Les fédérations culturelles de Bretagne, représentantes de plus de 50 000 adhérents sur l'ensemble des cinq départements bretons expriment avec détermination leur volonté d'une Bretagne entière en capacité de prendre son avenir en main.
La seule réforme territoriale qui vaille doit aller dans le sens d'un approfondissement de la démocratie territoriale. La découpe artificielle des territoires par le pouvoir technocratique parisien ne tient compte ni des souhaits de la population ni d'aucune logique culturelle ou économique.
Les interventions d'élus et de parlementaires bretons, du Président du Conseil régional de Bretagne et du ministre de la Défense, ont pour l'instant conduit à éviter la fusion dans un grand ouest sans cohérence. Or notre sentiment d'appartenance, notre histoire, notre identité sont reconnus dans le monde et sont porteurs de développement et d'emplois.
Une telle « région » serait la disparition de la Bretagne en tant que collectivité politique assumant son destin, le refus des droits des Bretons à conduire leur propre politique avec leurs propres institutions, la probable disparition des outils qui ont été construits au cours des décennies passées par le Conseil régional de Bretagne et notamment la politique linguistique et la politique de développement culturel et touristique liée au territoire. Cela faucherait les évolutions démocratiques impulsées, avec François Mitterrand, par les premières lois de décentralisation en 1982. Cela balayerait les principes internationaux qui affirment le lien entre le développement économique et les cultures des territoires.
Amputer la Bretagne de la Loire Atlantique va aussi à l'encontre de ces principes.
Aujourd'hui, une véritable réforme territoriale doit commencer par la reconnaissance de la diversité des territoires et l'attribution à ceux qui le souhaitent de vraies compétences dans les domaines comme la culture, l'éducation, l'enseignement, la formation, la politique linguistique, le sport et le développement économique et social. L'État doit avoir pour mission d'assurer l'égalité de tous, qui passe par le respect de l'égalité des langues et des cultures ainsi que la solidarité entre les territoires et non pas l'uniformité.
Les fédérations culturelles bretonnes appellent les députés des cinq départements bretons, ainsi que tous les autres députés, à refuser l'autoritarisme parisien. Elles en appellent à une loi qui permette aux populations de choisir elles-mêmes démocratiquement leurs régions ou territoires d'appartenance.
C'est pourquoi les fédérations culturelles et sportives réunies dans Kevre Breizh soutiennent la démarche de consultation populaire initiée par le Conseil régional de Bretagne pour une Assemblée de Bretagne qui, pour elles, n'a de sens que si elle concerne la Bretagne réunie. Elles appellent donc les Bretons à se mobiliser pour la reconnaissance de leurs droits imprescriptibles et la réunification de la Bretagne.
Avec Bretagne Réunie et 44=Breizh elles appellent à participer massivement à la grande manifestation citoyenne de Nantes le samedi 28 juin 2014 à 14 heures devant la préfecture de Loire-Atlantique
■Exprimer avec détermination c'est bien,
crier cette même détermination dans les rues nantaises : c'est mieux !!!
A Carhaix, l'image du bagad en tête de cortège a été l'image la plus souvent souvent reprise par les journalistes audios...
L'enjeu est suffisamment important pour que nous évitions les remontrances les uns vis à vis des autres .
Il nous faut mobiliser pas dénigrer.
Pour ma part, j'étais à Kemper en 2012 et je porte un bonnet rouge depuis Kemper 2014. J'ai manifesté ou montré mon attachement aux revendications bretonnes avec tous ceux qui en organisent l'expression ...Je le faisais avant et continuerai de le faire après...
Nous devons nous rassembler en nombre le 28, que l'on soit bonnets rouges,militants culturels ou musiciens , chef d'entreprise , ouvriers, fonctionnaire... au delà nos différences.
N'oublions pas que nous ne nous battons pour nos intérêts personnels, mais bien pour l'avenir de la BRETAGNE ET DE SES GENERATIONS FUTURES
BEVET BREIZH
Entretenir l'illusion que des manifestations (elles sont utiles pour «entretenir la flamme», mais il ne faut se faire aucune illusion sur leur efficacité), des pétitions, des requêtes élégamment formulées peuvent aboutir à quoi que ce soit, c'est extrêmement dangereux. C'est détourner l'attention du seul but qui en vaille la peine: l'indépendance.
Tangi, «une région cohérente, égalitaire et solidaire»,
la classe politique française n'en a absolument rien à faire. La démocratie, le respect de la diversité culturelle, ils «s'en tapent» (excuse-moi, mais c'est la seule expression qui convienne). Ils se «foutent» même de leur propre pays, tant ils sont décadents. Ce qui compte pour eux, c'est de profiter du «système», le plus longtemps possible. Il y a sans doute des exceptions, mais elles sont rares.
Tiens, une anecdote qui en dit long: une de mes filles, professeur de physique-chimie dans un bon lycée, rencontre un de ses anciens élèves et lui demande ce qu'il devient. Il lui répond: «Je suis entré à Sciences-Po. J'étais plein d'enthousiasme. Et puis, au début de l'année, un professeur nous a dit: Voilà, vous savez que la démocratie, c'est du »pipeau«. Ici, on va vous apprendre à manipuler les gens. C'est ce qui est important. Quand vous sortirez d'ici, munis de ce que vous aurez appris, trouvez vous une bonne loge maçonnique et tout ira bien pour vous !»
Nous avons devant nous un immense travail, mais un travail exaltant, redonner à notre pays sa dignité, sa fierté, tous ses droits, sa place dans le concert des nations, tout ce dont il a été spolié depuis des siècles. C'est tout de même un autre idéal que celui qu'on inculque aux élèves de Sciences-PO !
Franchement ils ne savent plus quoi inventer pour NOUS ENFUMER, NOUS ENDORMIR…
Nous demandons juste une Bretagne non-amputée et non-diluée et nous avons l'impression de demander la lune !
La réunification n'est même pas une revendication autonomiste en soit. C'est l'exigence morale d'une réparation à l'égard d'un préjudice historique infligé aux bretons.
Et ils ne veulent pas nous l'accorder !?! Eux, les verbeux donneurs de leçon au monde entier. Eux, les « inventeurs » autoproclamés des Droits de l'homme !
Qu'est-ce qu'on leur a fait pour mériter ça ?
J'invite les internautes d'ABP à voir ou revoir le film réalisé par Ken Loach, « Le vent se lève (« The Wind That Shakes the Barley ») » sorti en 2006. [Durée : 124 minutes].
Diviser pour mieux régner. Un principe de base.
Nous ne devons rien céder.
« Des élus pour une Assemblée de Bretagne dans une région Bretagne-Pays de la Loire
18.06.2014
Des élus ont proposé mercredi la création d'une Assemblée de Bretagne au sein d'une grande région Bretagne-Pays de la Loire, alors que le projet de réforme territoriale du gouvernement prévoit de maintenir ces deux régions séparées.
(AFP) - «L'idée d'une région Bretagne composée des cinq départements bretons, les quatre de la région actuelle et la Loire-Atlantique, est un leurre», a déclaré devant la presse le sénateur de Loire-Atlantique Ronan Dantec (Ecologiste). «D'un autre côté, on ne peut pas rester sur le statu quo actuel qui est préjudiciable pour les deux territoires», a-t-il ajouté. «Aussi, nous proposons, à côté d'une nouvelle région administrative fusionnant les deux régions actuelles Bretagne et Pays de la Loire, la création d'assemblées territoriales gérant, par délégation, une partie des compétences et des budgets», a-t-il annoncé. «Il faut ainsi jouer la double carte fusion des deux régions et création d'une Assemblée de Bretagne qui regrouperait les cinq départements», a-t-il dit.
L'Assemblée de Bretagne pourrait notamment intégrer les représentants élus des intercommunalités, que la loi doit renforcer, et «s'inscrire ainsi dans une cohérence d'ensemble avec l'esprit de la nouvelle réforme», a estimé le sénateur «Je ne vois pas pourquoi la Bretagne perdrait son identité dans une structure Bretagne/Pays de la Loire», a souligné de son côté le député du Morbihan Philippe Noguès (PS). Au contraire, a-t-il jugé, «cette structure recréerait une Bretagne historique et permettrait, y compris dans les Pays de la Loire, un rapprochement des collectivités avec les citoyens». «Si on va vers deux régions séparées, la réunification de la Bretagne historique ne se fera pas», a prédit le sénateur du Morbihan Joël Labbé (Ecologiste). «On se doit d'avoir une grande région Bretagne/Région de la Loire». Cette proposition est notamment soutenue par la sénatrice du Maine-et-Loire Corinne Bouchoux (Ecologiste), la sénatrice d'Ille-et-Vilaine Virginie Klès (PS) ou le vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire Jean-Philippe Magnen (EELV). Ses initiateurs on créé un site bretagnerassemblée.com pour la faire connaître et recueillir des signatures en sa faveur. » www.businessimmo.com
Vous apprécierez le propos de Ronan Dantec (Ecologiste) : «L'idée d'une région Bretagne composée des cinq départements bretons, les quatre de la région actuelle et la Loire-Atlantique, est un leurre», et la cohérence de son raisonnement qui suit.
Vous apprécierez également le propos du sénateur du Morbihan Joël Labbé (Ecologiste) : «Si on va vers deux régions séparées, la réunification de la Bretagne historique ne se fera pas».
Ah bon ? Pourquoi ? Et la volonté du peuple ? Ils vont s'asseoir éternellement dessus ? Ça va finir par se voir dans notre « démocratie » low cost !
Ok, ça se voit déjà. Parler de démocratie, au sujet de la France, est un abus de langage. Comme le fait très justement remarquer Marcel Texier dans un des commentaires précédents :
« (…) La démocratie, le respect de la diversité culturelle, ils «s'en tapent» (excuse-moi, mais c'est la seule expression qui convienne). Ils se «foutent» même de leur propre pays, tant ils sont décadents. Ce qui compte pour eux, c'est de profiter du «système», le plus longtemps possible. Il y a sans doute des exceptions, mais elles sont rares. »
C'est clair. Et la suite de son commentaire :
« Tiens, une anecdote qui en dit long: une de mes filles, professeur de physique-chimie dans un bon lycée, rencontre un de ses anciens élèves et lui demande ce qu'il devient. Il lui répond: «Je suis entré à SCIENCES-PO. J'étais plein d'enthousiasme. Et puis, au début de l'année, un professeur nous a dit: VOILA, VOUS SAVEZ QUE LA DEMOCRATIE, C'EST DU PIPEAU. ICI, ON VA VOUS APPRENDRE À MANIPULER LES GENS.C'EST-CE QUI EST IMPORTANT. Quand vous sortirez d'ici, munis de ce que vous aurez appris, trouvez-vous une bonne loge maçonnique et tout ira bien pour vous ! » (…). »
François de Rugy (EELV) [une exception probablement], partisan de la réunification, en désaccord avec ses collègues cités ci-dessus _ qui vont essayer de nous vendre [c'est tout l'art de la manipulation qui va s'exprimer avec plus ou moins de talent] dans les jours qui viennent la fusion de la Bretagne ADMINISTRATIVE et de la région PdL_ propose une consultation sur son site : www.francoisderugy.com .Trois scénarios sont soumis au vote : Bretagne à cinq départements (réunifiée donc), fusion de la Bretagne (ADMINISTRATIVE oublie t-il de préciser) et des Pays de la Loire, ou le maintien des deux régions Bretagne (idem) et Pays de la Loire telles qu'elles existent aujourd'hui.
À défaut d'un DÉCRET de la Ve République de L'État français abrogeant celui du régime de Vichy (le décret Pétain-Darlan n°2727 du 30 juin 1941, prolongé dans sa forme actuel par la région Pays de la Loire) ; option dont je suis totalement partisan,
À défaut d'un référendum en Loire-Atlantique pour laisser les habitants décider de leur région d'appartenance ; option que je ne partage pas (même si nous sommes encore majoritaires à souhaiter la réunification) tant le travaille de pédagogie serait important et nécessiterait plusieurs mois ou plusieurs années pour avoir un débat équitable sur la question tant la « ligériose » s'est propagée. (Je suis persuadé qu'ils consentiront à nous l'accorder _ ce référendum [évidemment ce sera un pied de nez à tous ceux qui prétendent que la France n'est pas une démocratie] _ seulement lorsqu'ils seront certains qu'on le perde. Machiavéliques et perfides, ils le seront, n'en doutons pas).
À défaut donc, vous pouvez aller sur le site de François de Rugy vous exprimer.
Elle n'est pas belle la vie ?
Nous ne sommes pas en République Poplulaire de Chine, ici !
Rassurant, non ?
Une idée, simple, qui ne coutera pas grand-chose à tous ceux qui ne pourront pas, pour une raison ou une autre se rendre à Nantes samedi 28, qui ne demande pas un gros effort mais qui représente un acte fort :
Sortons les Gwenn-ha-du et pavoisons nos maisons, villages, villes, ponts etc.
Faisable non ?
Yann-Bêr
Comme d'habitude Mme Le Branchu est capable de tout dire et son contraire le lendemain mais c'est là dans la minute. En gros les cartes judiciaires seraient à terme harmonisées avec les cartes administratives des nouvelles régions mais rien n'est serait encore définitif. Voilà qui devrait rassurer le monde judiciaire puisque plus ça va moins nous savons où nous allons. C'est normal car eux-mêmes (les ministres) ne le savent pas. Selon OF ses propos auraient été les suivants :
« Je souhaite que les repères restent. Mais il ne faut pas confondre le conseil régional et l'organisation d'une nation. Le président du conseil régional n'est pas le Prince de Bretagne. Les identités ne se fondent pas dans une institution » a déclaré Mme Lebranchu, sans écarter l'idée d'un « Conseil spécifique à la Bretagne historique. »
Donc nous y voilà : « Un Conseil spécifique à la Bretagne Historique » rejoignant en cela « l'assemblée unique de Bretagne » proposée par JJ Urvois. D'une certaine façon ce pourrait être :
A) soit une Bretagne réunifiée en « trompe l'½il » (sans aucun pouvoir) dans un grand-ouest politique.
B) soit une vraie Bretagne réunifiée avec des vrais pouvoirs politiques règlementaire dans un grand ouest assurant la déconcentration des pouvoirs centraux (budgets des structures étatiques, réseaux de communications, recherches …)
Tout le problème est dans la position du curseur et une grave erreur dans le monde culturel serait de se contenter de belles paroles comme on les lit dans les déclarations verbales sur des pseudo garanties du « respect de l'identité historique de la Bretagne ». Si on ne s'en tient qu'à l'aspect culturel, il faut que la garantie soit institutionnelle et non pas comme la charte culturelle de 1977 qui au fil des ans s'est complètement effilochée. Notre identité ne s'arrête pas à la seule culture car les moyens qu'on y consacre sont liés à la santé économique, hors très grands réseaux structurants, les leviers économiques régionaux doivent être dévolus à cette assemblée bretonne.
Nous évoquions la carte judiciaire, il va de soi qu'elle resterait en l'état puisque étant déjà en coïncidence avec le territoire historique. Il va de soi que la compétence sur la politique touristique, médiatique, etc suivrait la même règle. Pour résumer la question qui se poserait ne serait pas de définir l'exception dévolue à l'assemblée bretonne mais celle qui n'en serait pas.
Le but de cette opération de désinformation fait partie de leur objectif final, que l'on connait depuis que la Bretagne a été annexée : sa disparition pure et simple . Alors dela a nous faire croire qu'une assemblée bidon culturelo-identitaire dans un Granwest changera les choses , c'est le piège dans lequel il ne faut pas tomber.
La Bretagne c'est un Peuple , c'est une Nation qui n'a de vocation que poursuivre son histoire vieille maintenant de 1500 ans
Nous n'avons pas a tergiverser, ni a imaginer quoi que ce soit , la priorite est son existence au sein des Nations du monde, la réunification n'est qu'une péripétie , et que j'espère provisoire !
Méfions nous des malentendus, ce n'est pas un grandwest féderal (que je rejette de toute façon) qu'ils veulent nous faire , mais un espece de Conseil culturel et touristique des 5 départements , qui de toute façon, fonctionnerait avec les finances de cette nouvelle région bidon
Halte au n'importe quoi
Non au grandwest , oui a une Bretagne autonome !
On est ouvert sur les clauses annexes : Cooperation avec les Regions voisines ... et meme exterieures( La peche pour les Regions ultramarines , exploitation sous marines pour ces memes regions - la Bretagne commence a avoir la competence. surtout LA pour le subsea )
Je suis entièrement d'accord avec le propos d'Iffig Cochevelou. Particulièrement ce passage :
« Le but de cette opération de désinformation fait partie de leur objectif final, que l'on connait depuis que la Bretagne a été annexée : sa disparition pure et simple. Alors DE LÀ A NOUS FAIRE CROIRE QU'UNE ASSEMBLÉE BIDON CULTURELO-IDENDITAIRE DANS UN GRANWEST CHANGERA LES CHOSES, C'EST LE PIEGE DANS LEQUEL IL NE FAUT PAS TOMBER. (…) »
Il faut que nous restions vigilants. Il ne faut pas que nous baissions la garde et les laisser nous enfumer et nous endormir comme à l'accoutumée.
Merci pour les commentaires de Reun Allain.
Je trouve ce passage de votre dernier commentaire, particulièrement pertinent :
« (…) Qui peut imaginer une dévolution de pouvoirs réglementaires d'un état jacobin à des super régions comme Rhône-Alpes-Auvergne ou dans le futur royaume de Ségolène englobant les ex.régions Centre-Limousin-Poitou-Charentes. Ce sont des territoires où l'état mettra ses gouverneurs, c'est sans doute l'ambition du Consul des PdL d'où son insistance à annexer la Bretagne. C'est ainsi que se passaient aussi les choses dans l'empire romain déclinant. Dans ce jeu de taquin C'EST AUX BRETONS D'ÊTRE ASSEZ RUSÉS ET OPPORTUNISTES POUR PRENDRE LES RÊNES POLITIQUES AU MOMENT OU LE SYSTEME EST ASSEZ DÉSTABILISÉ. CEUX QUE NOUS AVONS EN FACE DE NOUS NE SONT ANIMÉS QUE PAR LA SEULE VOLONTÉ D'UN POUVOIR PERSONNEL DONC ÉPHÉMÈRE ALORS QUE NOUS BRETONS NOUS RAISONNONS À L'ÉCHELLE DE L'HISTOIRE. (…) »
Au-delà du problème de la réunification de la Bretagne, nous pouvons constater que partout en France, ce découpage aberrant quasi-imposé, totalement technocratique décidée unilatéralement sans aucune consultation (hormis celle des barons locaux du PS à la tête des régions), à la va vite, avec un amateurisme sans précédent sous la Ve République, sans prise en compte des réflexions et travaux précédents sur le sujet (Commission Balladur sur la réforme territoriale), est contesté dans de nombreux endroits de l'hexagonie.
Incontestablement, la grande faiblesse de cette réforme, c'est la méthode.
Il faut absolument que nous fassions pressions sur nos parlementaires pour SUPPRIMER cette RÈGLE stupide DE «FUSION PAR BLOCS» : la dislocation de régions ne doit pas être un tabou. Cette règle prive tout le monde d'une réforme intelligente et de qualité.
Sans perdre de vue notre objectif, il faut que nous obtenions la sympathie des populations des autres départements, par cette EXIGENCE et notre détermination.
Ainsi nous n'agiront pas seulement pour notre intérêt mais aussi pour celui de toutes les populations d'hexagonie.
C'est la seule solution pour permettre la réunification.
La constitution de régions technocratiques en France au forceps _ autrement dit, des régions PdL dans tout l'hexagone !!!_ nous engageant pour plusieurs décennies, contestées en interne par les « notables », dépourvue de l'adhésion des populations concernées, risque de générer des tensions et des ranc½urs pendant des années paralysant ainsi l'envie de mener des projets et d'être suffisamment réactif pour faire face à la mondialisation (outre le coût exorbitant en campagnes de propagandes que cela va nécessiter pour tenter de créer de toute pièce des identités dans lesquelles ils voudront que ces populations se reconnaissent…). En clair, une faute politique majeure.
L'apogée d'une logique technocratique, d'un système voué d'avance… à l'échec !
Pour paraphraser Reun Allain, je dirai que ceux que nous avons en face de nous ne sont animés que par la seule volonté d'un pouvoir personnel donc éphémère alors que nous Bretons nous sommes encore capables de raisonner pour l'intérêt général afin d'éviter la constitution de régions incohérentes et une recentralisation qui sera catastrophique pour la France.
Ainsi, par cette exigence _ et cela paraît un peu dingue _ motivé par notre désir légitime de réunification, nous n'agissons pas seulement pour l'intérêt de la Bretagne mais aussi pour celui de la France !
Il faut absolument que nous fassions pressions sur nos parlementaires pour qu'ils s'allient avec les contestataires des autres régions et départements pour supprimer cette règle qui n'a aucune légitimité.
C'est la seule solution.