Parti Breton de Rennes - Le Conseil municipal de Rennes vote en faveur d’un référendum
Communiqué de presse publié le 10/02/21 21:06 dans Politique par Joannic Martin pour Joannic Martin
Le 8 février 2021, la majorité du Conseil municipal de Rennes a voté en faveur d’un référendum sur le rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne. Il est regrettable que Nathalie Appéré, maire de Rennes, n’ait pas été capable d’avoir fait preuve d’ambition pour la Bretagne. Elle a préféré être mise en minorité avec une argumentation confuse et médiocre.
Le Parti Breton demande la réintégration immédiate de la Loire-Atlantique, Bretonne depuis quatorze siècles, en Bretagne administrative. Le régime illégitime de Vichy a initié le démantèlement de la Bretagne en amputant la Bretagne de la Loire-Atlantique en 1941. Cette injustice n’a jamais été réparée depuis.
Il convient de souligner que la Normandie a été réunifiée en 2014 sans référendum : ce qui a été défait par un décret peut être réparé de la même façon.
La renaissance de la Bretagne à cinq départements permettra à notre région de peser économiquement au sein de l’Europe. Elle se situera ainsi parmi les dix régions Européennes dont les niveaux de richesse sont les plus élevés, aux côtés notamment de la Bavière, du Bade-Wurtemberg et de la Lombardie.
Rappelons ici que la Bretagne historique a une superficie de 34.018 km², que sa population est de 4.830.716 habitants et que son produit intérieur brut était de 120 milliards d’euros en 2014.
Le Parti Breton félicite et remercie les conseillers municipaux rennais qui ont eu la clairvoyance et le courage de défendre la réunification de la Bretagne.
Erwan Ar Garlantezeg,
Secrétaire de la fédération du pays de Rennes du parti Breton.
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Vos commentaires :
Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
J’apprécie personnellement que le PB revendique la «réintégration sans préalable» du 44 dans sa Région
d’origine et je souhaite que cette position de bon sens et de droit soit suivie par l’ensemble du mouvement libre et démocratique breton.
La position défendue est ainsi simple et claire. En plus d’être juste évidemment.
C’est la seule façon de retrouver nos marques en nous dégageant du labyrinthe politico-administratif kafkaïen dans lequel on a réussi à nous enfermer pendant trop longtemps, afin de nous distraire de l’essentiel et ainsi retarder la seule solution qui s’impose.
Alain E. VALLÉE
Vendredi 22 novembre 2024
Oui, sauf qu'en la circonstance c'est tromper le peuple que de parler de «référendum» et de voter des voeux pour en demander.
Étant donc décisionnel, il serait juridiquement impossible car illégal. Dans notre système de démocratie représentative une et indivisible, le peuple souverain n'exerce sa compétence législative que si le Parlement la lui rend. Ceci n'arrive que dans dans de grandes et rares occasions, et pour des enjeux constitutionnels. Et pour cela, encore faut-il que le gouvernement le veuille et que le Parlement se désaisisse de son pouvoir législatif par un vote.
Ne surtout pas oublier que lors d'un «référendum» les gens ne répondent pas à la question posée (Quelle question ? Quel contexte politicien ?) mais à celui qui la pose (Quelle proportion d'opinions favorables ?) et que cela réserve assez souvent de cuisantes surprises.
Mais les limites de certaines régions ne concernent pas le peuple Français dans son ensemble de Miquelon à St Denis de la Réunion ...! C'est même ce qui fut acté en 2014 (Hollande, Valls) puisque la modification des limites régionales s'effectua par la loi sans aucune consultation des départements concernés. Pour la juste réunification de la Normandie, la procédure fut encore plus expéditive !
De ceci on déduit que le gouvernement serait bien inspiré de placer dans son actuel projet «3D» la réorganisation des limites régionales de l'Ouest du pays en y incluant la Réunification de la Bretagne et la création d'une région Val de Loire (cf : UNESCO), sinon d'accepter les amendements parlementaires allant dans ce sens.
D'ailleurs, selon «Bretagne Réunie» (105.000 signatures au compteur ! ) : «La solution la plus crédible aujourd’hui, c’est de demander l’inscription de la Réunification au plus tôt, par exemple, dans le projet de loi 3D (décentralisation, différenciation et déconcentration) promis par le Président de la République.»
Donc, il ne peut exister sur un tel sujet de «référendum» mais seulement une consultation, une votation, ... au résultat indicatif.
Surtout après la fusion acceptée des départements Alsaciens inclus dans la «Grand Est», pour agir vite, fort et simplement, pour la Réunification de la Bretagne, le gouvernement dispose de tous les moyens.
AV
Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Beaucoup d'à-peu-près dans ce communiqué :
- La Constitution ne permet pas un tel référendum. Le CD44 ou le Parlement peut organiser une simple consultation.
- Je préfère «réunification» à «rattachement» qui peut exprimer une idée de subordination.
- Quatorze siècles, c'est excessif. Presque douze pour Nantes (et Rennes), c'est déjà bien.
- Les superpréfectures de Vichy ont marqué les esprits, mais la B4 et les PdlL datent de 1938. Ce découpage a surtout gagné en visibilité depuis 1972.
- C'est une loi qui a réunifié la Normandie.
- Est-il possible que la B5 soit aussi riche ? (Je n'en sais rien)
pierre ardouin
Vendredi 22 novembre 2024
la Réunification de la belle Bretagne me paraît actuellement évidente et mon souhait le plus profond est sa rapide réalisation . Noz vat, Pierre
Alan-Erwan Coraud
Vendredi 22 novembre 2024
et 2900 km de littoral il me semble.
Bonne prise de position politique du PB mais qui aurait du peut-être préciser le piège d'une revendication impossible celle d'un référendum non faisable au regard de leur constitution liberticide de 1958. Toute consultation du Grand Ouest est biens sûr inacceptable. On ne répare pas une violence politique par une consultation d'une population étrangère à cette partition - les autres départements des pays de Loire- mais par une loi afin de rendre conforme la politique de la France avec le droit européen et international.
Accompagnée ou pas d'une consultation mais du seul 44 bien sur puisque c'est nous NANTAIS qui subissons cette débretonnisation.
CDH
Vendredi 22 novembre 2024
@Alan-Erwan Coraud,
Lorsque vous mentionnez le droit international, faites-vous référence au Pacte international relatif aux droits civils et politiques dont la violation a été invoquée en 2004 dans le cadre d'un recours déposé devant le Comité des Droits de l'Homme (cf.
«lienvoir» href=«article.php?id=883»>(voir ABP 883)) que Bretagne Réunie a initié sans en assurer ensuite le suivi?
Rafig e Naoned
Vendredi 22 novembre 2024
La Bretagne a été découpée en XXe siècle sans référendum donc l'Etat français doit corriger son erreur administrative et réorganiser l'Ouest français comme cela aurai du se faire en 2014-15.
- Une Bretagne qui retrouve sa taille historique avec ses 5 départements.
- Une région Val-de-Loire tel qu'elle est reconnue par l'UNESCO. 49+72+53+région centre.
- La Vendée qui est un département poitevin rejoint les 2 autres morceaux de Poitou.
« la culture bretonne fait partie de l’identité de notre région* ».(*des PDL)
Donc c'est clair, le 44 est bien de culture bretonne et cette identité sera toujours mieux défendue dans une région Bretagne évidement.
En fait, tous les acteurs de pouvoir (Prsdnte PDL, Préfets, Président Répub. ...) savent très biens que la Loire-atlantique est bretonne mais sont bloqués par leur idéologie verrouillé par eux mêmes.
Les «élections régionales» sont pour juin 2021, donc je vois mal un référendum s'organiser rien que pour nous ?
C'est de la fumisterie de la part de ceux qui ne veulent pas de nos demandes légitimes.
Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
«La Bretagne a été découpée en XXe siècle sans référendum»
Et non, la Bretagne a été rayée de la carte administrative et politique à la Révolution française. La Région administrative étant une timide résurrection. Ce point là est totalement mis de côté au sein du mouvement breton quitte à quasiment mentir là-dessus et sur l'histoire du découpage régional. Nous n'avons à prés rien à regretter du XIXème siècle ou du début XXème pour notre chère Bretagne, qu'on se le dise...
Dès la création des départements, les géographes français du XIXème siècle-début XXème particulièrement, prenaient un malin plaisir à associer le 44 avec le 85 dans leurs études, à rattacher le 44 à une grande région ligérienne (à l'époque la Loire était le symbole éclatant de la culture commune française), à remettre en cause le caractère breton de ce département.
Le découpage actuel n'est pas né de nulle part et surtout pas sur un coin de table nous concernant. Par ailleurs ceux qui ont lus les débats et positions des notables du Conseil Général du 44 dans les années 40-50 sur le sujet du découpage régional savent que cette région «Ouest» à 9 ou 10 départements (sans normands bien évidemment d'un point de vue nantais) était déja défendue à l'époque (vraiment rien de neuf là-dessus) et que sans le dire clairement, les PdlL actuels apparaissaient comme une solution de repli relativement acceptable ou provisoire dans la mesure où Nantes aurait un statut sans réelle concurrence