OUI A UNE VERITABLE COOPERATION ENTRE UNIVERSITES BRETONNES, NON A UNE NOUVELLE USINE A GAZ

Communiqué de presse publié le 21/12/13 20:09 dans Politique par Sébastien Girard pour Sébastien Girard
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Une nouvelle loi sur l'enseignement supérieur impose aux universités d'Etat françaises de se regrouper pour, dit-on, acquérir une visibilité internationale. Devraient être ainsi créées des communautés d'universités et d'établissements.

Pour le Parti Breton, les universités ne doivent pas se regrouper de manière artificielle. Ce n'est pas la constitution d'usines à gaz universitaires qui va améliorer le lamentable classement des Universités bretonnes. Il semble qu'en France, la solution aux problèmes de l'enseignement supérieur d'Etat ainsi qu'à nombre de problèmes comme la recherche d'Etat soit de regrouper des ensembles à dimension humaine en des conglomérats ingérables. De ce fait, l'Université française ne souffre guère la comparaison avec l'Université anglo-saxonne qui privilégie des institutions spécialisées et des équipes d'enseignement et de recherche de petite taille.

Ces conglomérats sont d'autant plus ingérables que les gens chargés de leur gestion n'ont pas les compétences gestionnaires, c'est-à-dire les compétences économiques, financières, juridiques, sociales pour diriger une entreprise qui emploie plusieurs centaines de personnes et qui reçoit plusieurs milliers d'usagers par an. Ces personnes, ce sont des enseignants qui, forts d'une aura plus souvent politique que scientifique, mais guère gestionnaire, se voient chargés du jour au lendemain de présider aux destinées de cette entreprise.

Comme par hasard, le conglomérat qui aurait la préférence des universités «Ouestiennes» est un conglomérat inter-régional plaqué sur les divisions administratives «Bretagne»-Pays de la Loire regroupant pas moins de 7 universités. Il s'agit des universités d'Angers, du Mans, de Nantes, de Rennes 1 et Rennes 2 et de Bretagne sud. Seule l'université de Bretagne Occidentale a exprimé un certain nombre de réserves à l'endroit de ce projet.

Ces universités ont la chance actuellement d'être à taille humaine et d'avoir une majorité d'enseignants résidents. Ce qui ne les empêche pas de collaborer. Mais la massification envisagée se traduira par une multiplication des enseignants non-résidents, des TGV-profs, du fait de la multiplication des pseudo-collaborations. Pour deux d'entre elles, Le Mans et Angers, la proximité de Paris n'incitera pas beaucoup leurs enseignants à se rendre à Lorient ou Brest. D'ailleurs, un nombre non négligeable d'enseignants manceaux et angevins résident aujourd'hui à Paris !

Le Parti Breton considère que la seule structure viable, s'il en est besoin, devrait se réduire, dans le cadre de la Bretagne réunifiée, aux universités bretonnes de Nantes à Brest en passant par Rennes et Lorient et n'être qu'une simple structure de coordination comme celle de l'Université du Québec. Quant à la visibilité internationale, elle viendra plutôt des collaborations avec des universités étrangères de qualité plutôt qu'avec ces piètres universités françaises.

Yves-François Le Coadic

Membre du Conseil national Parti Breton


Vos commentaires :
Ghildas Durand Touz
Vendredi 15 novembre 2024
Le grand problème de l'Université, notamment en Bretagne, mais hélas pas seulement, et notamment en «Lettres», est celui du recrutement des enseigants-chercheurs sur compétences et compétences seulement, et non sur d'autres critères (m½urs sexuelles, appartenances politiques , syndicales, maçonniques, et généralement mafieuses). Supposez que l'on recrute un Maître de Conférence enseignant la muséologie mais qui ne connaisse pas le solfège ! Vous me direz : impossible ! Pourtant le cas est bien réel, et des tristes cas comme cela, j'en ai à la pelle. Comment voulez-vous que la compétence, à la fois scientifique et pédagogique, soit, par exemple, inhérente aux appartenances sexuelles ou , autre exemple, maçonniques ? Comment croyez-vous que les minables ainsi recrutés agiront ensuite face à une candidature solide quand celle-ci se présentera devant le tout puissant collège ... des éventuels futurs collègues de l'impétrant candidat ? Sans parler qu'en Bretagne, l'objectivité sur la question bretonne nuit tout autant qu'un rigueur morale ou civique : imaginez vous être à l'UHB un candidat fédéraliste, ou, simplement «régionaliste» ... au milieu de hordes jacobino-fascistes et staliniennes !
Qui me promet quelques colonnes, mieux : un livre ? Je lui promets en échange, en ces heures enfin pré-révolutionnaires, des masses d'informations «de l'intérieur» sur l'état réellement lamentable et décadent de l'Université française, et plus encore, de l'Université française en Bretagne.
Ghildas Durand T. , Dr (UHB), DHEE, (Collège d'Europe).

eugène le tollec
Vendredi 15 novembre 2024
Parti breton
Oui ...et dans votre réflexion j'ajoute. la mise en place d'une véritable synergie entre l'université et le monde du travail....entre chaque cursus et l'industrie et ses filières.
Il faut que l'université bretonne mette dans la dernière année d'un cursus un stage de longue durée en industrie voir à l'export économique( travail effectif et non classement de données)
IL FAUT RETROUVER CE CHEMINEMENT INDUSTRIEL,l'essence des chevaliers d'industrie.
Je parle aussi avec cette remarque de tout le secteur «UIT».
Cette ligne«économique» passe par les chambres de commerce et d'industrie.

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