Parade ensoleillée des bateaux à Brest 2016, un régal pour 712 000 visiteurs

Reportage photos publié le 21/07/16 9:28 dans ABP par Agnieszka Misiura pour Agnieszka Misiura

La grande fête maritime de Brest qui a eu lieu du 13 au 19 juillet vient de se terminer avec une parade internationale de plus de 1 035 bateaux.

Ces journées de fêtes ont été accompagnées par un temps exceptionnel à Brest... chaud et ensoleillé. Les pays invités : Russie, Portugal, Pays-Bas, Angleterre, Polynésie et Mélanésie.

Le bateau vedette de Brest 2016, le navire Hermione fut le clou des festivités. L'Hermione est une reconstruction de la frégate de La Fayette qui, en 1780, a participé à la guerre d'indépendance des États-Unis.

Un des plus grands bateaux au monde, le Libertad avait été aussi invité pour la fête. Ce bateau argentin, manoeuvré par 140 marins, a gagné tous les concours de vitesse.

Un des plus vieux bateaux des Pays-Bas, le navire Oosterschelde, construit en 1918, fut une autre star de Brest 2016. Il a transporté des milliers de tonnes de marchandises comme des harengs, des céréales, du bois. Il a été reconstruit dans les années 90 et classé comme monument historique.

Pendant ces fêtes, on a pu aussi admirer une réplique d'un navire russe du XVIIIe siècle, le Shtandart, qui avait été construit pour le plaisir du tsar Pierre Le Grand.

Aujourd'hui, ce magnifique voilier, reconstruit à l'identique pour son extérieur, mais moderne et confortable à l'intérieur, sert de navire-école.

Un des plus intéressants parmi les anciens bateaux est indéniablement le navire polonais Kapitan Borchardt, une goélette à trois mâts, construite en 1918, devenue aussi un navire école.

Les prochaines fêtes maritimes sont dans 4 ans !


Vos commentaires :
Léon-Paul Creton
Lundi 23 décembre 2024
@A.Misiura…et à l’occasion à M. Patay

Des bateaux… et des hommes.

« Nous sommes sur le même bateau »…Mais ceux qui se servent si souvent et de plus en plus, du « Nous sommes ensemble sur le même bateau » sont-ils aujourd’hui des « Marins », de ceux qui ont « travaillé », grimpé dans les vergues pour ferlé et déferlé, amené, étarqué les lourdes voiles sous tous les temps et toutes les latitudes pendant des mois et durant de longues des années ? Tombés à la mer ? Morts du scorbut ou jamais revenus ? Asservis aux caprices et exigences de capitaines et armateurs sans scrupules … Soumis aux lois du commerce et du profit pour des embarquements sans fin ?...Parfois, souvent « shangaïés , étaient-ils, sont-ils là à Brest ou Douarnenez, présents, invisibles entre les haubans, sur les vergues des grand-voiles, cacatois et autres perroquets. Égarés encore sur des mâts de misaine ou dans les brumes du nord de veille aux bossoirs et guettant dans les gréements imaginés des navires fantômes gisants au fonds des océans proches ou lointains,

De ces « Marins », ceux qui presque disparus restent encore, qui ont navigué sur d’autres navires ou bateaux soit de pêche ou marchands pendant toute ou partie de leurs vies, et qui sont ou étaient leurs héritiers en Bretagne, combien en avez-vous connus et reconnus dans les phantasmes de la foule, parmi les 712000, qui hier arpentaient les quais de Brest, ou se payaient une petite « risée » en rade ?

De ces souffrances, de ces très longs voyages mythiques, de ces hommes, de ces « Marins », le « Reste à Terre » un tricot rayé blanc et bleu avec parfois un bonnet rouge, quelques notes de violon ou de biniou, quelques paroles écharpées par les vents océaniques, de très vieilles chansons de bords et de mers, ne peuvent pas parler d’eux, ne peuvent pas dire qui ils étaient !

Le « coureur éolonautique », le plaisancier à la voile, le fonctionnaire retraité traînant sa « mitraillette » sur son jeanneau toilé, les politiciens boboïsés et « jumboïsés » qui sont parfois sur le même bateau et qui « adorent » la voile , ont refabriqué un monde qui se dit et se veut encore « maritime »…Dans une Bretagne en cale sèche, transformée en ponton, démâtée et cela il faut aussi le dire !...
Une Bretagne « en désamarinage » que certains disent vouloir ou souhaiter « armer et réarmer » en langage marin. Oui ! Mais le faire …sous pavillon de complaisance !!!

Pour parler de la mer et des « Marins », il y a aussi des poèmes et au moins une chanson qui me touchent personnellement. Je trouve très belle et juste: « Loguivy de la mer » de François Budet, et pour les poèmes, celui de Baudelaire : L’Homme et La Mer.
Et ceux de José Maria de Hérédia : Un Coucher de Soleil en Bretagne …Les Conquérants
« Ou penchés à l’avant des blanches caravelles »
« Ils regardaient monter en un ciel ignoré »
« Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles »

Ou encore : Océano Nox de Victor Hugo.

Il y en a d’autres bien sûr comme : La Mer de Charles Trénet, mais celle-là n’est pas tout à fait la mienne !


Anti-spam : Combien font 1 multiplié par 4 ?