 2024
Tant que nous ne seront pas capables de parler de l'Histoire de Bretagne, réellement et à chaque occasion, nous ne seront pas compris des Français. Je suis fatigué d'entendre nos représentants politiques, sensément élus pour défendre nos besoins, parler de tout sur la Bretagne sauf de son Histoire...C'est quoi leur problème ???? A cause de cela, nous restons des «gens de France» , ce que nous ne sommes pas, justement...
Un fossé énorme existe aujourd'hui entre nos représentants et les Bretons. On comprend donc que nous ne sommes plus en démocratie. La mission de nos élus ne vaut plus rien.
Je suis aussi fatigué de ces programmes politiques pensés dans le dos des Bretons; ils séparent le peuple breton. Jamais, il n'a été proposé une autre manière de penser l'avenir aux Bretons. Avec ces programmes, il n' y a d'offert aux Bretons que la manière française. C'était peut-être le choix de nos aînés mais aujourd'hui, cela n'a plus de sens. Le projet français est gravement malade... et la Bretagne à autre chose à faire pour préserver son avenir; Nous n'avons pas besoin de programmes politiques pré-mâchés, pré-digérés pour satisfaire la vérité fantasmée de qui de droite ou de qui de gauche. L'avenir de la politique bretonne est l'affaire des bretons mais pas des politiques; ceux-ci n'existent que par mandat. On ne leur demande pas de proposer mais de mettre en forme ce que les Bretons souhaitent. Pourquoi l'assemblée de Bretagne n'est-elle pas en construction? Pourquoi l'a t-on étouffée depuis 10 ans maintenant; ça au moins c'est concret. Qu'est-ce qui à été fait de concret depuis 2015???????? Et la notion de minorité nationale toujours utilisée à l'internationale par les sociologues sérieux, où est passée cette évidence en ce qui concerne les Bretons?

Alain É. VALLÉE
Vendredi 22 novembre 2024
Il a été amplement démontré que le dernier acte de Droit International Public (DIP : toujours supérieur aux constitutions et lois) entre les souverainetés Bretonnes et Françaises fut le Contrat de mariage librement conclu entre la Bretagne et la France et signé par Louis et Anne.
NB : Le DIP est chronique. Même le temps long n'a aucun effet sur lui.
Ce qui suivit cet acte souverain de 1499 n'a ni cette nature ni cette qualité. Et très particulièrement l'Édit royal de 1532 seulement signé par François qui n'a de valeur juridique qu'en France et n'a donc aucun effet juridique en Bretagne.
L'abolition des soi-disant privilèges (comme si une exemption de gabelle pouvait être un «privilège» sauf chez un esprit déjà atteint de fiscalisme débridé ! ) par la Convention (4 VIII 1789) consista même à abolir l'Édit de 1532 qui les reconnaissait et protégeait explicitement. Ce vide juridique fortifie la valeur juridique du Contrat de DIP entre les souverainetés Bretonnes et Françaises signé en 1499.
Quand la France cessera avec son hubris, cette simple évidence obligera.
AV

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Je ne suis pas sûre que le droit international soit supérieur à la Constitution. Si on veut promouvoir l'autonomie et la réunification de la Bretagne, il faut se référer à des précédents juridiques, au moins pour leur portée historique et géographique. La notion de peuple breton me semble absente des textes, donc il est hasardeux de se baser là-dessus.

Alain E. VALLÉE
Vendredi 22 novembre 2024
Pour pouvoir ratifier certains Traités de l'UE, le Conseil Constitutionnel imposa évidemment d'indispensables mises en conformité de la Constitution de la France au Traité. Ceci qui pouvait généralement facilement s'effectuer en Congrès à Versailles (projet de loi voté en termes identiques tant par le Sénat que par l'AN + majorité des 3/5 au Congrès) fut instrumentalisé à des fins politiciennes.
D'ailleurs, c'est pour cette raison que la laïcité certes mentionnée dans la Constitution, a un statut précaire par rapport au toujours en vigueur Concordat. Il est et reste un Traité de DIP n'ayant en France d'effet qu'en Lorraine et Alsace. L'État du Vatican est bien aimable de s'en contenter !
AV

jakez Lhéritier de Sant NazerA
Vendredi 22 novembre 2024
A rennes à la CNDP la mer en 3D le gwenn ha du a été sur la teble.
arretez xe parler réferendum,
etre unis aux élections...
L'UDB serait avec le parti Radical pour les europeennes...?voir le programme et les engagements de ce partifrançais centralisateur.
50 ans de perdu...Rappelez les votezs du congrès UDB 1977 à Guerlédan.....
Unis pour les municipales: pour 2026
Appel aux danseurs de kenleur,aux sonneurs de Bas,aux chanteurs,,aux conteurs aux historiens,aux écrivains ,aux syndicalistes aux pêcheurs aux agriculteurs ,aux étudaints bretonnes et brteons
Ilk faut entrer dans les listes municipales au maximum.
La France est contente de la nullité electorale du peuple breton.?
et pourtant en L A nos combats sur le terrain sont poipulairezs et compris ????

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Si la Bretagne reste désespérément amputée, c'est grâce à nos chers élus de tout bord. Seul un vote (consultatif) de la population de la Loire-Atlantique pourra nous sortir de cette impasse.

Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
J«aurais écrit : [...] »à cause« [...] des élus, qui ne sont plus les miens depuis fort longtemps! Les élus mais pas que!
Une réalité, qui me rend indifférent le programme de ce qui s'appelle »
udb, d'avec un «parti radical français» qui à mes yeux et mes neurones le sont tous! Alors que ce programme qui comme toujours lors des alliance délétères de l'udb sera sans aucun doute sans aucune originalité, et turlupine encore un peu Jakez Lhéritier. Temps perdu qui n'est plus à rechercher, ni à prolonger!

Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
Où sont les juristes et avocats bretons, «consacrés, se consacrant» à ces combats spécifiques portés, à porter, dans les prétoires de France?
Se forment-ils, sont t-ils formés, armés dans une institutions Bretonne?
Sont-ils inspirés pour ce faire et devenir pour cela par Diwan? Dans des universités?
Je pense que les Indiens d'Amérique offriraient quelques places aux Indiens d'Armorique, dans les leurs!
Et tout cela sans faire et prendre référence a minima de/à «l'identité» des Bretons et/ou choisie par ceux qui, bien comprise; veulent/voudraient la partager entièrement avec nous?
Un petit tour de force, et une belle négation de soi-même!
(^0^)

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
C'est le jeu des alliances électorales. Tant qu'on y perd pas son âme... On peut avoir de sérieux doutes depuis que l'UDB s'est ralliée à Grosvalet contre la pétition des 100 000, qui était pourtant très bien écrite.

jakez Lhéritier de Sant Nazer
Vendredi 22 novembre 2024
Anne Merrien
il faut arréter de parler consultation ou référendum Un peuple n'a pas à être consulter sur sa division.....
c'est du temps et de l'argent perdu.
Voir ce que sont devenus les consultations et référendum depuis 1969....
jean Paul Creton
j'ai démissionné de l'UDB en 1984 car n'ayant pas respecté le congrès de 1977 à Guerlédan

Etre nous même ,tenace,pugnace...


Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
Jakez! J’ai été un marin et je suis et le resterai toujours… Douarneniste comme vous, mais resté et ancré au pays hors des très courtes périodes de mise en cale sèche, sur slipway ou d’échouage à marée basse sur les grèves des Plomarc’h, je partage une très vieille aversion pour cette réclamation, de ce référendum et consultation anémiée, telle que demandée, de cette petite revendication de pleutres se disant « républicains », de cette erreur et pauvre prétexte démocratique de diagnostique en plus certainement d’être une grave erreur absolue concernant une hypothétique, inutile et mauvaise appréciation de ce que peut/ aurait dû avoir/être un référendum « tranchant et digne » présentée à un Peuple !
Pas besoin de cette consultation molle de perdants, de loosers, déjà acceptée comme une transition faite de danses simiesques, et masquée de théories et d’habillages intellectuels des caves, voulant leur apporter des puissances référendaires !
Après seize années bien sonnées de marin depuis mes quatorze ans, passées autour de cette planète, en 1974 /75 j’adhérais à L’UDB ; tout bardé d’une naïveté à toute épreuve… je passe pour l’instant sur toutes les/mes stupidités émises et pensées qui me font rire aujourd’hui! De moi bien entendu et sans pardon! Stupidités, naïvetés, et fausses idées surtout élaborées par la méconnaissance et les illusions que l’on peut construire seul, au fil des océans parcourus, sur l’engagement politique et les réflexions politiques, d’une telle fausseté face à la réalité des activités politiques, au sujet des idées et des politiciens, de ces militants qui sont supposés et se présentent et jouent des coudes pour les mettre en pratique et les porter. Si mal et si peu. De l'intellectuel...
Bref Jakez ! À peu de chose près, au bout de mes réflexions personnelles sur les choix et les objectifs de l’udb, interrogé par les trahisons des Leprohon et divergences de Guéguéniat Frères , et tant d’autres, je mettais fin à mon inutile adhésion de ce qui me paraissait plus qu’une monumentale impasse !!! Quant au Mythe…errant il est très facile aujourd’hui d’en juger le fardeau imposé ! Qu’ils nous ont imposé finalement, à leur petit niveau !
Tribulations campagnardes des gaules française de l’u…d…b (pas seulement elle), dans lesquelles elle vivote et végète comme supplétive depuis au moins quarante années sans contestations, productrice d’un aveuglement face au réel et l’Histoire, en plus d’une non-perception, ou refus d’une réalité présente et future, évidente à une intelligence moyenne tant biologique qu’instruite un peu, et/ou une d’une intelligence (artificielle) au service d’une cause estimée, jugée sans contestations possible quant à ses droits et revendications ainsi justifiées pour la BRETAGNE et pour les BRETONS !

Une des dernières fois ou je me suis relativement impliqué à l’udb, c’était pour faire la vaisselle, le service restaurant, à une fête du « PEUPLE BRETON », à Brest… ( ;0)))


Damien Darras
Vendredi 22 novembre 2024
Effectivement les Bretons sont trop timorés. Même Paul Molac vante un statut d'autonomie qui « permettrait d’adapter à nos spécificités, des règlements, écrits à Paris, tatillons, complexes, et au final très difficiles à appliquer pour les collectivités, les fonctionnaires d’Etat dans les préfectures et les citoyens.» Donc on garderait même les préfectures ! Quelle dérision! Les cantons suisses ou l'exécutif écossais se contentent-ils «d'adapter à (leurs ) spécificités , des règlements écrits à (Berne ou à Londres)?
Il est vrai qu'on voit même des militants bretons qui acceptent d'être rabaissés au rang de »
régionalistes"... ( Voir la liste ETE pour les européennes...)

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Nos élus pro-grand-ouest, eux, ne se privent pas d'assurer à l'Etat central qu'ils ne veulent pas de la Bretagne à cinq. Pourquoi la population pro-réunification, elle, n'aurait-elle pas le droit d'être consultée ? Si on ne laisse la parole qu'à nos élus, la Bretagne n'a aucune chance d'être réunifiée.

Dan
Vendredi 22 novembre 2024
En accord. Si on veut rassembler. parler de «Bretagne», d'un territoire, plutôt que de «bretons» Voici la réflexion d'une vendéenne à Vertou près de Nantes : "oui je suis en Bretagne mais je suis vendéenne ( de Niort).
Ne pas oublier que beaucoup d'habitants en Bretagne sud comme dans d'autres régions ou pays (USA) sont des migrants. Mais peuvent habiter un même territoire qui a une Géographie et une Histoire à respecter.

Alain E. VALLÉE
Vendredi 22 novembre 2024
Appelons les nécessaires représentants de l'État comme on voudra. Le fait est car ils sont indispensables, que dans les systèmes d'autonomies à statut variable en intensité et en extension, l'État doit être présent pour agir ce qui relève du régalien (Diplomatie, Défense, Justice, Monnaie, ...). Ainsi, dans le système d'autonomie souhaité, le représentant de l'État resterait dans une préfecture mais ne s'occuperait plus que des affaires de l'État. Autonomie n'est pas indépendance !
AV

ABP.BZH
Vendredi 22 novembre 2024
NB : Le DIP est uchronique.
SVP, pour les compréhension, merci d'ajouter «uchronique» (soit : en dehors du temps) au dictionnaire utilisé ici.
AV

Alain E. VALLÉE
Vendredi 22 novembre 2024
Évidemment applicables à la Bretagne, utiles citations tirées des «Maximes, fables et devinettes» (Arléa - 2002) de Leonardo da VINCI :
« La partie a toujours tendance à vouloir se rattacher à son tout d'origine pour échapper à son imperfection. » (p.17)
« La partie garde toujours en elle quelque chose de la nature du tout. » (p.21)
AV

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