Madame, Monsieur le Maire,
Le 17 janvier dernier, l'association culturelle Bemdez vous faisait parvenir, ainsi qu'à l'ensemble de vos homologues des 24 municipalités de Vannes Agglo, un courrier au sujet de l'action de Polig Monjarret et de la nécessité de lui offrir des espaces publics portant son nom. Vous avez pu suivre dans l'actualité la naissance d'une polémique concernant l'appellation du futur collège de Plescop, alimentée par une poignée d'individus malveillants. Depuis, notre association tente de rétablir la vérité historique à travers différentes actions (voir le site) face aux mensonges d'une infime minorité et à l'ignoble diffamation relayée dans les colonnes de certains journaux. Nous sommes des milliers de sonneurs, militants culturels, associations, organisations à vouloir crier haut et fort combien il est injuste de salir la mémoire d'une personne et de la Bretagne de cette manière. Face au silence médiatique régnant après des mois de calomnies, nous sommes actuellement obligés de confronter d'autres vérités historiques pour obtenir justice.
Ainsi, nous requérons votre courage politique afin que l'ensemble des Bretons attachés à leur culture et en soif de justice puissent sortir la tête haute de ce conflit. Le collège public de Plescop devra s'appeler Polig Monjarret, il en va de notre dignité.
Nous vous remercions de l'intérêt que vous porterez à cette question, et nous vous prions de croire, Madame, Monsieur le Maire, en l'expression de notre considération distinguée.
Pour Bemdez,
Bertrand Deléon.
■Il est clair que cette différence de traitement, en fonction qu'une personne soit de nationalité française ou de nationalité bretonne, est innacceptable.
Surtout, quand les fait reprochés à la personne de nationalité bretonne ont été clarifiée et que cette personne a été innocenté devant un tribunal officiel!
Il y a bien un ségregation vis à vis de la mémoire, ce que les élites politiques bretonnes (membre de partis français) acceptent honteusement, leur carrière étant à la discression des élites françaises et non des citoyens bretons*.
(* : M. Le Guen, député UMP de Bretagne, ayant affirmé que les investitures étaient du ressort des états majors parisiens... ce que l'on comprend comme décorélé de la volonté des électeurs bretons).