Ce que propose Jean-Jacques Urvoas, député de Quimper et président de la Commission des lois de l'Assemblée nationale, est une opportunité à saisir.
La fusion des CINQ conseils généraux et de la Région B4 pour en faire une Assemblée de Bretagne B5 dotée de pouvoirs législatifs et/ou réglementaires et de transferts de compétences, serait un progrès considérable dans le sens souhaité par les Bretons de Nantes à Brest et au Mont St-Michel. Cela peut se faire uniquement par votes de l' Assemblée nationale, comme cela s'est fait cet automne pour la création des «Métropoles».
Le président de la Région B4 vient de se prononcer pour cette évolution institutionnelle. Les résultats des élections municipales poussent la majorité hexagonale à se bouger. On peut espérer que le changement de premier ministre soit l'occasion d'une attitude moins hostile à ce niveau. Le débat sur l'acte III de la décentralisation doit reprendre à Paris.
Nous appelons l'ensemble des élus de Bretagne, députés, sénateurs, élus régionaux, assemblées départementales à se saisir de cette proposition et à avoir l'audace du changement.
Il s'agit d'une fusion des Conseils généraux et de la Région actuelle et d'une réorganisation territoriale. Il n'y aurait plus qu'une «Assemblée de Bretagne» délibérante dont certaines responsabilités, notamment dans le domaine social, seraient confiées aux «Pays». Ainsi l'on gagnerait en visibilité tout autant qu'en unité et en proximité.
La Bretagne ainsi organisée gagnerait en représentativité, en efficacité économique et son image internationale serait renforcée. Elle pourrait se doter d'une représentation digne d'elle à Bruxelles pour y défendre ses intérêts et serait davantage capable d'agir au profit de son commerce international. Elle pourrait aussi construire une grande politique de la mer.
Breizh-ImPacte appelle les Bretons à venir très nombreux à Nantes le samedi 19 avril Place de Bretagne à 15 heures pour réclamer cette évolution institutionnelle dont elle est digne et faire pression sur tous nos élus bretons pour sa réalisation.
Et dire haut et fort : Oui à l'Assemblée de Bretagne à Cinq.
P.S. Breizh-ImPacte tiendra un stand sur la place de Bretagne à partir de 14 heures.
■Alors invitons-nous dans le débat le samedi 19 à Nantes... le peuple c'est nous, alors exprimons-nous... Yannig Baron
Où l'on apprend que le dessinateur des régions françaises, énarque de vingt-huit ans, a utilisé des méthodes pour le moins originales pour effectuer son travail de boucher (pour la Bretagne)...
On apprend, notamment, qu'il a étudié le flux téléphonique entre départements pour faire ses choix...
On apprend aussi que le dessin de la Bretagne lui a paru évident et naturel...(!)
La seule excuse que l'on peut lui trouver, en plus de sa méconnaissance historique et de son jeune âge, est qu'il pensait faire un travail provisoire pouvant évoluer à loisir les années suivantes... Il oubliait dans quel état centraliste jacobin il vivait à l'époque, et dans lequel nous vivons encore toujours actuellement.
Pour mémoire, une autre personne qui n'a de bretonne que sa naissance (Mme le Branchu) voit plutôt la Bretagne avec la Mayenne mais sans le Pays Nantais!
Le projet de M.WALLS va dans le bon sens (en théorie), mais l'état Républicain n'est pas à son premier déni de démocratie... Probable que WALLS, lui si fier de quitter la Catalogne pour rejoindre l'état Républicain, aura sa vision personnelle sur notre Bretagne!
De toute façon, en Bretagne pour les bretons et en France pour les français, «au nom de la République!»...ce ne sont pas les citoyens qui déciderons!
Raison de plus que nous soutenions ceux qui veulent se bouger... en particulier en étant très nombreux à Nantes le 19 pour faire entendre un message clair: OUI à une Assemblée de Bretagne 29 + 56 + 44 + 35 + 22.
On peut se contenter de dire « je n'y crois pas » et rester chez soi, mais ce n'est pas une question de «croyance» mais d'action.
Le mot «Naoned» n'est pas dans le texte ci-dessus, pas plus que «Naoned e Breizh» (qui s'écrit avec un B majuscule.) J'ai aussi relu tout les commentaires et si vous y trouvez ce dont vous parlez je vous offre un carambar...
En fait vous êtes le seul à utiliser et le mot et l'expression, alors je me pose la question: Où est l'obsession?
Pour le reste, personnellement, bretonnant, fondateur d'une association de parents bretonnants, j'ai été le premier à embaucher une enseignante de gallo pour enseigner cette langue dès la maternelle, avec une méthode créée par notre association.
Si vous venez à la manif, vous trouverez sur le stand de Breizh-ImPacte« »l'imagier du gallo« qui vient de sortir. Enfin je vous signale qu'il y a déjà plusieurs années que le Conseil Régional B4 à voté pour une politique linguistique au profit »des langues de Bretagne«.
Si en vous promenant à Nantes vous n'avez jamais entendu le »brezhoneg« avez-vous entendu parler beaucoup la langue gallaise ?
Pour ce qui est des »noblions« avide de sang et de territoires, en ce 800e anniversaire de »Saint Louis« je ne résiste pas à vous inviter à méditer sa vie, lui qui fit croisade y compris en Tunisie et bruler 300 cathares à Monségur... Quel drôle de »saint« n'est-il pas ?
Bon au plaisir de vous rencontrer le 19 à »Nantes en Bretagne" et dans la langue qui vous plaira...
Yannig BARON
Avant de dire des bêtises et d'insulter, mieux vaut se renseigner.
Si votre ami archéologue voit en Nantes une ville non bretonne pour avoir été un temps «gallo-romaine», que pense-t-il de Douarnenez? Ville qui à la même époque parlait le «latin»... Ca ne fait pourtant pas de Douarnenez une ville italienne!
Et si la majorité des Bretons voient en Naoned, la future capitale du pouvoir politique (Rennes étant la capitale administrative), c'est qu'il y a certainement une raison.
Pour votre information, jusqu'à Anne de Bretagne, les Ducs parlaient breton... sauf que ce n'était plus leur langue maternelle (Anne en tout cas le parlait ainsi que d'autres langues)... Les Rois Danois ne pouvaient pas en dire autant au 19ème siècle avec la langue danoise! Pourtant, les danois ne font pas ce procès à leurs rois en permanence.
Pour terminer sur la langue «Gallo», les plus grands défenseurs ne sont en aucun cas les français (eux qui ont éradiqué les dialectes non parisien) mais bien souvent les britophones qui n'ont aucun problème avec la diversité linguistique...!
C'est triste de voir des gens aussi fermé que vous, et persuadé de détenir une vérité!