Le député breton du Morbihan, Paul Molac, membre du groupe LIOT et fervent défenseur des langues régionales, a publié ce mercredi un communiqué expliquant son vote contre la motion de censure visant le gouvernement. Ce vote, intervenu dans un contexte politique particulièrement tendu, reflète, selon lui, une démarche de responsabilité face à une situation de crise.
Paul Molac souligne que l’adoption de la motion de censure, une rareté sous la Ve République, marque «la fin d’un cycle» et illustre la profondeur de la crise politique actuelle. Il critique vivement la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier, qualifiée d’«incompréhensible», et la formation d’un gouvernement minoritaire, contraint de compter sur le soutien du Rassemblement national pour conduire ses actions.
Molac déplore également la détérioration du climat au sein de l’hémicycle, où «invectives, provocations et incidents de séance» se sont multipliés ces dernières semaines. Selon lui, ces comportements nuisent à l’image de la représentation nationale et empêchent la tenue de débats constructifs.
Bien qu’il se positionne comme un député d’opposition au gouvernement, Paul Molac précise que son choix de ne pas voter la censure ne signifie pas un soutien au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Il critique l’usage de l’article 49.3 pour imposer ce texte budgétaire, dénonçant un sous-investissement chronique dans l’hôpital public et la désindexation des pensions de retraite sur l’inflation.
Cependant, il considère que «l’opposition à un texte budgétaire ne signifie pas mécaniquement une censure du Gouvernement», surtout dans le contexte troublé actuel. Molac appelle à une nouvelle méthode de travail, plaidant pour des négociations entre les groupes parlementaires afin de construire une majorité capable de sortir le pays de l’impasse politique.
En refusant de soutenir la motion de censure, Paul Molac dit vouloir éviter d’ajouter «du désordre et de la confusion» à une situation déjà instable. Il insiste sur la nécessité de «prendre le temps nécessaire» pour dessiner une nouvelle majorité et répondre aux attentes des citoyens avant les prochaines échéances électorales.
«Devant le manque de perspective et craignant de rajouter du désordre, c’est donc en pleine responsabilité que j’ai fait le choix de ne pas voter la censure du Gouvernement», conclut le député.
Ce positionnement mesuré illustre la complexité de la situation actuelle et la volonté de Paul Molac de privilégier la stabilité institutionnelle tout en restant fidèle à son rôle d’opposant constructif.
■Franchement, être affublé d'un "ChatGPT" n'est pas du tout vendeur, de la part d'élus, c'est étonnant.
Sur le fond, rien de surprenant à ce qu'un gouvernement ultra-minoritaire soit censuré sur le budget. Tout ceci n'aura aucune conséquence réelle, hormis un gouvernement légèrement moins à droite. Paul Molac qui a été tour à tour, député socialiste, puis Macronien, puis "indépendant" mais proche finalement d'une coalition centrale, devrait en être au contraire satisfait.
On sait tous en réalité qui est responsable du brouillage politique généralisé.
La 5e République est morte à cause des politiciens français uniquement ! n'allez pas accuser les bretons, basques et autre corses !
Quant au secteur secondaire de l'économie il est piteux , nous produisons de moins en moins car les élites ont sacrifié l'industrie en France , produire ailleurs à moins cher , commercer sans barrières douanières , importer pour élargir les marges et profits des entreprises de ce secteur d'activités , c'est ce ranger du côté des services et de la consommation qui est le moteur du peu de croissance en Europe depuis des décennies .
Nous sommes dans une économie subventionnée par un état dépensier qui a perdu sa souveraineté financière emprunter 300 milliards en 2025 c'est fou !
1 100 milliards de plus en 7 ans ... Ce n'est plus tenable .
Mr Macron a vidé les caisses malgré les déclarations rassurantes de Mr Le Maire qui disait maitriser la situation ; les français paieront c'est à dire le + grand nombre .
La balance commerciale de la France est calamiteuse même de nos jours le secteur agro alimentaire ... L'énergie et en particulier l'électricité (+ 45°/° entre 2020 et 2023 ) n'est plus bon marché pour les entreprise faute à un système européen qui a calé son prix sur les énergies fossiles .
L'énergie électrique était jusque lors le seul poste qui permettait d'attirer des entreprises nouvelles en France ou d'en créer en dehors des aides publiques consacrées aux entreprises de manière trop généreuses , ex CICE , 80 milliards étaient projetés par Mr Michel Barnier en 2025 alors que l'hôpital manque de tout par exemple ...
La France est en crise politique , économique et démographique , sociale 10 millions de pauvres .
Il faut un budget mais en rognant sur les classes moyennes , les besogneux : salariés , artisans , agriculteurs , pêcheurs ... , les retraités dans la période , c'est pas très malin .
La France a besoin de se réformer administrativement et doit revoir ses effectifs selon les priorités du moment et ne plus pantoufler .
Les calculs qui consistent à changer de chemise pour se faire élire et les combinaisons pour se maintenir aux affaires , c'est pas terrible .
"Les calculs qui consistent à changer de chemise pour se faire élire et les combinaisons pour se maintenir aux affaires , c'est pas terrible ." Absolument rien à redire à cela, j'y adhère totalement même!