Le 10 juin sort en librairie le nouveau roman d'Arnaud Le Gouëfflec, Le guerrier mouktar, une comédie tragique. Des personnages hauts en couleur, un cambriolage qui dérape, le tout servi par une écriture espiègle et onirique.
Le Colonel était un prodigieux conteur, meilleur que la Shéhérazade des Mille et Unes Nuits. Son truc, c’était l’Inde des nababs et des maharadjas. Il ne pensait qu’à ça. Quand il avait un coup dans le nez, il parlait de choses exotiques et lointaines et tous les films du monde prenaient alors un coup de pâle. Il avait de la couleur dans le langage et de la musique dans la voix. Mais les contes, ça ne suffit pas toujours. À un moment, il faut faire de sa vie un morceau de bravoure et ouvrir la porte des rêves. Avec un pied de biche, s’il le faut.
Véritable odyssée urbaine, poétique et argotique, Le guerrier mouktar est à la virgule près, tendu et affûté, drôle et tragique.
Touche-à-tout inspiré – musicien, auteur de romans, pièces de théâtre, chansons et scénarios de bande dessinée –, Arnaud Le Gouëfflec crée une œuvre atypique. Dans son univers surréaliste, les thèmes du masque, du fantastique niché dans le quotidien ou de l’art magique de la dissimulation reviennent en leitmotiv. Il a signé aux éditions Sixto un album de bande dessinée remarqué, en duo avec le dessinateur Briac, La nuit Mac Orlan, et un roman, Basile et Massue, ode à l’amitié empreinte de gravité mais aussi d’humour.
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