L'avis du CESER a été adopté avec 52 voix pour sur 111 votants : 16 voix contre et 43 abstentions. Cela équivaut à 46,8% d'avis favorables sur l'ensemble des votants ! Le CESER, même s'il a exprimé de nombreuses réserves, donne donc l'aval au Président du Conseil régional pour signer le pacte d'avenir. Le Collectif souligne que le nombre important d'abstentions et de votes contre fragilise un avis déjà réservé du CESER et montre le manque de confiance des représentants de la vie économique, sociale et culturelle à l'égard de ce pacte et donc de ce gouvernement. A présent ce sont aux élus régionaux de voter vendredi 13 décembre.
Au-delà des critiques de fond et de forme déjà exprimées sur ce pacte, le Collectif alerte le Conseil régional sur le fait qu'il va signer un contrat dont il ne connaît pas les modalités, tellement de choses restant à préciser ! Aussi, nous demandons aux Conseillers régionaux de prendre leur responsabilité et de ne pas voter pour ce pacte d'avenir, qui va engager contractuellement la Région sur des bases on ne peut plus floues. Il est essentiel que sa signature soit reportée et que l'essence même de ce pacte soit écrit par les Bretonnes et Bretons car c'est leur avenir qui se joue.
L'avenir de la Bretagne doit se préparer sereinement par une réelle et sereine concertation entre tous les acteurs économiques, sociaux et culturels. Le nombre d'interventions en séance plénière aujourd'hui souligne ô combien les Bretonnes et les Bretons sont mobilisés pour leur avenir. Laissons-leur à présent le temps d'écrire la feuille de route qu'ils souhaitent. Un projet ambitieux pour la Bretagne ne pourra être finalisé, décemment, avant plusieurs mois.
Le Président du Conseil régional ne doit pas signé ce pacte en l'état.
Pour le Collectif « Vivre, décider et travailler en Bretagne »,
■Ils pouvaient, avant la création...l'instrumentalisation qui en a été faite, apporter leur concours.
La richesse est dans la diversité et dans les apports de quelques bords qu'ils viennent.
Cela pour construire et pas seulement «exister»...
La globalisation est à proscrire dans tous domaines et pas seulement... économiques.
@Ed DU . Non , moi je continue a aimer les Bretonnes.
Nous sommes a un tournant economique , politique et social.a NOUS DE CHOISIR de survivre avec l'equation nouvelle , ou de disparaitre .
Très instructif... Combien touche-t-on pour faire partie des nombreux élus.
Je ne doûte pas que les courageux qui se prononcés favorablement pour ce pacte l'ont bien sûr pas fait pour quelques plats de lentilles ou de titres ronflants...
On notera la réponse à la question du représentant du Conseil Culturel de Bretagne... Il a voté POUR.
Mais pas de chance, d'après mes infos, ( diverses et en direct) il semblerait que le CCB lui, prenne une décision demandant à la Région de ne pas signer ce pacte dit d'avenir..
Donc tout est possible y compris le meilleur et attendons maintenant le vote du Conseil Régional lui-même et de ses diverses composantes... Yannig Baron
Le ratage décisionnel
La décision de management de l’état est essentiellement politique, la France est dans ce schéma depuis la révolution.
Nous sommes dans les principes du centralisme
Cela apparaît dès la commune, jusqu’au sommet de l’état en passant par la région avec toutes les interférences des structures et organismes associées ou transversaux.
Certaines politiques de redressement économiques dans de vastes espaces sont toujours en retard par cause d’immobilisme de la structure.
Les collectivités locales depuis leur création n’ont de cesse que d’accroître leurs prérogatives en affirmant leur identité et leur champ d’action (gabegie financière et de personnel dans des structures annexes – charges supplémentaires données par l’état d’où une augmentation de fiscalité).
Nous évoluons du conseil général jusqu’à l’assemblée régionale pour aboutir au parlement national.
Cela est une action d’autorité politique dans une culture permanente de conflit entre diverses sensibilités et philosophies de gestion.
Ce que dit la région, ce que dit le conseil général, peut être combattu, seul le décideur « étatique » a la vérité de l’autorité centralisée.
La décision locale doit toujours être approuvée
Au niveau de la structure comment peut-on avoir, au troisième millénaire, des espaces territoriaux soumis à la volonté d’une seule personne ou du staff politicien associé ?
Comment peut-on manager l’économie si nous nous trouvons confronter à diverses politiques issues de diverses sensibilités ?
Comment peut-on être « aux affaires » par incompétence ?
Le « tout politique » n’est pas la panacée du management décisionnel d’état.
Le « tout technocrate » non plus :
Voir le carcan administratif et financier enserrant les communes et le reste.
Voir certains schémas de la DATAR concernant un nouveau redécoupage régional de la France
(Combien de collectivités, combien de bassins de vie, d’aires urbaines, etc.)
Voir les schémas « européens » que l’on veut nous imposer
De grandes initiatives d’état auraient du être prises, mais ont avorté par ratage décisionnel issu des conflits à tout niveau.
D’une démocratie « centralisée », la France doit s’ancrer dans une démocratie de « partenariat » faisant confiance aux hommes et femmes de cette nation hors de toute politique politicienne.
LE RATAGE ECONOMIQUE
Economie des régions ( Bretagne par exemple)
Le ratage régional est aussi d’ordre économique par manque de moyens financiers « à disposition » pour les structures de base (de la commune à la région).
L’ensemble de la décision économique est toujours « parisienne ».
Ce centralisme ne sait pas ou ne veut pas faire appliquer les théories modernes d’économie mondialisée (exemple : culture à l’exportation – réseaux – responsabilisation des délégations de tâches- engagements économiques à l’étranger).
Paris n’est pas un ordinateur « régisseur ».
Paris ne peut plus être le bureau directorial
Problème économique
Nous constatons la permanence des problèmes économiques de la France où le déséquilibre de la balance commerciale est souvent intolérable comme par exemple en fin 2004 où le déficit entre les importations et les exportations est de quelques 2068 millions d’euros, alors que dans le même temps l’Allemagne a dégagé des bonus de l’ordre de 133 milliards d’Euros et que la France plafonne aux environs de quelques 5, 3 milliards d’euros.
Le fondement de cet illogisme est que la France n’a pas de culture d’entreprise généralisée « à l’exportation »
Notre système du management de l’économie à l’exportation, à l’internationalisation est encore dans les anciens principes (2/3 de nos exportations sont sur l’Europe sécurisante, connue, sans risques commerciaux).
66, 6 % Union Européenne
7,9 % Asie et Océanie
7,4 % Amérique du Nord
5,9 % Europe
5,5 % Afrique
4,3 % Proche et Moyen-Orient
1,8 % Amérique latine
0,5 % Divers
Ces quelques chiffres montrent que l’efficacité de notre économie ne peut plus venir d’une politique économique centraliste.
L’effort aurait du porter sur cette plage de 0,5% à 7,9 %, ces indicateurs sont à ce niveau de faiblesse depuis très longtemps !
Ces situations furent en partie dues à une mauvaise prise en compte des stratégies et politiques commerciales évolutives et modernes, l’enseignement de nos décideurs économiques « d’état » n’a pas su prendre et mettre en application les théories du combat économique qui se préparait hors de nos frontières.
Le « Colbertisme » est fini.
La mondialisation a tout détruit.
La planification centralisatrice a été instituée en France par le décret du 03 janvier 1946 depuis cette époque des priorités et des objectifs précis ont fixé les orientations et cadré les programmes d’investissements de
L’Etat et du privé à partir du socle jacobin ; le 8ième plan de 1985 (jamais voté) prévoyait l’application de grandes volontés.
Ces volontés se sont diluées :
Dans une société ne générant qu’une culture de conflit et une recherche effrénée de droits hors de tout devoir (« credo de la lutte des classes » omniprésent dans une pensée obsolète).
Dans un carriérisme généralisé des couches de décision.
Dans un manque évident d’une culture « à l’exportation »
Parmi tous les indicateurs, deux permettent d’analyser l’inadaptation de notre économie.
L’import / export et son ratio.
Ces indicateurs montrent la santé économique d’un espace économique, d’un territoire de vie.
Des mesures ont été prises mais les temps de réponse sont encore trop longs, il ne faut pas attendre des dizaines d’années pour émerger dans l’efficacité et la compétitivité.
La planification d’état est nécessaire, mais en terme d’objectifs à atteindre et non de diktats.
Cette planification ne peut pas être qu’un cadre régalien,elle est l'oeuvre de tous.
.....Voilà donc un des problèmes bretons!
«...et ce sont elles qui nous (sic) trahissent.»
Après vous avoir lu, qui s'en étonnerait !
Explications :
Solidatité de loge et chantage à la subvention
Autre signe des temps:
On m'a dit qu'à Kemper les/des policiers ou gendarmes avaient leur Bonnet Rouge dans la poche.
N'insultez pas ma mère,ce sera mieux pour tous y compris vous-même. N'it ket da gunujenniñ ouzh va Mamm, gwelloc'h e vo evit an holl: ar re a zo tremenet an troc'h yezhel etre o rummadoù hag hini o kerent, koulz hag ar re all.
A vous lire, on croirait que vous êtes loin de la problématique vécue de la rupture linguistique - il est vrai très peu sinon pas étudiée du tout chez la génération aval (ou n+1).
On croirait aussi que vous êtes loin des problématiques socio-économiques qui ont conduit à une émigration massive des Bretons vers la région parisienne notamment dans les décennies d'après-guerre.
Les débats intellectuels sur la Bretagne s'appuie d'abord sur une réalité vécue, ne l'oublions pas.
La Bretagne est à la fois Patrie et Matrie. Elle passe par le sang, la voix (bien sonore) des parents, même si la République - pour plusieurs centaines de milliers d'entre nous - a empêché que les enfants puissent converser normalement avec leurs parents. Car c'est celà la réalité, qui nous a été imposée. Et qui continue de l'être!
Alors que l'on pouvait très bien apprendre le français et aussi l'anglais, l'espagnol, en plus du breton.
Je continue d'ailleurs de penser que l'apprentissage du breton - pour plusieurs raisons - est un avantage décisif pour apprendre et PARLER les autres langues de notre voisinage européen.