L'association Nature et Patrimoine en Centre Bretagne (NPCB) a pour objet la défense de la nature, du patrimoine architectural, faunistique, floristique et culturel, la promotion du tourisme et d'un
développement économique harmonieux et la défense de la qualité de vie.
L'eau est au coeur des problèmes de la région Bretagne et depuis des décennies se succèdent des «plans de reconquête» de cette eau qui nous coûtent chaque fois très cher, à nous, contribuables, pour des résultats nuls, de même que les amendes qui nous infligées par la communauté européenne!
Rien d'étonnant à tout cela, en effet, le problème n'a jamais été considéré à la source et c'est même pire puisque ses causes principales font l'objet d'un déni total de la part des pouvoirs publics.
Tout le monde sait aujourd'hui que les principaux responsables de ces pollutions aquatiques sont les excès d'azote et de phosphore générés par le modèle agricole breton: trop d'engrais répandus, trop de lisiers produits par des animaux entassés dans des élevages industriels qui n'ont plus de liens au sol.
La Bretagne est saturée.
Avec 5% de la surface agricole utile française, elle produit 60% des cochons, 50% des volailles et 30% des bovins français, alors même que sa population dépend à 86% des rivières pour son eau potable.
Malgré tout, la fuite en avant continue!
La maternité porcine de Trébrivan en est la triste preuve, avec, entre autres, son plan d'épandage situé sur le bassin versant Hyères - Aulne – Blavet, et qui plus est, en tête de bassin, dans une région à forte pluviométrie, au relief est caractérisé par des collines fortement pentues sur lesquelles se forment de très nombreux rus et ruisseaux constituant un chevelu très dense avec présence de nombreuses sources et zones humides.
Une telle installation dans le château d'eau de la Bretagne est un non sens total!
Depuis de nombreuses années les associations de protection de l'environnement tirent la sonnette d'alarme et dénoncent ce type d'installation qui détruisent notre région et son avenir, mais en vain.
Jusqu'où ira-t-on ?
Que faudra-t-il pour arrêter ce massacre ?
En ce funeste 14 janvier 2011, jour d'inauguration, le Centre Bretagne est en deuil de son avenir!
Messieurs les décideurs, vous ne pourrez jamais dire que vous ne saviez pas.
Nos enfants vous accuseront !
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